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Autrement [corriger]

Créée en 1975, Autrement est une maison d`édition spécialisée dans les ouvrages de sciences humaines, les essais et documents et la littérature. La maison d`édition a pour ambition de publier des ouvrages qui portent un regard neuf sur le monde. Autrement a toujours porté un intérêt particulier aux visuels de ses ouvrages et a toujours veillé à apporter une touche de créativité à sa ligne éditoriale.

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Inconnu à cette adresse

Une nouvelle parfaite, rédigée en 1938 par Katherine Kressmann Taylor, novelliste américaine , sous la forme d'échanges épistolaires , durant quelques mois, entre 2 amis marchands d'oeuvres d'art associés.

Nous sommes en : 1932-1934.



Max Eisenstein est juif et reste à San Francisco où il tient une galerie d'art. Martin Schulse a préféré rejoindre Munich avec sa famille. Ils s'ecrivent et relatent leurs impressions sur les changements en cours en Allemagne.



Or la Bête n'est pas loin !

En quelques missives, telles que des personnes sensibles et cultivées pouvaient en ecrire, tout est ressenti , tout est dit. La tension dramatique augmente rapidement jusqu'à atteindre un point de rupture.



Vite lu, réaliste et percutant !

Est-ce du passé ?

mais la Bête sous diverses formes continue de roder et sévir....

Et elle peut être en nous, si l'on n'y prend garde.



Donc 5/5.
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La grande course de Flanagan

Un très grand roman, à l'image de la course qu'il décrit. Si le point de départ est le lancement d'une compétition censée emmener 2000 participants de Los Angeles à New York, les thèmes abordés vont bien au-delà de la course à pied : persévérance, entraide, misère sociale et volonté d'en sortir... C'est un roman truculent, truffé de rebondissements, aux personnages attachants et à l'humour délicieux. Un must read.
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Nétotchka Nezvanova

Nétotchka Nezvanova de Fedor Dostoïevski

Son père était mort quand elle avait deux ans, elle n’en avait aucun souvenir. Sa mère s’était remariée par amour avec Egor Efimov, musicien, violoniste peut-être génial ( il avait joué de la clarinette dans l’orchestre d’un riche propriétaire)mais hélas alcoolique et probablement fou. Tout ce qu’elle sut sur lui, c’est B. qui le lui raconta. Elle n’apprît que tardivement qu’il n’était pas son père bien qu’il s’en occupait comme s’il l’était. Son premier vrai souvenir avec lui fut le jour d’une violente dispute entre sa mère et lui, quand la tension retomba, il la prit sur ses genoux, lui caressa la tête et elle se blottit dans ses bras, de ce jour, elle l’aima. Elle comprit également très jeune que dans cette famille il y aurait « une sorte de malheur éternel » et que c’était sa mère la responsable. Leur appartement, un grenier, était minable et juste en face il y avait une superbe maison dans laquelle elle imaginait des fêtes perpétuelles. Anna, car c’était son nom, rêvait souvent qu’à la mort de sa mère, son père l’emmènerait dans un bel endroit où ils seraient heureux. Quand sa mère voulait être gentille elle l’appelait Nètochka, Anna était touchée. Mais pour une mystérieuse raison, elle avait définitivement pris le parti de son père qui, un jour ouvrit une boite fermée à clé et lui montra… un violon, son violon. Il était persuadé d’être le meilleur violoniste aussi quand un virtuose vint jouer à l’opéra, il voulut l’écouter, savoir…



Nétochka va grandir dans un milieu pauvre et artistique, puis découvrir sa vocation quand elle sera recueillie. On retrouve toute la psychologie de Dostoïevski dans ce roman bien qu’elle s’exerce dans un milieu plutôt inhabituel pour lui. Roman publié en plusieurs fois, inachevé ( au milieu d’une phrase)juste avant que Nétochka quitte l’enfance.

Un peu déçu par ce roman, autant j’ai apprécié le Dostoïevski que j’admire dans cette première partie avec des personnages torturés, dans les addictions et les doutes, autant la suite m’a paru bien mièvre à la limite de l’ennui. Peut-être manque t il une forme de conclusion?
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