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Ici comme ailleurs, dans l'oeuvre d'Octave Mirbeau, le lecteur ne sort pas indemne.
"L'abbé Jules" est un livre d'une étouffante noirceur.
C'est un livre peu connu.
Mais Mirbeau ne paie-t-il pas par une certaine indifférence de la postérité les outrances de son coup de plume ?
"L'abbé Jules" est une peinture de caractère.
C'est un livre puissant, introspectif et fouillé.
L'oncle Jules est de retour.
Enfant, déjà il était tracassier, sournois et cruel.
Devenu prêtre, il se divertit en terrorisant les autres.
Pourquoi revient-il ?
Pourquoi était-il parti ?
Qu'a-t-il pu fabriquer à Paris pendant six ans ?
Personne ne semble éprouver un vif plaisir à le revoir.
Il n'aimait personne.
Il ne respectait pas le bon Dieu.
Il revient sans bagages avec un méchant sac de voyage en cuir ...
Le livre a été écrit à Kérisper, près d'Auray, entre juillet 1887 et janvier 1888.
Le roman se passe en Normandie, à Viantais, dans l'Orne.
Octave Mirbeau fait ici le portrait d'un halluciné, maudit et condamné par les bouillonnements de sa propre démence.
Jules Dervelle est en proie aux passions, passions comprimées de prêtres nées du mysticisme de sa mère et de l'alcoolisme de son père.
Le loup est dans la bergerie.
L'oncle Jules, être démoniaque dans le giron de Dieu, est secrétaire de l'évêque.
La plume d'Octave Mirbeau signe ici un violent réquisitoire contre la petitesse de l'âme humaine, contre les bassesses des tenants de l'ordre plus que contre l'ordre lui-même.
La bourgeoisie, le clergé, une fois de plus, sont étrillés.
Octave Mirbeau pénètre loin dans l'âme humaine.
Plus vrai que Zola, parce que plus introspectif, il signe des portraits terribles.
La rencontre entre le père Pamphile, prêt à se damner pour restaurer une chapelle de miséricorde, et l'abbé Jules, cherchant alors son salut dans une hypothétique bibliothèque universelle, est une envolée lyrique prenant des airs de déclaration philosophique.
Ce livre, très sombre, est un livre puissant et intelligent.
Il s'articule en deux parties :
- La première racontant l'histoire de l'oncle Jules et la deuxième faisant le récit de son retour.
Le narrateur est Albert Dervelle.
Il se souvient alors qu'il n'était qu'un enfant qui n'avait garde d'attirer l'attention, qui se faisait tout petit, qui se terrait dans un coin d'ombre de cette histoire ...

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Formidable roman que cet « Abbé Jules » d'Octave Mirbeau. Peu connu sans doute, et l'on comprendra aisément pourquoi lorsqu'on l'aura lu. Jubilatoire, iconoclaste, une sorte de « Mon oncle Benjamin » ensoutané !

L'abbé Jules, c'est un curé de campagne. Enfant sûrement d'une remarquable intelligence, fruit d'une mère mystique et d'un père alcoolique, prêtre sur un coup de tête.
» Je veux me faire curé, Nom de Dieu » !
et qui toute sa vie va tenter de juguler « Ses sales passions ».

Acariâtre, misanthrope, trop lucide pour se contenter des simagrées de ses confrères en curetonnage, il va dès lors vivre d'une existence faite d'impiétés, de mystifications, de provocations.
Il est inutile d'en dire plus de peur de gâcher les constantes surprises qu'offre ce roman riche en étonnements blasphématoires.
Avoir imaginé ce personnage était déjà une terrible idée d'écrivain mais Mirbeau a su l'entourer de tant d'autres figures inoubliables et ce avec un tel style, un tel talent que je n'hésite pas à qualifier l'ouvrage de chef d'oeuvre d'impertinence et de drôlerie.
Sûrement l'un des meilleurs romans que j'ai pu lire ces derniers temps et à recommander chaudement.
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Mirbeau pousse les feux de la comédie humaine très loin, avec ce personnage d' ecclésiastique hors-norme.
Son personnage, hanté et torturé à l'extrême, tourne en rond avec sa damnation.
Il fascine le lecteur, avide des nouvelles frasques de l'abbé.
Dans d'autres circonstance, cet Abbé Jules eut été un Charles de Foucault ou un Van Gogh... Mais c'est un personnage impuissant devant sa propre folie. Il ne peut que
s' auto-détruire dans un spectacle aussi tragique que navrant...non sans une certaine grandeur.
