AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Presses de la Cité [corriger]


Livres populaires voir plus


Dernières parutions


Collections de Presses de la Cité



Dernières critiques
L'Île infidèle

J’ai tout imaginé en lisant ce roman mais clairement pas cette fin, que je trouve un peu « capillotractée ».



Le pitch était pourtant prometteur : Hannah travaille à l’hôtel Stanhope, établissement de luxe occupant à lui-seul une île anglaise isolée. La jeune femme a développé une peur panique de l’eau suite à la noyade de plusieurs clients l’année dernière et ne peut plus regagner le continent. Or les visites de sa sœur et son fiancé se font rare et Hannah commence à souffrir de cette solitude.

C’est alors que d’étranges événements se produisent : une présence nébuleuse apparaît à la fenêtre d’une aile désaffectée de l’hôtel, un bateau va et vient la nuit… Hannah ne sait plus qui croire et commence à douter de sa propre raison.



J’aurais préféré une fin moins terre-à-terre, plus « Shutter Island » si vous avez vu ce film. Bref, j’en ai déjà trop dit.
Commenter  J’apprécie          00
Nymphéas noirs

Après avoir lu l’ensemble des avis, j’attendais de Nymphéas un « Wahou » et j’ai plutôt été déçue. Très longue lecture. Énormément d’éléments et d’informations tournent autour de Monet et l’art en général. Si nous ne sommes pas amateurs, je pense que nous décrochons assez vite comme ça a été le cas de mon côté. J’ai fini par lire en diagonale afin de savoir malgré tout la chute de cette histoire, une belle chute qui prend tout son sens quand nous assemblons le tout. Dommage que le suspens manque car j’aurai vraiment voulu accrocher. Je passe mon tour.
Commenter  J’apprécie          20
À la lisière du monde

Un coup de cœur qui n’a pas eu la mise en lumière qu’il mérite, c’est la coruscation due à l’outrance de publication. J’espère que ce modeste billet réparera ne serait-ce qu’un tant soit peu cette injustice.



Foutu empêcheur de tourner en rond. Même dans le grand Nord Canadien, y’a pas moyen d’être tranquilles.



On aurait pu rester peinard, la blague à tabac est pleine, les rivières ont de la truite et y’a suffisamment d’orignaux dans les parages pour friser l’overdose de barbecue. Les autochtones sont bien trop imbibés et dociles pour être une menace notoire. La frontière entre gentils et méchant s’estompe facilement après quelques coups de gnôle, distillée illégalement là ou ça nous arrange de ne pas regarder, alors quoi ? Pourquoi aller se mouiller les mocassins et risquer de finir sous les griffes d’un plantigrade alors qu’on peut se la couler douce sous les draps de l’unique fille de joie du coin, aux frais du gouvernement ?

Ok la nature c’est bien beau, mais c’est vaste. Pourquoi partir se geler la couenne à la recherche d’un gus qu’aurait rayé de la carte sa femme et son gosse alors qu’on peut se complaire dans l’oisiveté ?



Il a fallu que la chancellerie envoie un jeune bleu zélé dans les parages. Damn it.



Matthew Callwood, notre fringuant et téméraire jeune poulet, tout juste sorti de l’académie déboule dans le game et va secouer un peu tout ce tas de vieilles carnes encroutées. Le début de carrière part sur les chapeaux de roues et avec une petite renommée y’aurait peut-être moyen de se trouver une petite place au front, pour être aux premières loges de la 1ere guerre mondiale.



Le nature writing est un genre éminemment évocateur. C’est un exercice très délicat lorsque c’est l’unique but descriptif du roman car il peut rendre rapidement bancal un récit manquant d’une trame sérieuse ou consistante. Il peut toutefois se révéler comme un catalyseur efficace pour soutenir un récit bien pensé. C’est le cas ici. Et on a en plus l’immense plaisir de le lire dans notre langue française. On a donc un écrit pur jus, n’étant aucunement délayé par une traduction qui malgré toute l’attention qui y est portée, peut parfois diluer un peu l’intensité cherchée par l’auteur.



Malgré une intrigue assez conventionnelle, tout fonctionne. Les questionnements, l’évolution de certitudes que l’on croyait encrées depuis toujours. Le souffle romanesque, porté sans accalmie dans une atmosphère immersive par un style envoutant, ce roman réussit à trouver cette petite étincelle qui a manqué à Ravages de Ian Manook, plus bankable, pour en faire un incontournable. ils partagent pourtant bien des similitudes dont des décors et scripts analogues.



Habile potion tirant à part égale du nature writing que du roman policier ou d’aventure, ce petit chef d’œuvre croustillant à la sauce sirop d’érable vous engourdira les doigts à force de pagaie sur des lacs glacés, vous enivrera de sève d’épinette noire, vous gèlera jusqu’à la moelle épinière avec ses températures négatives et finira par réchauffer votre âme de par son humanisme tenace.



Superbe découverte grâce à Masse critique même si je n'ai pas été sélectionné pour ce bouquin, je l'ai adoré et déjà offert deux fois.

Commenter  J’apprécie          84

{* *}