Comment j'ai pu passer à côté de ce bijou tout ce temps ? C'est un roman indispensable, un morceau du mur, une brique jetée à la face du monde, un monument de sensibilité et d'intelligence de l'humain. Froid dans le dos il fait, annonçant la réduction du texte avant l'heure jusqu'à l'élimination totale par le feu de l'information et du livre...
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Ouvrage poétique parsemé de quelques belles trouvailles, j'ai parfois l'impression que le jeu avec la langue est trop poussé et je perds souvent en compréhension, j'ai tendance à décrocher. Il n'en reste pas moins qu'on est là face à un objet assez étonnant, voire inédit, l'auteur fait d'objets du quotidien de véritables poèmes.
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Il y a certes bien des fulgurances géniales ou profondes, le thème est très fort, mais, cette quête évidente du roman philosophique le rend un peu pesant dans le style et dans le rythme, à mon goût. Ton descriptif, explicatif, didactique aidant, la monotonie s'installe et, au milieu du roman, j'ai eu moins envie de poursuivre. Sans doute voulu par le grand Camus, la souffrance continue des hommes ayant en soi quelque chose de profondément monotone. J'avais adoré l'Etranger, lu au moins deux fois.
Mais au milieu de La Peste, j'ai mis le livre en pose (temporaire?), lui préférant l'excellente récente mini série qu'il a inspiré et qui a ajouté, avec beaucoup de bonheur, dans l'intrigue originale des ressorts et des personnages captivants.
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