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La horde du contrevent (BD) tome 2 sur 3

Alain Damasio (Antécédent bibliographique)Gaétan Georges (Technicien graphique)
EAN : 9782756072159
72 pages
Delcourt (16/10/2019)
4.18/5   271 notes
Résumé :
Quand la Horde croise le chemin des Fréoles et leurs vaisseaux volants, tout devient possible, y compris le pire… La suite très attendue de l’adaptation magistrale par Éric Henninot du chef d’oeuvre de la science-fiction française d’Alain Damasio.

C'est au beau milieu de la steppe immense que la Horde croise la route du Physalis, vaisseau de la flotte fréole, en mission de convoyage pour les villages Abrités. Accueillie à bord par une foule en liesse,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce tome 2 intitulé "L'Escadre Frêle" la quête de l'Extrême-Amont de la 34e Horde n'avance pas beaucoup pour bien des raisons :
- il y a  déjà comme le titre l'indique l'Escadre Frêle, et le vaisseau Physalis semble rassembler à la fois les sirènes et les lotophages, tandis que le commodore Elkin semble être à la fois Circé et Calypso… et Sov de plus en plus parano les soupçonne de tous les maux !
- il y a ce formidable combat entre Erg le Combattant-Protecteur et Silène le Maître Foudre… Les légendes deviennent rumeurs, et les rumeurs deviennent réalité : si la Horde existe pour contre le Vent, la Poursuite existe pour contrer la Horde !
- il y a la Flaque de Lapsane gigantesque étendue mi-terre mi-eau qui n'est pas sans ressembler au Delta de l'Okavango… Pour les hordiers la traversier serait du suicide, mais pour Golgoth cela serait gagner encore un an de plus sur leurs parents et comme chacun le sait faire changer d'avis Golgoth c'est espérer que le vent change de sens !
La 34e Horde est plus que jamais sur le point de se disloquer et avec la mort du Prince Pietro Della Rocca c'est désormais au Sribe Sov de trouver des solutions pour qu'on en arrive pas là… D'autant plus que les membres de la 34e Horde apprenne que les survivants de la 33e Horde, leurs parents les attendent au pied du Glacier de Norska...

Par contre c'est un tome un prend tout son temps pour développer le relationship drama : le dictatorial Golgoth traumatisé par la mort de son frère surdoué dont il a hérité la place, la paranoïa d'Erg Machaon qui mieux que personne connaît les forces et faiblesses de ceux qui les poursuivent, les états d'âme de Callirhoé Déicoon la feuleuse, la sage Aoi Nan qui essaye de la réconforter ou la bonhommie des jumeaux Horst et Karst Dubka…
Mais c'est aussi un tome qui prend également pas mal de temps pour installer le worlbuiding : avec le développement technologie le point d'équilibre entre nomades et sédentaires est sur le point de rompre donc de bousculer l'ensemble des traditions des uns et des autres… Pire les lignes de fractures des 3 phalanges de l'Hordre s'agrandissent de jour en jour : les prêtres amontistes considèrent le système des Hordes comme une quête dans lequel le voyage importe plus que la destination, mais les marchandes pragma et les scientifiques chroniens qui semblent déjà avoir réponses aux énigmes que doivent résoudre les hordiers se moquent bien de la conservation des traditions. Mais qui veulent l'échec des hordiers : Pragma et Chroniens qui veulent que le changement soit maintenant, ou les Amontistes qui sont bien content que les sélections, les entraînements et les épreuves que doivent subir ses derniers continuent à servir d'instruments de coercition de la population (la feuleuse pense ainsi avec douleur au fils dont elle ne se souvient déjà plus, et qui s'il survit est condamné à devenir un monstre) ?

Car qu'est-ce qui attend les hordiers ? La mort, l'oubli ou une retraite miteuse au bout du monde sans espoir de revoir ni leur famille ni leur pays… Car nous sommes après tout dans une civilisation basée sur l'absurdité : si le vent souffle toujours dans le même sens et que tout le monde se plaint de l'avoir de face et jamais dans le dos, pourquoi avoir rassemblé la majorité de la population en son aval et avoir obligé tous ceux de l'amont à faire des allers-retours constants et à pieds vers la Falaise des Confins situé en Extrême-Aval, son point le plus éloigné et donc le plus contraignant ??? Même si plane la menace des mystères lostiens, c'est quand même vachement plus clair dans l'adaptation BD que dans le roman d'origine, donc applaudissons le travail et l'abnégation d'Eric Henninot qui n'a rien lâché face aux exigences stylistiques et philosophiques d'Alain Damasio pour élargir encore et encore le nombre des membres de la Horde du Contrevent !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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[Lu dans le cadre d'une Masse critique Privilège]

Adapter un roman en BD est toujours, pour le scénariste comme pour l'illustrateur, une entreprise délicate. Dans le cas de la Horde du Contrevent, chef-d'oeuvre absolu (au moins pour moi) de la littérature, le travail d'adaptation relève ici du défi, tant l'imaginaire d'Alain Damasio est complexe, les personnages nombreux, la pensée riche, subtile et profonde.

