AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Sceptre [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Dernières critiques
The Ministry of Time: One of the Observer's..

[Lu en anglais]

Une jeune femme, travaillant pour le gouvernement, est nommée pour une mission particulière : être un agent "passerelle" entre un homme, le commandant Gore (ramené du passé) et l'administration anglaise. Il revient du XIXe siècle, lorsque l'empire britannique était à son apogée, et doit s'adapter au monde moderne.

En chemin, ils deviennent tous deux amis, et plus encore. Mais soudain, Gore découvre que le ramener dans le présent n'est pas seulement à but philanthropique, mais a un point plus stratégique. Et qu'il n'est pas sûr d'être d'accord avec les manigances du gouvernement...



Il y a beaucoup de bonnes choses dans ce livre. Premièrement : le voyage dans le temps. J'adore les bonnes histoires de voyage dans le temps, et ici, toutes les cases sont cochées ! Ensuite, la romance. Ce n’est pas le trope principal de l’histoire, mais elle s'installe petit à petit. Et enfin, l'écriture. C'est drole, intelligent et intéressant. C'est très "britannique" aussi, un humour et des références très particulières. Avec parfois quelques longueurs toutefois. Et même si j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages, j'ai quand même tenu bon !
Commenter  J’apprécie          00
Au-Dedans

Un coup de cœur.



Mon libraire l'avait mise en avant et je me suis laissée tenter par la couverture et le dessin...



Incroyable. J'ai adoré. Tout. La poésie. L'histoire. Le coup de crayon. C'est un roman graphique qui vaut le détour ! Je le recommande autour de moi.



J'ai passé un super moment avec cette lecture et j'espère que nombreux seront ceux qui auront aussi ce plaisir.
Commenter  J’apprécie          00
Un hiver de glace

Je m’suis encore fait avoir par Gallmeister et les aguicheuses couvertures de sa collection Totem.



Persuadé d’avoir chopé le dernier né de Daniel Woodrell, Winter’s Bone n’est en fait qu’Un hiver de glace. Ce titre avait déjà été publié chez Rivages en 2007 et la maison à la patte de loup, ne se fatigue pas beaucoup pour cette réédition puisqu’elle nous propose la même traduction de Frank Reichert. En somme, un gros copié avec une belle illustration de couv’ balancé dans les rotatives, puis sur les étalages et v’là donc le feuillu dans ma besace.



Bon faut dire que les signaux étaient au vert aussi. Gallmeister, quand ils publient du ricain, c’est souvent très bon. Et puis Woodrell quoi.

Sur que c’est pas le plus joyeux de la bande et ses histoires sont aussi noires que les fesses d’une taupe.



J’avais vraiment aimé La mort du petit cœur, tout aussi torréfié, peut être plus soutenu sur le rythme, j’ai trouvé que c’est ce qui manquait à ce récit. Même si l’on adore lire les passages contemplatifs de l’auteur ça traine parfois un peu la papatte dans les Ozark et si on adore y trainer entre connaisseurs (coucou Kirzy, Isidore, Yaena) vaut mieux faire gaffe ou on fout les panards car la montagne aussi vaste qu’elle soit, c’est propriété privée chez les rednecks. Et allez pas me chercher des noises à des gros shlagos tous pleins de métamphétamine ok ?



Jessup, ca ressemble à un nom de soda, et pourtant c’est l’sobriquet du père de famille, un as des fourneaux, mais pas du genre de ceux qui passe à Top Chef. Ces fournées à lui, rapportent un max de blé mais pas pour leurs qualités gustatives. Plutôt celles qui te tiennent éveillées 48h minimum, avec une grosse confiance en toi et une tachycardie qui va avec… D’la bonne grosse métamphétamine de bouseux.

Alors l’Jessup, y laisse femme cinglée et enfants vivoter dans une bicoque qui a connu de meilleurs jours et promet de revenir avec un tas de fric.. Du coup la maréchaussée explique qu’il a hypothéqué sa maison pour payer une caution en l’attente de son procès. Aïe.



Heureusement qu’il y a Ree. L’ainée. Et puis comme on est perdus dans la montagne et livrés à soi-même, la famille ça veut dire quelque chose, non ? L’omerta pousse tout ceux qui vont au poste à avoir la même habitude que Charlie Chaplin. Surtout quand ton arbre généalogique ressemble à un poteau, et que la quasi-totalité des gens du cru s’appellent comme toi, n’est-ce pas ?



Ça, c’est ce qu’on verra… Enfin ce que vous verrez car moi j’ai vu et j’ai kiffé.



Du noir, dans les Appalaches, des drogués, un pitch qui sent le cramé dès le début, l’hiver mordant qui arrive et une héroïne badass, le tout mené par un scribe qui sait faire. Que demander de plus pour nous bousculer le quotidien ??!



Commenter  J’apprécie          1810

{* *}