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🎀 COUP DE COEUR 💛



« J’entends les mouettes, le fracas des vagues. Sur ma peau, l’humidité et le sel. Un dernier grain de sable roule entre mes doigts. Une dernière pensée pour toi. »



Je découvre la plume de cette autrice à travers les yeux d’Angélique et de Sarah, et quelle magnifique découverte qui s’est transformée en coup de cœur ultime ! J’ai été totalement happée et séduite par cette lecture on ne peut plus captivante.



Cette histoire, c’est celle de deux jeunes filles, que la vie n’a pas épargnée, et qui vont se rencontrer, se trouver, se découvrir et s’aimer. D’un amour si profond, si doux, si pur, qu’il m’a, en tant que lectrice, touché en plein cœur. Tellement de souvenirs qui refont surface, impossible de ne pas comparer notre enfance à la leur, à leurs péripéties, à leurs peines, à leurs joies.



Jusqu’au jour où Sarah disparaît, à l’âge de 15 ans, sans que personne ne sache ce qui lui est arrivée. Un drame qui va mettre tout le pays en émoi, suscitant toutes les pistes possibles et inimaginables, et alors, un suspect est arrêté, et bien qu’il clame son innocence au moment des faits, il sera emprisonné durant plusieurs années faisant face à des preuves accablantes.



Ce roman se compose de deux faces, comme les cassettes audio de l’époque. J’ai adoré replonger dans l’univers des années 90, les références aux chansons, les magazines pour adolescentes abordant les posters de nos idoles, les walkman qui nous accompagnaient partout. Tant de souvenirs qui ont bercé mon adolescence, et c’est avec une facilité déconcertante que je me suis projetée avec « Les Désenchantées ».



Une histoire d’amitié incroyable, qui semble résister à toutes les tempêtes. Ce soupçon d’amour qui arrive à lier deux êtres diamétralement opposés et pourtant, c’est dans cette différence qu’elles ont réussi à puiser leur force.



Une ode à l’amour qui ne se meurt jamais, et la croyance d’une confiance inégalable.



« Si je dois tomber de haut, que ma chute soit lente, je n’ai trouvé le repos, que dans l’indifférence … »


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Je me souviens d’avoir été irrité en lisant Les vagabonds du rail de Jack London. Ce récit de ses frasques de jeunesse à travers les Etats-Unis -malgré de très beaux passages- tournait trop autour de son nombril. Il faut parfois un décalage entre le réel et le récit pour créer l’étincelle. C’est justement ce que Jack London parvient à faire dans L’appel de la forêt. Il s’inspire de son voyage dans le nord canadien auprès des chercheurs d’or, mais prend comme héros un chien. Et pas n’importe lequel. Buck! Un toutou magnifique vivant comme un pacha dans une propriété bourgeoise, capturé puis vendu comme chien de traineau à des milliers de km. Un parcours épique non dénué de danger: il tâtera de la bêtise et parfois aussi de la cruauté des hommes, sentira la morsure du froid, celle des crocs de ses semblables, celle du fouet des conducteurs de traineaux. Mais le grand large n’est pas que souffrance,

c’est aussi l’exaltation des grands voyages, la camaraderie entre chiens, le dévouement pour l’humain qui sait le mériter, et au delà un avant-goût de liberté. Jack London nous rend cette vie de chien épique, émouvante, dramatique, le tout sans jamais céder à l’anthropomorphisme. On peut se passionner pour une vie de chien comme Jack London a s’est passionné à l’inventer. Après tout le parcours de Buck n’est pas différent de celui de Jack London, autant auteur que grand voyageur plus que nul autre tenté par l’appel du sauvage.

Changer l'eau des fleurs, c'est un livre qui se passe dans un cimetière, Violette Toussaint (oui le nom du personnage colle très bien au lieu) est la gardienne du cimetière et elle n'est pas arrivée là par hasard...



Violette c'est cette jeune femme que la vie a malmené, orpheline de naissance puis mariée à Philippe Toussaint, sa vie n'a rien d'un conte de fée (sauf peut être la méchante belle mère) jusqu'au jour où elle donne naissance à Léonine, sa fille, son bonheur. Sa vie va alors changer, elle qui n'a jamais eu de mère va prendre son rôle au sérieux, grâce à Léonine elle va découvrir des sentiments jusqu'alors méconnus, celui d'aimer, de vivre, de profiter, de protéger, d'apprendre, de donner...Supporter son triste quotidien de garde barrière, son mari absent et menteur tout ça n'a plus d'importance sa vie aujourd'hui c'est Léonine.



Un jour tout bascule, je ne peux pas vous en dire plus sans vous gâcher la lecture..



Philippe qui porte clairement le mauvais rôle dans le livre va finalement nous conduire à la vérité, celle que l'on imagine pas mais que l'on a besoin de connaître, comme Violette. Bien ficelée comme d’habitude rien n'est laissé au hasard, tout est lié. Et vous n'êtes pas prêt!!



C'est finalement en gardienne de cimetière que Violette va trouver l'apaisement, entourée d'absents et au contact de ceux qui restent Violette va s'épanouir dans son jardin…



Ce livre, c'est l'espoir, c'est croire encore au bonheur quand la vie vous donne des coups.



Tous les personnages du livre ont un rôle important, chacun apporte quelque chose à l'histoire de cette triste vie qui nous émeut à 1000 %.



J'ai adoré ce livre, découvrir la vie d'un cimetière telle qu'elle est décrite ici m'a beaucoup plu, j'ai ri, j'ai pleuré et dernièrement lorsque je suis allée me recueillir j'ai espéré croiser Violette à l'entrée du cimetière, j'aurais voulu pousser la porte de sa cuisine, lui raconter ma peine.



Merci Valérie Perrin pour ce roman sublime, je ne suis pas prête de l'oublier, tout comme les 2 autres ❤