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L'Abbé Jules n'est pas un ecclésiastique comme les autres. Son caractère difficile se manifeste dès son enfance : « Jamais on n'avait vu un enfant comme était Jules : sournois, tracassier, cruel, il ne se plaisait que dans les méchants tours. Son frère et sa soeur avaient beaucoup souffert de lui, et sa mère se désespérait, car elle avait beau supplier ou punir, réprimandes et prières ne faisaient que surexciter son indomptable nature. » Quelle n'est pas la surprise de cette dernière lorsque Jules lui annonce qu'il veut entrer dans les ordres : « Je veux me faire prêtre, nom de Dieu ! …Prêtre, sacré nom de Dieu ! » Sa mère croit alors avoir donné naissance à l'Antéchrist.
Jules blasphème, ment, manipule, par ambition et par zèle pour la religion. Il méprise ses condisciples, souvent des fils de paysans ayant choisi cette carrière pour avoir une vie facile, et qu'il voit comme des lourdauds paresseux et ignorants. Il se révolte contre un clergé prêt à toutes les compromissions pour garder ses privilèges dans cette France républicaine de la fin du XIXème siècle. Emporté par sa fougue, il provoque le scandale à l'évêché où il était secrétaire, et est contraint d'accepter une cure dans un village. C'est le début de sa chute et du repli sur lui-même. « Ce qu'il me faut ?…Le sais-je ?…Autre chose, voilà tout !…Je sens qu'il y a en moi des choses…des choses…des choses refoulées et qui m'étouffent, et qui ne peuvent sortir dans l'absurde existence de curé de village, à laquelle je suis éternellement condamné…Enfin, j'ai un cerveau, j'ai un coeur !…j'ai des pensées, des aspirations qui ne demandent qu'à prendre des ailes, et à s'envoler, loin, loin…Me battre, chanter, conquérir des peuples enfants à la foi chrétienne…je ne sais pas…mais curé de village !… »
L'Abbé Jules est un personnage en révolte contre la société étriquée de son temps et contre lui-même. Tiraillé entre des idéaux d'ascète et une chair faible, libidineuse, il doit sans cesse combattre sa nature volcanique, ses « instincts mauvais ». Epuisé et vaincu par cette lutte, il finira sa vie en reclus, fuyant la société de ses semblables, ne croyant plus en Dieu, se réfugiant dans l'amour de la nature et prônant un « anarchisme vague et sentimental ».
Ce roman est donc le portrait drôle, féroce et émouvant d'une personnalité extrême et complexe, qui demeure sa vie durant une énigme pour les autres, et pour Jules lui-même. Il nous est narré par un jeune garçon d'une dizaine d'années, son neveu, d'abord effrayé puis intrigué, qui porte un regard dénué du moindre jugement sur cet oncle singulier et mystérieux.
Mais c'est aussi bien sûr à une violente charge anticléricale que se livre ici Octave Mirbeau (1848-1917), journaliste et écrivain, anti-capitaliste, pacifiste et proche des anarchistes. Il dessine le tableau sans complaisance d'une bourgeoisie provinciale étroite d'esprit, conformiste et tout imprégnée de sa respectabilité. Il est par ailleurs l'auteur, dans le même esprit, du Journal d'une femme de chambre, adapté au cinéma par Luis Buñuel. Un auteur et une oeuvre injustement méconnus !

Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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Étrange personnage que cet abbé Jules d'une grande intelligence, qui entre au séminaire non par vocation - lui qui cumule tous les pêchés possibles, de la fornication au blasphème, en passant par le vol et la violence, et qui, surtout, ne croit pas, mais par ambition.
Un Julien Sorel qui utiliserait la prêtrise comme moyen d'ascension sociale, mais en méprisant tout le monde, et en n'ayant même pas de projet au coeur. Cela est répété plusieurs fois, il n'a pas de véritable but, il ne pense qu'à s'amuser, se distraire en manipulant les autres et en les faisant souffrir.
Ce n'est donc pas une attaque anti-cléricale gratuite - Mirbeau reconnaît la vocation, Jules admire ceux qui sont se dévouent à Dieu par pur amour et par véritable foi, alors que lui en est incapable. Les personnages du père Pamphile et de l'évêque atteignent la sainteté par le martyr. Mais s'ils s'en rapprochent, ils ne peuvent pas devenir totalement saints, à cause de leur bêtise : l'évêque est un brave homme sans intelligence, ce n'est pas le monseigneur Bienvenu des Misérables. Tous les autres prêtres ont des défauts, voire des vices, de l'avarice à la cupidité, de la luxure à la paresse, et l'abbé Jules les cumule tous.