Comment rendre justice à ces 23 personnages qui sont autant de narrateurs, à cette quête qui semble sans fin, à la fois démesurée et dérisoire, à cette horde soudée par le courage, l'effort, l'honneur et le sens du devoir, à cet univers à l'aridité vertigineuse… et à ce vent (ces vents) surtout, entité protéiforme, impitoyable et impétueuse, dénudant jusqu'à l'os, jusqu'à la racine de l'âme et jusque dans ses vérités les plus intimes, la horde et ses hordiers ?

Adoubé dans cette folle entreprise par Damasio lui-même, Eric Henninot poursuit l'aventure et accompagne le Contre aux côtés de la 34e horde, après un premier volume remarquable où il avait déjà su naviguer avec brio et vent debout au gré des choons, des vortex, des slaminos et autres furvents. Dans ce deuxième tome, la quête, pour quelques jours, fait relâche et les hordiers, accueillis par un vaisseau fréole, font escale pour un temps de repos bien mérité. Repos ? Pas si sûr ! Car tout le monde n'est pas forcément ce qu'il prétend être, tandis que les intrigues, les rumeurs, les complots et les menaces vont venir, très vite, compromettre la sérénité du séjour…

Que dire du travail d'Eric Henninot ? On peut, bien entendu, regretter que les voix multiples des 23 narrateurs soient ici réduites au seul discours de Sov le Scribe… mais le choix est judicieux, et comment faire autrement, eu égard aux contraintes du format de la bande dessinée ? On peut également regretter (et c'est un peu mon cas) les libertés prises avec le scénario original, et surtout que le texte de Damasio, l'inventivité extrême de l'écriture et la réflexion philosophique qui sous-tend le propos ne trouvent pas tout à fait leur compte dans cette adaptation.

Mais il est vrai aussi que Eric Henninot a su user avec intelligence de la totale liberté que Damasio lui avait accordée de s'approprier l'oeuvre à sa guise. La construction du scénario est habile et le récit très fluide, superbement mis en valeur par un dessin impressionnant de réalisme, de puissance et de précision, notamment dans les détails. Au total, et particulièrement si l'on accepte de considérer que cette bande dessinée n'est pas tant une adaptation qu'une oeuvre à part entière, complémentaire de la Horde de Damasio, Eric Henninot nous offre ici un voyage au long cours passionnant et d'une grande beauté, et un second volume qui ne dément pas les promesses du premier.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour l'envoi de cette très belle bande dessinée, dont il me tarde de découvrir la suite, et pour cet excellent moment de lecture.
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♫On avance, on avance, on avance.
C'est une évidence :
On a pas assez d'essence ♪

Et effectivement, ils sont dans le dur, nos amis Hordiers.

Un second tome qui envoie -encore- du lourd et c'est presque chafouin que l'on referme cet opus, frétillant d'impatience et en même temps frustré de ne pouvoir enquiller sans plus attendre sur le suivant, comme ça, direct, sans passer par la case patience qui n'est pas franchement celle que je pratique le plus.
Contrairement à notre Horde qui, elle, se meut au rythme qui est le sien, à savoir lent mais sûr. Encore que.

Où l'on en apprend un peu plus sur les confréries qui peuplent ce joyeux bordel naturel.
Notamment celle des Fréoles, bien plus adepte des airs que de la marche forcée.
Une cohabitation à court terme, un p'tit condensé des us et coutumes Fréoliens mais surtout une question que me taraude le ciboulot : et si ces miraculeux amis s'avéraient finalement leurs pires ennemis, hein, dis ? Ça foutrait royalement le dawa, n'est-il pas ?

L'interaction entre les divers et variés personnages assoit à merveille l'ambiance qui anime ce groupuscule prétendument suicidaire.
Le graphisme est d'une beauté saisissante.
L'intrigue d'une intelligence suffisamment rare pour être soulignée, voire même surlignée, tiens, au diable la varice.
Le tout est une confirmation éclatante de ce que l'on pressentait déjà.
Un bonheur de lecture sans nom.
Une joie d'une intensité presque aussi violente que la rencontre d'Ayrton Senna avec le mur du circuit automobile de Saint-Marin, an de grâce 94.

