Citations de Éric Stalner (114)
Il y a deux écoles.
Celles des autruches qui attendent la tête dans le sable, ou celle des renards sans cesse à la recherche d'une solution pour rentrer dans le poulailler.
Je n'aime pas ces endroits. On sait quand on y entre, jamais quand on sort ! (parlant d'un commissariat)
Tu crois que tu peux nous faire parler comme ça ? Tu nous prends pour des lapins de trois semaines ?
Paraît que t’as égaré un prévenu dans la verte, hier ? C’est pas de chance !
Il y a deux écoles. Celle des autruches qui attendent la tête dans le sable, ou celle des renards sans cesse à la recherche d’une solution pour rentrer dans le poulailler.
Raisonnable ? Voilà l’un des mots les plus terribles de notre civilisation.
Quand on n'a plus rien à perdre, on peut prendre tous les risques...
On ne se perdit pas longtemps en conjectures. Les politiques trouvèrent rapidement une explication pratique, les scientifiques une explication rationnelle. Les philosophes une explication symbolique. Les religieux, eux, avaient déjà toutes les réponses dans la bible.
- Elie (soutenant Rose qui vient d'être violée et traversant les rues de Paris remplies de cadavres sanguinolents et de pilleurs) : Cette violence des puissants n'a fait qu'attiser les plus bas instincts du peuple. Ceux qu'ils ont massacrés pour les dépouiller ne sont pas tous de la Réforme. Il n'est plus question de Dieu, du Christ ou de la Vierge Marie... Il n'y a plus que des sauvages, des animaux ! Le sang appelle le sang. Ils vont s'en prendre à nous si nous traînons.
- Fanatique religieux : L'hérétique a mérité sa peine puisqu'il vole les âmes qui appartiennent à Dieu ! Que chacun tue son frère, son ami ou son prochain s'il a blasphémé le nom du seigneur !
Entre la crise financière et les grèves, on ne peut pas dire que la confiance règne.
Nous avions choisi de ne pas nous soumettre au nouvel ordre de la société bourgeoise et royaliste. L'Empire, au moins, était issu de la Révolution. Il nous avait fait rêver... au début.
- cela n’est va-t-il donc jamais s’arrêter ? Allons-nous tous mourir parce que nous ne prions pas pareillement ?
- tant que les puissants ne s’accorderont pas, rien ne changera…
- maïs alors quand ?… lorsqu’ils se rendront compte qu’ils prient tous le même dieu ?
- vous avez tué beaucoup d’allemands, Père ?
- beaucoup trop, mon fils.
La guerre n’est pas un jeu. Il n’y a pas lieu de s’en réjouir.
- y en a encore beaucoup, comme ça ?
- c’est que le début. Tous les parpaillots de Paris vont y passer !
- on pouvait pas plutôt les brûler ?
- par cette chaleur ? Et foutre le feu à toute la ville ? La Seine les emmènera en enfer aussi bien qu’un bûcher !
Ils ont perverti notre ville avec ce mariage impie : ils n’auront que ce qu’ils méritent !
N’épargnez surtout pas les enfants ; ils ne sont que les fruits pourris de cette vermine !
C’est la volonté de Dieu !
Si Dieu existe, il vous jugera et vous irez en enfer.
Je m'appelle Setimovitch ! Je suis votre maître et vous, vous n'avez plus de nom. Vous n'êtes plus rien au regard de Dieu !
Désormais vous serez traités comme des animaux, parce que c'est ce que vous êtes ! Et vous apprendrez à me servir fidèlement jusqu'à la mort.
La haine engendre la violence. La violence engendre la haine.
Personne...
Rien qu'une étendue sans limite...
Et les heures qui passent...
Rien qu'une terre gelée avec des morts et le froid russe qui commençait juste à s'étendre...
La fatigue et la peur en chacun, tout le temps...