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Le temps de l'innocence

Tout ce qui brille n'est pas d'or ...



Tel ces choses élégamment dorées pour mieux cacher leur toc originel, la société new yorkaise cache son manque de noblesse sous de la dorure toujours plus grossière.



J'ai eu du mal à entrer dedans au départ, notre siège pour le voyage est la tête de Newland Archer, issus de 2 familles si importantes que le nom de jeune fille de sa mère est devenu son prénom, on ne voudrait pas oublier un si important lignage n'est-il pas?



Au départ touchant dans son refus des conventions sociales de NY et son recul sur ses règles ridicules, je veux dire s'être débarrassé du joug royal anglais pour devenir plus royaliste que le roi cela a un côté hypocrite teinté de pathétique assez savoureux, il devient au final assez agaçant dans cette hypocrisie visiblement thématique de ce livre.



Car même s'il se clame différent Newland est comme les autres, le traitement de la séduisante cousine par la bonne société le scandalise mais qu'une autre femme subisse les conséquences des actes de son mari et cela le dérange moins. Hypocrite, je le disais.



Son adoration pour sa fiancée qui se transforme en désintérêt dès qu'il voit sa flamboyante cousine aurait pu être la base d'une passion sans précédent terriblement touchante si elle n'était pas qu'une chimère a mon humble avis. Comme le toc cette passion brille et semble l'animer mais elle n'est pas d'or finalement.



J'ai conscience que je devrais éprouver de la compassion pour lui, c'est à mon sens le but de Wharton mais je n'en ai éprouvé aucune et je trouve même que la vie qu'il mène est bien mérité au final. Et la si innocente fiancée qu'il prend de haut tout le long du livre illustrant ce qui se cache sous la dorure.



Bref, une plongée cynique dans la bonne société new yorkaise pré crack boursier qui se gause de richesse et de de noblesse de sang quand leurs ancêtres n'ont fait que débouler sans un sous ni noblesse dans un monde sauvage et libre qui n'avait pas besoin d'eux.
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Maman dit que c'est ma faute

Merci à une abonnée de m'avoir fait découvrir cette auteure. J'ai commandé deux de ses livres sur un site d'occasion (2 euros les deux). Attention, il est important de prendre en compte le travail de Cathy Glass, soit assistante familiale avant de se lancer dans ces lectures.



En effet, on parle d'enfants mais qui malheureusement, ont vécus des situations parfois traumatisantes. Ame sensible s'abstenir donc ! Elle a donc été accueillante familiale pendant 25 ans et a décidé d'écrire, en respectant l'anonymat, bien entendu, le parcours des enfants dont elle a eu la charge. Elle est également mère de enfants.



Maman dit que c'est de ma faute (2015).



Cathy profite de son mois d'août pour prendre une pause bien méritée avec ses deux enfants âgés de 6 et 10 ans quand on lui confie l'accueil d'une fillette de 10 ans, Donna. Sa famille, suivie depuis des années par les services sociaux, ont placés provisoirement elle - même ainsi que ses deux petits frères. Le provisoire durera 14 mois.



D'abord perçu comme introverties, elle va vite remarqué que la petite fille était le souffre douleur de sa famille entière, à part pour son père et sa grand-mère. Sa mère la déteste et ne s'en cache pas ... Bref, Cathy découvrira au fil des mois que le quotidien de l'enfant était bercé de brimades sans aucunes joies qui font l'enfance.







Il est vraiment difficile d'imaginer que cette enfant a pu vivre dans ses conditions pendant des années et s'en sortir. L'occasion d'observer que finalement, cela devient une normalité pour elle comme le montre ses sentiments contradictoires quand elle fête pour la première fois son anniversaire et qu'on lui offre des cadeaux sans les lui reprendre.



Le petit plus que j'ai apprécié, c'est d'avoir un épilogue où l'on a des nouvelles de Donna une fois jeune adulte. Je ne spoile pas, bien sur mais si vous souhaitez découvrir ses livres, n'hésitez pas !


Lien : https://unefamillebretonne.b..
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Vingt mille lieues sous les mers

Mon 3ème Jules Verne et plutôt déçu pour le coup.



C'était le roman de Verne que je souhaitais le plus lire car le monde aquatique m'a toujours beaucoup attiré, surtout dans la fiction. Malheureusement, je n'ai ressenti que de l'indifférence pendant une grande partie de l'histoire. Alors que Le Tour du Monde en 80 jours et Cinq semaines en ballon étaient des aventures mouvementées qui m'ont donné le sourire, Vingt mille lieues sous les mers est un long voyage tranquille de 600 pages.

Certes, l'auteur nous décrit des environnements magnifiques et on a droit à un peu d'action et de suspens vers la fin. Mais il ne se passe pas grand chose et le roman est rempli de listes et d'anecdotes qui ont handicapés ma "lecture" plus qu'autre chose. On voit bien que Verne a du faire des recherches de malade pour nous sortir autant de détails, mais il y a trop de détails justement. Trop d'informations encyclopédiques inutiles qui rallongent le récit pour rien. 600 pages je rappelle.

Et à part le capitaine Nemo, aucun personnage n'est intéressant ou attachant. Le protagoniste et son servant Conseil (aucun effort sur le nom d'ailleurs) sont des plots. Je ne suis déjà pas passionné par les histoires de voyages, si en plus les personnages sont vides, ça ne m'aide pas à accrocher. Même si je vois très bien pourquoi ce livre a marqué son temps (clairement, ce genre de récit était nouveau à l'époque), je suis content de l'avoir écouté en livre audio (je n'aurai pas pu supporté une lecture par moi-même sur ce roman).



J'aurais voulu mettre 3 sur 5 (ce qui équivaut à un "sympa" pour moi), mais je ne peux pas mettre au-delà que 2,5 étoiles (moyen) et encore je pense être trop gentil.
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