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Le Trône de Fer - Intégrale, tome 4 : Un festin ..

À chaque tome de GOT, j'ai la même sensation : celle d'avoir vieilli de 10 ans le temps de le lire... l'histoire avance, lentement mais sûrement, mais lentement.

Je trouve intéressant et malin le choix de l'auteur de concentrer ce tome sur une moitié des personnages simplement, pas d'autre choix que de continuer la lecture de la saga pour retrouver les autres protagonistes. Mais ça a un côté assez frustrant tout de même, car cela nous sépare temporairement de certains éléments significatifs de la sage (par exemple les Autres, qui sont totalement absent de ce tome).
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Journal d'Anne Frank

Le journal d’Anne FRANK.



J’ai lu il y a environ deux ans le livre de Lola LAFFONT : « Quand tu écouteras cette chanson », récit d’une nuit passée par l’autrice dans l’Annexe, cache de la famille Frank, du 12 juin 1942 au 1er août 1944 à Amsterdam, et devenue musée. Cette narration m’a rappelé la lecture du journal d’Anne, lu, il y a des décennies. J’ai donc rouvert ce livre. Je ne me souvenais plus que des grandes lignes de l’infortune subie par cette famille et les quatre autres réfugiés.



Cette édition a subi quelques rajouts et comporte quelques photographies de la famille de l’autrice. Cette dernière est une toute jeune fille,d'origine juive, âgée de treize ans lorsqu’elle débute sa correspondance, son journal intime destiné à son amie imaginaire, Kitty. Ces écrits relatent l’enfermement, la vie en captivité de huit personnes, qui pour fuir le nazisme ont passé, plus de deux années dans une annexe, sise derrière l’entrepôt d’épices, propriété d’Otto Frank, le père de famille. Nous compatissons à ces mois de vie en autarcie, pas de sortie dans la rue, impossible d’aller à l’école, au lycée, faire les courses, veiller à ne faire aucun bruit au cours de la journée, vivre clandestinement. Une horreur et à l’horizon, le bout du tunnel avec la fin de la guerre et la reprise d’une vie normale…. C’est le rêve de Anne, une illusion ! ! ! cette jeune fille, très mûre pour son jeune âge, nous raconte son quotidien et exprime tous les sentiments ressentis au cours de ces longs mois dans cette cache. La promiscuité, le déroulement de tous ces longs jours, l’absence de soleil, l’amour, l’amitié, plus de deux ans de vie secrète dans la vie d’une jeune adolescente en devenir de femme... je vous laisse découvrir ses notes, ses espoirs, son courage...



Malheureusement, suite à une dénonciation, le groupe de réfugiés sera arrêté et tous seront déportés dans les camps nazis, Auschwitz, Bergen-Belsen où elle mourra du typhus, quelques cinq mois avant la libération du camp par les alliés. Un seul survivant reviendra de cet enfer, Otto. C’est lui qui sera à l’origine de la publication de ce journal intime. Son épouse et ses deux filles ne survivront pas aux pires sévices exercés sur toutes les victimes des nazis. Cette jeune fille laisse un vibrant témoignage de sa longue détention. Je vous souhaite une bonne journée et de belles lectures.

( 29/04/2024).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Paris est une fête

Une édition revue et augmentée (grâce a des notes manuscrites de l’auteur) avec une introduction de Sean Hemingway, son petit fils et un avant propos de Patrick Hemingway, le fils de sa 2eme épouse.



Au cours de l’été 1957, Ernest Hemingway commença à travailler sur « Les vignettes parisiennes » (titre original de l’ouvrage), mais « Paris est une fête » ne fut publié qu’en 1964 à titre posthume, 3 ans après son suicide. Il est entièrement consacré aux souvenirs qu’il garde de ses années de résidence parisienne avec sa première épouse Hadley dans les années 20. Les nouvelles semblent dans leur majorité autobiographiques, même s’il indique qu’elle peuvent être considérées comme une œuvre de fiction.



Un recueil de nouvelles tel des instantanés de vie sur ses rencontres et ses relations avec des écrivains, tels Ezra Pound, James Joyce, Francis Scott Fitzgerald ou Gertrude Stein, cette dernière semblant avoir eu une forte influence sur le style d’Hemingway. Bizarrement il ne fait état d’aucune rencontre avec un écrivain français.



Il y est principalement question d’écriture, mais aussi des livres qu’il empruntait à la librairie de Sylvia Beach, de peinture et d’art en général. On apprend beaucoup sur sa méthode de travail, détaillée tel un rituel, et sur les lieux qui lui servaient de « bureau », essentiellement des troquets et principalement celui de La Closerie des Lilas, son préféré.



Écrivain pauvre dans ces années la, c’était pourtant avec sa femme un passionné de courses hippiques car ils gagnaient grâce à de bons tuyaux. Mais les courses lui prenant un temps précieux, il finit par les abandonner. Il aimait aussi la boxe, et le ski qu’il pratiquait en couple.



Paris a été pour l’auteur un lieu exaltant et crucial de beauté et de lumière, d’histoire et d’art, dans lequel il nous entraîne dans son sillage tel un guide. Des récits joyeux ou mélancoliques où se glissent quelques pointes d’humour.

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