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Les romans de la Table ronde

Les romans de la Table ronde, comme leur nom l'indiquent, sont plusieurs. Il y a les écrits de Chrétien de Troyes, de Mallory, de Béroul, etc. Ils sont difficiles à lire aujourd'hui. Étonnement, les romans de la Table ronde ont laissé une marque qui semble indélébile. Il suffit de lister le nombres de films qui s'en sont inspirés. Probablement parce qu'ils constituent une mythologie équilibrée. Il y eut aussi certains romans contemporains qui s'en sont inspirés, et quelques tentatives de réécriture à partir des originaux. Aucuns, selon moi, ne sont convaincants. Sauf ceux de Jacques Boulenger.
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L'étranger

JNB : critique très ancienne (20 ans), dans ma jeunesse, avec peu d'arguments...



J'ai vraiment dévoré ce livre.



Tout ce que je pense sur L'Etranger à déjà été dit sur cette page donc je n'ajouterais pas grand chose.

Meursault est condamné car il veut être honnête, sincère et ne pas se mentir à lui et aux autres. Il se fout de tout.



Un très grand livre !
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Le Coeur est un chasseur solitaire

Dans une petite ville des États-Unis d'Amérique, deux hommes sourds-muets blancs, Singer et Antoniapoulos vivaient en symbiose, sans que la psychose modérée du second ne gêne la relation. Mais quand Antoniapoulos fut interné au loin, Singer prit une chambre dans une pension de famille et, malgré sa discrétion, son charisme et sa bonté lui attirèrent une attention de plus en plus grande, jusqu'à faire entrer dans sa vie quatre personne : le Dr Copeland, un médecin noir aux ambitions de progrès social pour sa communauté frustrées par sa famille et le racisme structurel, Mick, une adolescente pauvre et mélomane, Jake, un ivrogne épris de lutte des classes, et à la violence sous-jacente perceptible et enfin Biff, un veuf complètement perdu, attiré par Mick...



Le charisme de Singer a très vite opéré sur moi aussi : cette gentillesse incroyable, cette disponibilité qu'il ouvre à des gens dont on comprend bien, grâce à la focalisation interne, qu'il ne s'en sent pas extrêmement proche mais qu'il leur porte un intérêt humaniste, élève le roman au niveau de pépite. On suit les évolutions de ses hôtes chez lui et hors de chez lui, en une sorte de ballet, avec perplexité, puis avec angoisse : leurs situations se resserrent, une crise paraît inévitable.



Le désir d'émancipation des personnages - hors Singer aliéné à sa passion amicale pour Antoniapoulos - touche profondément, crée un espoir de sympathie chez le lecteur mais...



Le style est facile en apparence, se prête à une lecture boulimique, l'autrice ne cherche en tout cas pas à "en faire", elle soigne le parcours de ses personnages, ce que j'ai appelé leur "ballet".
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