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Si par une nuit d'hiver un voyageur

Si par une nuit d’hiver un voyageur d’Italo CALVINO

Italo CALVINO s’adresse à nous, à toi, nous parle du moment, de l’instant où nous allons ou avons décidé de faire l’achat de ce livre, de son livre, alors que tout un éventail d’autres auteurs, d’autres livres se présentait à nous, à toi, et finalement nous prenons possession de ce livre. Il nous fait dès lors trouver la bonne position pour lire, couché avec un oreiller, assis dans un fauteuil ou sur une chaise, voire en marchant mais ce n’est pas idéal ou bien vous commencez à le feuilleter sitôt acheté dans la librairie et vous avancez dans la lecture lorsque soudain vous passez de la page 17 à la page 32, vous revenez en arrière et réalisez avec horreur qu’il manque des pages, vous en parlez à la vendeuse qui vous dit que ça arrive et voyez qu’en fait il y a un mélange dans le bouquin de CALVINO avec « En s’éloignant de Malbork »du polonais Tadzio Bazakbal. Et devant tes yeux ébahis tu vois rentrer, lecteur, dans ton champ de vision, une lectrice qui, oh surprise, est en train de lire justement le bouquin du polonais Bazakbal, elle sourit elle te plaît. Elle te donne rendez vous à l’université chez le professeur Uzzi-Tuzii, grand spécialiste du cimmérien ancien, qui s’avère vivre dans une soupente car ainsi qu’il l’explique si bien, enseigner une langue morte dans un Institut mort, une littérature morte attire peu d’étudiants, ils préfèrent étudier le basque ou le tzigane. On aurait dû fermer sa section mais il y en a quelques uns qui veulent parler des langues botno -ougriennes et donc ils vont chez Uzzi-Tuzii. Vous lui demandez alors s’il connaît ce livre en cimmérien dont l’action se passe à Kudgiwa et bien sûr il connaît, c’est le roman inachevé « Penché au bord de la côte escarpée » de Ukko Ahti qui ne publiera rien après, il fera une dépression et trois tentatives de suicide, la dernière couronnée de succès. C’est alors que Lotaria, la sœur de la lectrice que tu n’avais pas remarqué, lecteur, t’explique que le texte a bien été achevé sous le titre « Sans craindre le vertige et le vent »et sous le pseudonyme de Vorts Viljandi, en outre il n’est pas écrit en cimmérien mais en cimbre. C’est un faux, s’exclame alors le professeur Uzzi-Tuzii.

Et ainsi de suite sur onze chapitres…



C’est un texte assez extraordinaire que nous propose CALVINO, qui avec des titres de livres utilisés comme incipits va nous entraîner dans une farandole délirante dans la littérature mondiale, japonaise ou grecque, irlandaise ou espagnole, on croise Dumas, les mille et une nuits ou le Popol Vuh , Joyxe et Homère, parlant tantôt à la première personne tantôt à la seconde, sans jamais oublier le plus important, le lecteur, nous, accompagné et c’est tout aussi important d’une lectrice(belle évidemment) qui, j’avais oublié se nomme Ludmilla.

CALVINO faisait partie de l’Oulipo et ce texte est un des plus emblématiques de ce groupe. C’est une merveille d’inventivité, d’intelligence et de créativité. Pas toujours aisé à suivre mais quelle érudition, quel talent….et c’est très drôle. Lisez le.
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Le choix

Le roman est captivant MAIS ALORS QUELLE MAUVAISE TRADUCTION. !!! Genre "petitoune, petitous, " répétés à l'envie tout le long du roman !!!N'est-il pas plus stylé d'utiliser simplement quand j'étais "petite", quand nous étions "petits" plutôt que ce PETITOU/S qui finit par vraiment irriter.
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Les huit montagnes

« J'observais l'alpage et l'étrange contraste entre la désolation des choses humaines et la vigueur du printemps »

Quand un homme met ses tripes dans ses mots comme Paulo Cognetti, je reste muette. C'est lui, sur la couverture et vous le reconnaîtrez dans ce roman. L'émotion affleure à chaque page. Que pourrais-je dire ? Je n'ai pas le silence qui parle comme celui des montagnards. Hommes des roches noires, de la neige vierge, aux âmes fidèles et purifiées le long des sentiers.

« J'emporte avec moi le souvenir de ces journées de marche comme le plus beau des refuges. »
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