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EAN : 9782810200979
136 pages
Rue de Sèvres (30/08/2023)
3.75/5   42 notes
Résumé :
Paris, de nos jours. Au chômage et divorcé, Stéphane mène une vie solitaire et morose. Un soir comme un autre, il reçoit un appel téléphonique en provenance de la Bolivie : son fils Max, avec qui le lien est rompu depuis des années, serait décédé dans la prison de San Pedro, unique en son genre car autogérée par les détenus. Honteux d'avoir été un père absent, Stéphane décide de « bazarder » sa dérive quotidienne et de partir pour la Paz afin d'élucider les mystères... >Voir plus
Que lire après Au Nom du fils : Dans l'enfer de la prison de San PedroVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai bien aimé ce titre malgré de gros défauts à commencer par un scénario qui n'apparaît pas très crédible pour un sou. Il est question d'une célèbre prison située à savoir San Pedro dans une ville de Bolivie et qui est administré par les prisonniers eux-mêmes ce qui peut présenter des avantages pour les mâtons qui ne risquent plus leurs vies.

Il est surtout question d'un fils qui a été sauvagement assassiné loin de la France et surtout loin de son père qui a toujours été absent de sa vie. Il faut dire que ce dernier était cadre dans une entreprise à laquelle il a tout donné avant de se faire lourder, passé la cinquantaine en guise de remerciement. Ce dernier s'est mis en tête de le venger et pour cela, il doit intégrer cette prison bolivienne. Il va commettre un délit pour pouvoir y entrer. On y croit vraiment !

Certes, on a l'impression que cette prison est le thème central de ce récit et que tout est orchestré tout autour. En effet, c'est une prison pas comme une autre où tout s'achète (même les armes ou la drogue). Mais bon, il faut travailler également pour payer sa pitance.

Par ailleurs, on sera vite gagné par ce récit qui entretient un bon suspens car on s'attache à ce père de famille qui cherche une forme de rédemption en accomplissant un acte de vengeance. Il y a différentes étapes qui sont respectées marquant une tension qui ira en s'accentuant. du coup, on sympathise assez rapidement avec ce personnage plutôt charismatique qui essaye de redonner un sens à son existence.

Bref, j'ai beaucoup aimé cette histoire rythmée même si la conclusion peut paraître un peu exagéré dans une surenchère de bons sentiments. Au moins, la moralité sera sauve. Au nom du fils va nous changer d'un « Prison Break », c'est certain !
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Club N°54 : BD sélectionnée
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Beau récit qui nous plonge dans un milieu carcéral inédit puisqu'il est géré par les prisonniers eux-mêmes.

Le personnage principal est donc plongé dans cette prison pour retrouver l'assassin de son fils dont il est sans nouvelle.

C'est très fort et bien accompagné par le dessin de Sébastien Corbet (co-auteur de Fanch Karadec).

David
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Si le titre de l'album ne brille pas par son originalité, le scénariste de Loisel et le dessinateur de FANCH CARADEC s'associent encore pour nous livrer un récit émouvant.

Le dessin apparait plutôt bien adapté à l'histoire, le cadrage dynamique nous plonge dans les bas-fonds d'une prison bolivienne dont on ne sort pas indemne.

Un vrai bon moment de lecture.

Benoit
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Les auteurs nous offrent une plongé effarante dans l'univers des prisons auto-gérés de Bolivie.

Une histoire intéressante et bien illustrée.

Sam
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Plutôt bien écrit, l'histoire d'un homme qui, à la poursuite de sa vengeance, se révèle à lui-même et s'offre une nouvelle chance.

Vincent
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Le pitch était intéressant : Stéphane est au chômage et divorcé, sa femme en ayant eu marre qu'il ne vive que pour son boulot de cadre dans une entreprise (qui le lui a bien rendu, puisqu'il s'est fait virer à 50 piges). Il vit dans un petit appart, boit beaucoup et passe son temps à ne rien faire, tout en vivant de manière solitaire. Bref, rien d'un Indiana Jones, le mec.

Et puis un soir, bardaf, c'est l'embardée : il reçoit un appel téléphonique en provenance de la Bolivie qui lui apprend le décès de son fils Max, avec qui le lien est rompu depuis des années. Max serait décédé dans la prison de San Pedro, une prison unique en son genre, car autogérée par les détenus. Ni une, ni deux, voilà le père démissionnaire qui file là-bas dans le but de venger son fils.