Un venteux merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour ce monstrueux panard !
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Après avoir aimé le roman de Damasio, c'est un plaisir de retrouver les personnages et le récit sous forme de bande dessinée, surtout si elle est aussi bien adaptée. Je comprends qu'on n'ait pas envie de passer par cette adaptation de peur d'y perdre en imaginaire dans la représentation des personnages et du paysage, fabuleusement décrit dans le roman, pourtant pour ma part, je n'ai pas le sentiment de perdre quoi que ce soit. Ce sont simplement deux oeuvres différentes, et la BD complète le roman.
On n'y retrouve pas l'un des aspects qui fait toute la force du roman, c'est-à-dire l'écriture, particulièrement inventive, et les symboles représentant les personnages et pour cette raison, la bande dessinée n'égale clairement pas le roman; il me paraît aussi difficile de comprendre la BD sans avoir lu le roman parce que le récit y est à la fois complexe et simplifié. Pour toutes ces raisons, l'adaptation est facilement critiquable. Malgré tout, j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver la Horde dans les deux premiers tomes, ainsi que l'ambiance, assez fidèle à mon avis. Les illustrations sont très belles bien que les vignettes soient petites, question de place encore une fois. Enfin, les personnages sont plaisants à regarder et très proches de l'idée que je m'en faisais en lisant le livre, pour la plupart - à part Callirohé que je n'aime pas dans la BD. Pour l'instant, je suis bien partie pour lire la suite.

Merci à Babelio et aux éditions Delcourt pour cette lecture.
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Suite des aventures de la Horde....
On a un peu l'impression d'avoir glissé d'un type de récit à un autre. le vent est moins prégnant, lui qui était l'élément central du premier volume.
Ici, on s'intéresse plus à la psychologie des personnages et surtout de nouveaux éléments narratifs montent sur scène...
Bon, les fréoles sonnent bizarrement au moment où ils arrivent et on se demande... mais alors pourquoi? OK, le mythe de Sysiphe, le passage de témoin d'une horde à l'autre, l'apprentissage. Pourquoi pas, certains ont trouvé cela génial. Personnellement, faire référence à d'autres mythes ne suffit pas à justifier certains artifices mais ce n'est pas grave.
Graphiquement, pas de changement notable. Grosse scène de combat avec un représentant d'une organisation fumeuse : la poursuite...
Heureusement fumeuse car j'ai très peu goûté ces pages de bataille avec Erg Machaon, le combattant protecteur de la horde... Esthétique sans doute mais trop pour mon petit cerveau cartésien, pas compris grand chose à ce qui se passait...
En résumé, c'est dense, âpre et laisse entrevoir un univers difficilement compréhensible.
Ah, la horde a vieilli, mais c'est le jeu, remonter le vent à pied toute leur vie pendant que d'autres le font avec de jolis vaisseaux.

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critiques presse (2)
Sceneario
04 décembre 2019
Graphiquement, le talent d'Henninot explose encore sur ces pages. Il y a de superbes passages, d'autres assez étonnants. Il parvient à nous faire croire à l'existence de ces gens, de ce monde, de ce Physalis. Tous les sentiments passent, que ce soit le rire, l'amour, l'amitié ou encore la déception ou la colère. Une belle surprise.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BDGest
11 octobre 2019
Éric Henninot poursuit son excellent travail sur l'adaptation du roman d'Alain Damasio. Ce deuxième tome approfondit la découverte de ce monde complexe. [...] La prouesse graphique de l'auteur se manifeste dans l'appropriation remarquable de cet univers difficilement palpable.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je n'ai jamais vraiment compris lorsque tu disais espérer trouver ton véritable visage en extrême-amont, Pietro.
Désormais, je comprends et j'espère, moi aussi, y trouver le mien.
Mais j'ai peur, si peur de ce que j'y découvrirai.
Alors, je prie les vents afin que ce visage ne soit pas le masque ravagé de larmes et de désespoir que je porte aujourd'hui.
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-Mon père est de la race des sans-couilles! Il n'a apparemment pas eu la décence de mourir pour laver cette honte!
-Nous même avons tenté de passer, sans succès, le défilé est trop étroit pour le physalis, mais nous avons fait une tentative avec une chaloupe. Nous y avons perdu la chaloupe et une vingtaine d'hommes.
Très sincèrement, je pense qu'il est humainement imposs...
BAM
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Le contre n'est pas qu'une vulgaire marche face au vent.
Pour vous, le vent n'est qu'une force à dompter, à canaliser et à recycler. Une matière première à utiliser.
Pour nous, il est l'ennemi qui s'affronte, ce qui nous tient debout, nous redresse et nous fait !
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- Faire change d’avis Golgoth, c’est espérer que le vent change de sens.
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Impossible d'utiliser un moyen de transport pour remonter. code de la horde oblige, le corps seul doit contrer.
Mais au delà du dogme, il y a une raison profonde à cela! Une horde n'a que la valeur de son contre, de son corps à corps avec le vent. Lui retirer la trace, c'est l'empêcher de mûrir et d'apprendre.
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Videos de Éric Henninot (14) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éric Henninot
Les ressources naturelles sont cherchées toujours plus loin, toujours plus profond. Au risque de libérer des monstres qu'on croyait depuis longtemps disparus…
Scénario : Christophe Bec Dessin : Eric Henninot, Milan Jovanovic, Ennio Bufi Couleurs : Delphine Rieu
https://www.humano.com/album/37635
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