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L'usage du monde

Ce livre est une référence dans le genre de la littérature de voyage. Il est vrai qu'il est très fourni et offre une vision originale, spontanée et "humaine" des pays traversés.

Toutefois, ce qui est dit de ces pays est largement daté. L'ensemble du récit est confus et répétitif. Il n'y a pas de ligne directrice à laquelle se raccrocher et une réflexion de fond est absente.

Je n'ai pas accroché à ce livre mais il y a de très beaux passages que je ne regrette pas d'avoir lu.
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L'usage du monde

1953, Nicolas Bouvier et son ami peintre, Thierry Vernet, la vingtaine tous les deux commencent un voyage qui deviendra un des plus célèbres de la littérature de voyage. Ils parcourent à bord d'un Fiat Topolino, les Balkans, l'Anatolie, l'Iran, l'Afghanistan jusqu'aux confins de l'Inde.



Les deux hommes se refusent tous les luxes sauf le plus précieux : la lenteur. Au grès de leur pérégrinations, c'est toujours avec beaucoup de curiosité et d'émerveillement qu'ils repartent de ces contrées, la mémoire remplie d'amitiés toutes neuves. On pourrait dire qu'ils font contre mauvaise fortune, bon cœur, quelles que soient les difficultés du voyage, ils s'en accommodent et font preuve d'un optimisme dans faille.

Pour Nicolas Bouvier la musique est souveraine et universelle, quel que soit le pays comme en Serbie où elle est une passion ; c'est un Sésame pour l'étranger, elle permet de fraterniser (avec un accordéon, un enregistreur audio et un répertoire de chansons fournis, les deux amis ne s'en privent pas).



Nous rêvons sur les traces d'Alexandre le Grand tandis que Bouvier pénètre dans ces cités millénaires : Téhéran, Ispahan, Chiraz, Kaboul... La plume enchanteresse, il y décrit les paysages et leurs couleurs, la nourriture et ses saveurs, ses odeurs, les rencontres, les gens et leur humanité.

A mille lieues de ce que représente le voyage à notre époque, Bouvier et Vernet ne font pas que passer, ils prennent le temps de connaître les gens, les lieux, de s'imprégner de la culture et des coutumes locales, cela leur arrive, parfois par contrainte, de rester plusieurs mois à un endroit. Ils travaillent également pour pouvoir financer la suite du voyage, cela leur permet de tisser des liens, de vivre l'expérience au maximum. Ce livre est d'une richesse incroyable, il est l'essence même du voyage. On apprend énormément de choses, on s'émerveille tout autant que nos deux compères dans ces lieux aux évocations mystiques et orientales. J'ai encore la tête pleine de tchâikhanes, de samovars, de recueils de Hafiz. Je me revois m'arrêtant dans ma lecture toutes les quinze pages pour notez des citations. Il existe des livres qu'on l'on quitte avec regrets, le livre de Nicolas Bouvier fait partie de ceux-là. Si je ne devais choisir qu'un seul récit de voyage, ce serait celui-ci !

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Dom Juan ou Le festin de pierre

Autant j’adore Molière, autant je n’aime pas cette pièce. Alors je me suis dit qu’en la lisant en BD, ça passerait mieux. Effectivement, c’est plus agréable mais, pour autant, je ne trouve pas que ce soit la meilleure pièce du sieur Poquelin. Peut-être parce qu’il y a un brin de fantastique avec la statue du Commandeur ? Peut-être parce que je déteste le personnage de Dom Juan ? Un peu des deux, très certainement. Sans compter qu’elle traîne en longueur…



Bref, cet album, très bien fait au demeurant, n’a pas réussi à me réconcilier avec cette pièce. Mais ce n'est pas la faute de Simon Léturgie car ses dessins collent à merveille au texte de Molière.



Voilà pourquoi je mets 5 étoiles.
Lien : https://promenadesculturelle..
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