Bon, si j'ai aimé le scénario, je ne l'ai pas trouvé très crédible, notamment avec Stéphane, qui après n'avoir jamais rien fait pour son fiston, plaque tout en France et part en Bolivie. Sur place, il décide de commettre un délit afin de se faire enfermer dans cette prison de San Pedro pour tenter d'en savoir plus sur ce qu'il lui est arrivé et de le venger. Heu, oui, ça passe moyennement tout de même.

Hormis ce manque de crédibilité, tout le reste de la bédé est très bien mis en scène et j'ai frémi en entrant dans cette prison autogérée par les détenus, où des touristes peuvent entrer et visiter et où les détenus ont le droit de faire venir leur famille (qui a le droit de sortir).

Stéphane était peut-être devenu un gros fainéant dans son petit appart de Paris, mais là, il va se révéler être un personnage attachant, mais très intelligent, qui saura manipuler quand il en a besoin et se sortir de quelques sales moments. Cette partie-là est addictive à mort et je ne pouvais plus lâcher la bédé, me demandant ce qu'il allait arriver à Stéphane et aux deux personnages avec lesquels il avait sympathisé.

Le final est un peu happy end, mais il m'a rendu le sourire : quelque chose de bon est sorti de toute cette horreur. Un peu de douceur dans ce monde de brute, ma foi, ça ne fait pas de tort.

Et puis, Stéphane avait besoin d'une rédemption, de se pardonner de ne s'être jamais intéressé à son fils, de l'avoir fait passer après son boulot et de ne rien connaître de lui, de ses passions, de sa vie. La culpabilité, ça vous ronge.

Une bédé que je suis contente d'avoir découverte. J'ai apprécié les dessins, les traits épais et les couleurs. Par contre, je n'ai absolument pas envie d'aller visiter la prison de San Pedro en Bolivie ! Même si on me paie le billet.
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Un appel téléphonique dans la nuit parisienne, un appel depuis la Bolivie, forcément une mauvaise nouvelle pour Stéphane Vernot. C'est un journaliste, Romario Gomez qui l'appelle pour lui annoncer que son fils Max est mort à la prison de San Pedro.

Un fils dont ni lui, ni la mère de Max dont il est séparé, n'avaient de nouvelles. C'est toute la vie de Stéphane Vernot qui bascule. Quel père a-t-il été ? Qu'a-t-il loupé ? Il décide de tout plaquer pour partir à La Paz, pour comprendre, pour agir. Il est prêt à tout, y compris à se faire incarcérer à la prison de San Pedro.

Le récit de Pauline et Jean-Blaise Djian est d'une noirceur redoutable. Rondement menée, l'histoire nous mène dans les bas-fonds d'une drôle de prison, autogérée, avec élections, emplois, logements à louer...

J'ai particulièrement apprécié le travail graphique de Sébastien Corbet. le trait noir épais plante des ambiances sombres et pesantes, les couleurs (réalisées avec Eric le Pape) sont parfaitement adaptées au récit et au contexte.

"Au nom du fils" est le récit d'un père désespéré et attachant qui court après le temps perdu. Une histoire forte et un très beau dessin, le combo d'un album à lire !
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C'est une histoire peu crédible que celle offerte par Pauline et Jean-Blaise Djian mais on se laisse prendre par le rythme du scénario, le côté attachant des personnages principaux et l'atmosphère sombre soutenue par un dessin particulièrement adapté de Stéphane Corbet.

Au début de cette fiction, Stéphane père au chômage et divorcé, apprend que son fils dont il n'a plus de nouvelle depuis des années, vient de se faire assassiner dans une prison bolivienne.
N'ayant plus rien à perdre et se demandant pourquoi son fils a voulu qu'il soit prévenu en cas de malheur, Stéphane part pour La Paz décidé à se venger.
Seul hic…. il va lui falloir entrer dans San Pedro, un enfer unique en son genre, une prison aux mains des détenus et des pires criminels.
Le suspens est là.
Un album qui vaut le détour.
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critiques presse (1)
BDGest
18 septembre 2023
"Au nom du fils - Dans l'enfer de la prison de San Pedr"o vaut le détour autant pour son décor que pour son intrigue. Un album réussi en somme, qui marque l'entrée dans le neuvième art d'une autrice à suivre.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ici, c'est la loi du plus fort.
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Si tu ne veux pas finir comme lui, fais comme le singe aveugle, sourd et muet.
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Chaque soir, avant d’éteindre la lumière, je bouquine. C’est une belle manière de voyager et d’apprendre…
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