Un roman difficile et poignant, qui nous embarque dans tout ce que l'Homme peut faire de plus abominable. Un camp où la déshumanisation, la souffrance, les tortures, les exécutions et la mort cohbitent dans la plus macabre des symphonies. Malgré toutes ces horreurs, de l'Histoire doit aussi nous rappeler les héros de ces camps, tel que, Dita, une jeune adolescente devenue la bibliothécaire de ces camps de la mort. La gardienne des livres et du savoir. Des livres qui permettaient à des professeurs de faire la classe aux enfants dans les camps des familles, dans la clandestinité, bien entendu. Des individus qui ont fait preuve d'une incroyable abnégation à toute épreuve. Seul point négatif, pour ma part, je déplore quelques longueurs et un manque de rythme mais je ne regrette pas d'avoir poussé ma lecture. Car celle de Dita et ses "complices" mérite d'être connue.
Résumé :
À quatorze ans, Dita est l'une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d'Auschwitz.Là, malgré l'horreur, elle tente de trouver un semblant de normalité. Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d'Auschwitz.À partir du témoignage de Dita Kraus, la véritable bibliothécaire d'Auschwitz, Antonio G. Iturbe a construit un roman fascinant qui a bouleversé des milliers de lecteurs à travers le monde.
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J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages, peut-être parce que je suis dans une période où j'ai moins envie de lire et que le thème n'est pas léger. J'ai aussi une certaine lassitude de ce type de livres, comme si écrire sur les camps étaient devenue une mode (la sage-femme, le tatoueur, la violoniste, le magicien,...) toutes les professions y passent. Alors c'est important pour le devoir de mémoire, mais c'est redondant je trouve. Il m'a manqué du rythme dans la première moitié du livre, Dita m'a fait beaucoup pensé à Anne Frank, la même gamine de 14 ans, impertinente et révoltée, qu'elle finira par croiser, elle et sa soeur Margot lors de leur agonie. Il m'a fallu arriver à la toute fin pour comprendre que les personnages n'étaient pas fictifs.
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Je suis passée un peu à côté de l'émotion de ce livre. Débuter le livre par la mort du chien... du coup on ne s'attache pas vraiment à lui. Quelques dessins pour moi sortent du lot et pinçent le cœur, mais pourtant grande amoureuse des animaux, je n'ai pas accroché plus que ça.
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