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Adieu à Berlin

I bought this book in Berlin, and read it while there. Christopher Isherwood was an incredibly keen observer, even at a young age. His timing for living in Berlin could hardly have been better for an author or worse for a young man trying to mix with elements of society who were in the process of being monitored, arrested, tortured and killed. It was truly the best and worst of times. To understand the dark clouds forming over Germany in the 1930s, it would be difficult to do better than reading Goodbye to Berlin.
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Retour au collège

Dix ans après avoir quitté le collège, Riad Sattouf décide de vaincre le traumatisme du passé en réalisant une BD. Pour cela, il va choisir d'aller dans un établissement parisien réputé, lui qui était dans un collège ZEP à Rennes.



Après avoir recueilli les autorisations auprès du ministère, le parcours ne va pas être simple. Il va falloir convaincre le chef d’établissement de la pertinence de la démarche. Il va falloir que celui-ci, avec son adjoint, trouve la classe qui sera le point de chute du dessinateur. Riad Sattouf veut retrouver l'ambiance d'une classe de troisième. On lui faire découvrir la ,pire classe de cet établissement huppé. Mais il faut aussi l'accord des enseignants car ce n'est pas rien d'accepter d'avoir quelqu'un en observation au fond de la classe pendant le cours.



Riad Sattouf va nous faire partager toutes ses émotions face à ce retour dans un milieu qui'l a vécu comme hostile. Il sera fébrile comme un élève avant d'aller en cours. Il va devoir se faire accepter par les professeurs mais aussi par les élèves, il est vrai qu'il a juste une dizaine d'années de plus qu'eux.



Riad Sattouf s'attache autant à décrire le comportement des collégiens mais aussi celui de ceux qui dispensent les cours. Il nous donne à voir les relations entre les différents groupes de la classe. Même s'ils sont issus de milieu favorisé, les collégiens arrivent à créer une hiérarchie entre eux : les grands et gros riches contre les seulement aisés.



Tous les clichés vont défiler : les beaux et les moches, les grands et les petits, les dragueurs, les filles à draguer, les autres. Tous ces groupes constituent le microcosme de la classe. il en sera de même pour les professeurs. Riad Sattouf va les croquer du fond de la salle. Il va analyser les relations entre les maîtres et les élèves. Les cours sont plus ou moins intéressants ou les élèves sont plus ou moins intéressés. On a le droit aux potaches près à tout pour perturber le déroulement du cours.



Peu à peu les uns et les autres vont se confier au dessinateur, les professeurs les voyant comme un confident, un point d'appui et les élèves l'intégrant progressivement à leur groupe.



Riad Sattouf propose un graphisme simple, épuré sans bord de cases et uniquement en noir et blanc. Peu de détails, juste des situations de dialogues et un travail plus précis sur les expressions des visages. Les dialogues sont très importants et donnent tout le sens à ce récit.



Riad Sattouf a choisi de placer son histoire dans un collège huppé pour éviter la caricature des collèges d'éducation prioritaire. Il ne tombe pas dans la stigmatisation des banlieues mais il montre des adolescents de milieux aisés avec des comportements souvent similaires à ceux des autres collégiens. On voit que la violence et le harcèlement ne sont pas le domaine réservé des établissements défavorisés.



Lecture plaisante d'un roman graphique qui préfigure en partie le film réalisé par Riad SattouF quelques années plus tard, Les Beaux Gosses", avec Vincent Lacoste comme acteur principal.
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Profession producteur

- Ce que ce livre m’a apporté, ce qui m’a plu -



Le parcours de création cinématographique de Marin Karmitz m’a beaucoup intéressé. Il est intrinsèquement lié à un parcours de vie, des valeurs, une vision particulière du cinéma, de la création et son accompagnement et soutien.



J’ai été très intéressé par l’expression de sa vison du métier de producteur avec une approche très détaillée, argumentée, étayée de nombreuses situations concrètes. J’ai aussi bien aimé qu’il prenne le temps d’en exprimer de très nombreux aspects : techniques, humains, artistiques, économiques, éthiques, historiques, politiques.



Déçu que le livre ne soit pas d’une forme qui fasse vivre le propos en conversation avec des questions, réactions, écoute attentive faite de relances et rebond. La forme est donc celle d’une autobiographie très classique, chronologique pour l’essentiel. Mais ça n’est pas gênant une fois qu’on a renoncé à attendre la forme conversionelle annoncée en couverture.



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Critique plus globale



Livre évoquant aussi mes moments clés du milieu des années 90 et début 2000. Un livre qui comporte donc deux approches complémentaires même en le lisant maintenant.



1. L’intemporel.



Le parcours personnel et professionnel de MK est intéressant, avec l’écriture, la réalisation, la production, la distribution. Ses approches techniques, artistiques, éthiques, économiques, sociales, sociétales.



Il détaille sans langue de bois ses échecs et ses réussites, les multiples problématiques du métier de producteur, mais aussi de distributeur.



J’ai partagé en citation qq passages intemporels qui peuvent encore guider aujourd’hui une réflexion sur les enjeux de la production ou plus globalement de la création cinématographique.





2. La valeur historique.



Son positionnement très argumenté de l’époque sur le positionnement économique et éditorial du cinéma français est très intéressant à relire avec le recul de plusieurs décennies.



Certaines spécificités de l’environnement politique, économique, de ses réalisations et productions, sont intéressants à découvrir aussi pour ce que ça nous apprend de ces moments de l’histoire du cinéma.

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