C'est donc la description des petits défauts de chacun, des petites rancunes individuelles, des coteries et des intrigues d'une petite ville de province, mais avec une violence et un cynisme qui ne sont pas ceux De Balzac. Tout cela culmine dans la scène de l'agonie de l'abbé, avec des passages à la fois très drôles et très critiques - l'ouverture de la malle est particulièrement savoureuse.
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Roman sur la frustration et l'aliénation à une une société qu'elle soit civile ou religieuse que cet " Abbé Jules"
Le "héros" de ce roman est un prêtre frustré par la vie , manipulateur et méchant en révolte permanente contre l'église et l'autorité . Dans une société qui écrase l'individu, l'abbé Jules est torturé par des besoins bruts et surtout sexuels alors qu'il devrait être soumis à la loi de son sacerdoce.Un roman sombre lugubre même . Mirbeau dénonce tant la société civile qui maintient les gens dans leur pauvreté et ignorance que l'église qui offre à ces enfants de pauvres un refuge qui leur permet d'échapper à l'esclavage de leur condition et de profiter d'un peu de confort et surtout de la reconnaissance due à leur soutane et peu importe qu'ils aient la foi ..
Charge au vitriol contre cette église et l'imposture cléricale qu'elle représentait à l'époque ce roman se lit facilement au contraire de certains auteurs de la même génération .
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Un soir, le jeune Albert Dervelle, 13 ans, entend ses parents se désoler du retour à Viantais de son oncle, l'abbé Jules, qui était parti à Paris pendant plus de six ans et dont la famille n'avait reçu aucune nouvelle après de longues années de frasques et de scandales divers. En effet, Jules est un personnage plutôt atypique. Fils d'un alcoolique et d'une mystique, il eut une enfance difficile avec une tendance certaine à être attiré par le vice et la cruauté. Contrairement à son frère qui fit de brillantes études et devint médecin de campagne, lui opta pour le séminaire où il se montra très médiocre, devint secrétaire particulier d'un vieil évêque qu'il quitta sur un esclandre pour devenir curé de campagne. Il s'y montra si mauvais et si peu attentif à ses ouailles qu'il finit par fuir ses responsabilités et par gagner la capitale où personne ne sut ce qu'il fit. Pourquoi revenait-il sur les terres de son enfance ?
Un roman assez sombre pour ne pas dire carrément noir. Mirbeau nous raconte l'histoire d'une âme torturée, d'un être épris d'idéal, excessif en tout, aussi bien dans ses enthousiasmes que dans ses dépressions. Son caractère est si finement analysé et ses excès si proches de nos faiblesses que son personnage nous semble presque sympathique en dépit de tous ses défauts. Jules n'aime personne et finalement presque personne ne l'aime. A une exception près : le jeune Albert, autre personnage intéressant et fort bien campé. Ce drame villageois, écrit de façon agréable bien que très classique, pose intelligemment le problème de la foi, de l'amour, de la mort et se présente comme un terrible réquisitoire contre l'imposture cléricale comme elle devait se présenter au XIXème siècle (1888). le libertaire Mirbeau dénonce, entre autres, le fait que nombreux sont les enfants de paysans pauvres qui deviennent prêtres uniquement pour échapper à la condition d'esclave de leurs pères et pour jouir d'un peu d'aisance. Livre intéressant et pouvant très bien se lire encore aujourd'hui.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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L'abbé Jules / Octave Mirbeau
L'histoire se passe dans un petit village de l'Orne nommé Viantais, où chacun vit sous le regard de tous et où les exigences du corps et celles de l'esprit y sont constamment réprimées.
le jeune narrateur, Albert Dervelle, est le neveu de Jules et il nous conte son enfance entre un père médecin accoucheur, une mère près de ses sous et une servante, Victoire, aux petits soins pour lui.
L'oncle Jules est parti à Paris durant six années et ce laps de temps constitue une énigme et suscite toutes les interrogations, car on n'a jamais su ce qu'il était allé faire aussi loin du village. Pourquoi est-il parti et pourquoi ne sait-on rien de sa vie là-bas, et surtout pourquoi revient-il après six années ?
le passé de l'abbé Jules est alors évoqué, un personnage habité par tous les défauts, tous les vices, tous les crimes, toutes les hideurs, et finalement tout le mystère. le narrateur nous présente sa grand-mère devenue veuve encore jeune avec trois enfants, son père, sa tante Athalie morte à 18 ans et son oncle Jules, un être déjà sournois, tracassier et cruel que sa mère traitait d'Antéchrist. Mais ô miracle et indéchiffrable énigme, il décide d'entrer au séminaire, lui qui s'était laissé guider par son goût des mystifications excessives et des sacrilèges bravades ! Peut-être gardait-il au fond de son âme l'impérissable germe d'une éducation chrétienne ?
