Fayard [corriger]

Faut reconnaître le travail colossal, des centaines de références aux textes saints, citations d'ecclésiastes, à partir desquelles d'une part il souligne une Eglise trop bruyante et trop sociale, en train de perdre le sens du sacré (sens auquel peut difficilement accéder ma piètre foi de pratiquant non (peu) croyant, chorale oblige!), d'autre part il loue la prière, la force du 'Grand Mystère' (?) pour les moines, pour tous ceux qui souffrent.



J'ai bien aimé le début (Le silence est difficile mais il rend l'homme capable de se laisser conduire par Dieu), j'ai même eu de l'empathie et de la compassion pour ce nostalgique intégriste, partageant avec lui les bienfaits de la méditation (Thich Nhat Hanh me sied mieux) et considérant le silence comme une richesse au même titre que l'eau ou l'air qu'on respire.



C'est amusant de constater que ce cardinal, prônant silence et humilité produise un tel bavardage, un rien présomptueux!



Ca me rappelle une petite blague ;-)



C'est un gars qui a fait le voeux de se retirer dans un couvent, mais un truc très dur, dans les montagnes au sud de la France. Les règles sont très strictes, silence absolu sauf une fois par an, il peut aller trouver le père prieur et dire trois mots.

A la fin de la première année, il entre et dit: 'nourriture pas bonne' puis sort et une année se passe.

A la fin de la deuxième année il entre et dit: 'lit trop dur' puis sort et une année se passe.

A la fin de la troisième année il entre et dit: 'chambre trop froide'.

Alors le père prieur en colère: 'Dites, je commence à en avoir marre, depuis que vous êtes ici vous n'arrêtez pas de vous plaindre!'

J’ai lu cette semaine Demain Disparue de David Coulon, un roman sombre et assez angoissant !

Lif et Romuald, un jeune couple sur le point de se séparer, a accepté l’invitation à dîner de leurs amis Antoine et Marie, malgré la tempête qui s’annonce. Déjà intrigués par cette invitation de dernière minute, ils sont encore plus surpris à leur arrivée de trouver le village de campagne désert, le fils de leurs amis (un petit garçon de sept ans) absent, et leur amis en compagnie de deux adolescents Joris et Ludmila, voisins d’Antoine et Marie. Dans cette ambiance bizarre, Lif commence à se demander pourquoi ils ont réellement été invités et comment va se passer cette soirée si étrange….

Je ne vous en dirais pas plus sous peine de spoiler le récit, mais je peux quand même vous avouer que j’ai été vraiment surprise par l’enchaînement de l’histoire !! L’auteur nous parle de plusieurs thèmes d’actualité auxquels je ne m'attendais pas du tout en lisant la quatrième de couverture. Il y a énormément d’action, aucun temps mort, un climat très anxiogène en résulte, et le récit est du coup très addictif, on a du mal à s’arrêter tant on a envie de connaître la suite. Suite qui m’a laissée bouche bée !! Un bémol peut être pour la fin que j’ai trouvé trop rapide et “facile”.

En résumé, ce fut une lecture très originale, qui m’a permis de partir à la découverte d’un auteur que je n’avais encore jamais lu.

Pas grand-chose à dire de ce premier roman, écrit en 2001 par une adolescente de 17 ans, devenue enseignante de lettres.



C'est une histoire d'amitié qui vire au drame entre Charlotte et Charlène, un scénario classique, que j'ai trouvé maladroitement exploré autant dans sa construction que dans son écriture. On pourra lui opposer la jeunesse de l'auteure... Je suis peut-être trop âgée pour m'identifier aux personnages .