AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Livres populaires voir plus


Dernières critiques
L'épée de vérité, tome 1 : La première leçon du sorci..

Il y a vraiment tout un tas de chose à dire, sur un récit de 985 pages.



Dans un premier temps, même si l’écriture est un peu simpliste, je ne me suis pas ennuyée.



L’univers est très complet, bien décrit, je me suis complètement immiscée dans ce monde, en imaginant parfaitement les chiens-cœurs, les garns, le monde des morts… mais aussi comment il fonctionne. Tout est assez clair et complexe à la fois.



J’ai adoré le personnages de Zedd, qui est bourré d’humour.



Il y a aussi quelques personnages secondaires très intéressants, que ce soit du côté des méchants, que des gentils ! Ils ont une vraie personnalité.



Le passage de la Mord-Sith m’a vraiment surpris. Le personnage de Denna est complexe, detruit, torturé. Un tournant du récit que je n’attendais pas. Notre Héros prend une énorme claque, et évolue de manière considérable.





Alors si parfois la tournure du roman est un peu cliché, ou trop évident, cela ne m’a pas dérangé du tout. :)



J’ai hâte de lire le prochain tome.
Commenter  J’apprécie          20
Une saison pour les ombres

Je découvre par ce livre l’écrivain britannique R.J. Ellory.

Un scénario sombre avec une intrigue à huit clôt dans la froide et triste ville de Jasperville, au nord-est du Canada. Le décor est posé, nous sommes vite dans l’ambiance. Des morts de jeunes filles dont le caractère criminel semble vite évident pour le lecteur. Des allers et retour entre passé et présent relativement lisibles.

Il convient de retenir la dimension psychologique des personnages, bien détaillée. La folie des êtres faibles est au cœur de cet ouvrage. Pour autant, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages « sains d’esprit » comme le personnage principal, Jack. Je retiendrai tout de même sa résilience.

Le double dénouement de l’intrigue est bien ficelé mais m’a modérément tenue en haleine. Ce livre est plutôt agréable à lire mais ne me laissera pas de souvenir impérissable.
Commenter  J’apprécie          10
Une saison pour les ombres

Rien de tel que le Labrador pour se faire guider dans la nuit





Évidemment, quand R.J. Ellory brode un polar basé sur une série d’assassinats sordides de jeunes filles, et sur des secrets enfouis au cœur de contrées mortifères, difficile de ne pas penser à « Seul le silence », le roman qui l’a propulsé au sommet des ventes.



Pour son quasi copié-collé, il a toutefois choisi de troquer les terres brûlées de soleil de la Géorgie (USA bien sûr), pour le grand nord canadien où -comme on le sait grâce aux feuilles de Vigneault- ce pays, ce n’est pas un pays, c’est l’hiver.



Comme le personnage de « Seul le silence » fuyait Augusta Falls pour New York, Jack Devereaux, a laissé derrière lui la ville minière de Jasperville, sa famille et tous ses souvenirs, pour gagner Montréal.



Mais 26 ans plus tard, en apprenant que son frère resté là-bas a été arrêté pour tentative de meurtre, il décide d’arrêter enfin de fuir ses responsabilités, de revenir dans ce village maudit et d’élucider la série de meurtres qui a ensanglanté ces lieux au climat impitoyable.



L’enquête elle-même est un prétexte. Ellory s’attache davantage à la psychologie de Jack, qui croyait à tort être revenu de tout alors qu’au fond, il n’avait jamais soldé son passé. En quête de résilience, il choisit d’affronter ses démons.



Cet aspect-là du roman est certainement le plus réussi.

Dommage que le savoir-faire, pour ne pas dire la rouerie d’Ellory empêche vraiment l’émotion de s’installer durablement.

Je dois dire que le procédé visant à entrecouper le récit de flash-back est tellement usité qu’il en devient lassant et que de plus en plus souvent désormais, on a l’impression de lire un produit de classe d’écriture, un peu mécanique.

De même, le choix du lieu où se déroulent les évènements est vraiment original et relève de la bonne idée. On peut également penser qu’il est un peu extrême et finalement, un peu artificiel.



Bien sûr Ellory a malgré tout, suffisamment de talent pour créer une ambiance, maintenir le suspense et nous tenir en haleine, et c’est déjà beaucoup.



Mais encore une fois, je n’ai pas retrouvé dans « Une saison pour les ombres », la noirceur poétique qui selon moi, fait la force des meilleurs livres d’Ellory.

Commenter  J’apprécie          110

{* *}