Remarquée au séminaire, « sa grande carcasse dégingandée accusa davantage ses angles brusques, ses saillies grimacières, et jamais elle ne connut l'onction des gestes lubrifiés, cette douceur aigre, ces caresses venimeuses, cette tortueuse souplesse, ce silence plein de chuchotements des sacristies et des confessionnaux. » Tant et si bien qu'il éveilla le soupçon d'être l'apôtre de l'hérésie future !
Doté d'une mémoire prodigieuse et de brillantes qualités intellectuelles, iconoclaste, l'abbé Jules ne ressemblait pas aux autres séminaristes et n'aimait point ses condisciples ayant flairé l'ordure des amitiés suspectes, et dédaignait les jeunes gens en général qui selon lui « apprenaient la foi comme on apprend la cordonnerie et cachaient sous des dehors soumis et dévots, les appétits grossiers du cuistre. »
Devenu secrétaire de Monseigneur, il déclarait « avoir donné au doux corps du Sauveur le lit fangeux d'une âme sacrilège !... car il avait désiré la femme de son prochain et soufflé la débauche au coeur des jeunes filles! » Exerçant autour de lui une tyrannie implacable il n'allait pas sans une gaieté sinistre, éprouvant un besoin grossier et pervers de se divertir en terrorisant les autres dans la fièvre stérile du caprice. Avec de très brillantes qualités intellectuelles, il n'était rien et avec une activité incessante, il ne cherchait rien : avec une énergie féroce, il ne voulait rien sauf alimenter des esclandres avec le vicaire ou l'évêque qui le rappelait à l'ordre.
Un jour en chemin il rencontre une belle jeune fille, une paysanne saine et forte « dont une partie des jambes et des pieds sortaient nus d'un court jupon de bure dont les plis lourds accentuaient la cambrure puissante des flancs. Sa poitrine n'était protégée que par une chemise de grossière toile flottante qui laissait voir par un large bâillement la rose nudité d'un buste souple et fort et deux seins énormes, plus splendides que ceux des déesses de marbre. » Il n'en fallut pas plus pour que notre abbé dans un moment de folie furieuse tout étourdi par ce spectacle ne sombre dans un délire concupiscent et se jette sur la pauvre Mathurine. « Malgré lui, l'impure obsession de la femme revenait et s'associait à la honte…et son esprit redevenait l'esclave de la chair. »
Ses lectures bien souvent lui apportent des images impures, impossibles à chasser et qui dansent devant ses yeux, l'arrachent au livre pour le plonger dans une suite de rêves obscènes. Constamment il est la victime de la révolte charnelle de ses sens déchainés et sent en lui des choses qui l'étouffent et qui ne peuvent sortir.
Devenu curé de Randonnai et le précepteur provisoire d'Albert, il lui fait détruire tous ses livres de classe et lui résume sa pensée : « La nature, ce n'est pas de rêver, c'est de vivre. Et la vie ce n'est pas d'aimer, c'est de prendre. » Provocateur, il lui fait part de sa révolte : « j'en ai assez de porter cette ridicule robe, de faire des simagrées plus ridicules encore que ma robe, de vivre comme un esclave et comme un castrat. » C'est par des tirades d'un anarchisme vague et sentimental qu'il prépare Albert à affronter le baccalauréat puis la vie. Il entreprend alors de totalement désorganiser sa paroisse durant dix années. C'est là qu'ayant reçu un pécule en héritage, il vend tout ce qu'il a et part pour Paris. On ne saura jamais rien sur ce séjour dans la capitale jusqu'au jour où sera mis au bûcher selon ses dernières volontés la malle ramenée de ce voyage et qui ne le quittait jamais dans la propriété des Capucins qu'il acquit à son retour. Une propriété vouée selon la population aux diableries, à la constitution d'une bibliothèque démentielle pour ne pas dire satanique, au feu, à l'esprit démoniaque et aux farces de l'abbé jusque dans son testament qui perpétue jusque dans la mort une vie d'impiété, d'ingratitude, de désordre et de mystification.
Publié en 1888, cet extraordinaire roman relate les agissements d'un prêtre hystérique et blasphémateur en révolte contre l'Église catholique romaine et contre une société bourgeoise provinciale qu'il juge étouffante et oppressive face aux exigences de la chair. L'abbé Jules Dervelle, érotomane et ascète à ses heures, grand corps gauche doté de trop d'énergie, sera déchiré toute sa vie entre les besoins de sa chair et ses voeux de prêtrise, lui dont on douta toujours qu'il eût un coeur sous la soutane.
Un roman puissant, tour à tour jubilatoire et noir, écrit dans un style somptueux. Un chef d'oeuvre d'impertinence.


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