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Un été en montagne

Un roman que j’ai débuté avec enthousiasme, curiosité que j’ai trouvé envoûtant même. Une femme revient après une longue absence provoquée par la première guerre mondiale dans un chalet de famille situé dans le Valais, très haut perché, isolé dans un paysage grandiose. Elle y a passé les plus heureuses heures de sa vie en compagnie de 5 autres personnes, des amis aujourd’hui disparus. Elle est plus que triste, malheureuse de leur absence, le lieu étant toujours pour elle, empreint de leurs rires et de leur bonheur partagé. Ces réminiscences la laissent hébétée, vide à l’intérieur, incapable d’évoquer les jours heureux trop douloureux.

Elle songe à redescendre dans la plaine après quelques semaines, lorsque deux femmes très british, engoncées dans leurs vêtements et leur éducation, se présentent à sa porte, épuisées, suantes, assoiffées et lui demande à boire et un lieu où se poser à l’ombre quelques instants. Toute heureuse d’échanger avec des humains, la narratrice, qui ne supporte plus les longues semaines de solitude, les invite à prendre un thé bienfaisant dans son salon. Mais quand elle revient avec son plateau, impatiente de faire connaissance avec ses hôtesses, ces dames dorment comme des bienheureuses durant des heures assisent sur le canapé.

Depuis lors, la narratrice s’enfonce dans les assauts de bonnes manières de ces deux femmes, qui s’avèrent être deux sœurs qui ont été de la « bonne société » puis ont drastiquement leur train de vie, devenues veuves de guerre. La narratrice se retrouve à leur proposé l’hospitalité pour tout l’été afin qu’elles échappent à l’atmosphère étouffante en plaine.

Le roman développe les relations cadenassées par les convenances apportées par les manières peu chaleureuses de ses hôtesses bien qu’enveloppantes, elle qui a un tempérament libre et chaleureux se retrouve prisonnière consentante.

Bien écrit certainement, le roman souffre d’une mauvaise relecture par un correcteur. Beaucoup de fautes d’orthographe et de casse. Sa lecture reste pour moi, déconcertante dans les derniers chapitres, car les rapports humains de la fin du XIXe début XXe son assez éloignés des us et coutumes des nôtres et ont provoqués chez moi, un certain scepticisme.

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