Une année après la Peste de Camus ou des décennies avant le Fléau de King, la Terre est de nouveau frappée par une épidémie qui semble faire simplement disparaître les habitants. Les bonnes vieilles habitudes s'effacent, comme fermer à clef, jusqu'à que de nouvelles peurs nous contraignent à remettre les verrous le soir. On retrouve ce même renversement de situation de ces nouvelles sociétés aussi dans le Fléau d'ailleurs
Je trouve toujours très intéressant ces ouvrages post-apocalyptiques écrits à une autre ère que la mienne. Ici, Ish est désespéré par l'ignorance et la paresse de ces congères, alors qu'il tente, en vain, de rallumer la connaissance encyclopédique humaine. Mais a-t-il raison dans le fait que cette perte est irrémédiable pour l'humanité ? Reste-t-il cette conscience humaine la capacité d’empêcher la science de se consumer et, comme l'allumette, de s'éteindre à jamais sans pouvoir être rallumée ?
Je me suis posé la question si c'était vraiment une mauvaise chose, mais mes connexions neuronales n'ont pas trouvé la réponse, celle qui conviendrait en pareille époque...
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Première incursion dans le monde de Bradbury.
Quel retour de flamme!
Fahrenheit 451 est un des romans qu'il faut avoir lu au moins une fois. Le relire et s'en imprégner.
L'époque à laquelle a été écrite ce roman est encore marquée et traumatisée par les autodafés des années 30 et Hiroshima et Nagasaki.
Que dire d'une société qui brûle les livres, qui inhibe toute pensée créatrice et qui, sournoisement, pousse à ne plus s'interroger ?
Les livres véhiculent la pensée des hommes.
Lisons, analysons et ensuite gardons, trions, donnons, échangeons ou vendons mais surtout ne brûlons!
Brûler un livre, c'est aussi se brûler soi-même.
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