Hoka Hey !
Bon bah alors, vous ne bougez pas du fauteuil ? Mais oui, je vous vois tassé au fond de votre canapé, vous n'avez pas remué un doigt de pied !
Hoka Hey ! je vous dis !
Oki doki ! Voilà, pris sur le fait ! vous avez encore fait l'impasse sur vos révisions en lakota ! Et du coup, vous ne comprenez rien à ce que je vous dis ! C'est pas joli joli !
Allez, zou ! Debout là-dedans ! En avant (traduction de
Hoka Hey en lakota) sur les traces de Crazy Horse, le mythique guerrier Lakota !
Aaah, je vous sens enfin plus motivé d'un coup !
Des dessins de paysages magiques, l'occasion d'apprendre beaucoup de choses sur cette tranche d'histoire américaine et les amérindiens Lakotas, une histoire violente, brutale.
Georges est assimilé à un petit garçon pomme, rouge à l'extérieur, blanc à l'intérieur. Après le massacre de ses parents lakotas par des blancs, il est recueilli par un pasteur blanc qui en fait son petit esclave et lui fait apprendre la bible par coeur. L'enfant ne connaît rien de la culture de ses parents ni le prénom qui lui a été donné à sa naissance.
Le jour où le pasteur est tué par un étrange trio, il se retrouve seul au monde. Ce trio le prend alors sous son aile pour une chevauchée folle et meurtrière sur les terres amérindiennes envahies par les colons blancs. Georges découvre au cours de l'aventure les profils de ses nouveaux protecteurs : Little Knife, le guerrier lakota décidé à venger son peuple des outrages et trahisons des blancs, Sully O'Reilly l'irlandais opprimé, et No Moon une femme lakota rejetée par son clan.
Tous trois se savent promis à une vie courte, et la brulent par les deux bouts, résolus à étancher leur soif de haine et de vengeance avant tout.
Le rythme est haletant, le récit très bien documenté, mais je n'ai pas complètement accroché. Plusieurs invraisemblances m'ont fait tiquer et parfois perdre mon élan, le tout était surement un peu trop violent, sanguinolent et désespéré pour moi, qui ne suis pas fan du genre western, avec certaines scènes ayant un petit gout hémoglobineux à la
Tarantino.
Je laisse le mot de la fin à Sully : « Mieux vaut brûler que s'éteindre à petit feu, non ? » (p.152)