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Des souris et des hommes

Ce livre m'a marqué par sa fin surprenante comme , probablement , la plupart de ses lecteurs . L'histoire est extremement touchante . C'est l'histoire de deux meilleurs amis qui doivent se trouver un travail à l'époque où les États-Unis étaient plongés dans la Grande dépression . Ils rêvent d'acquérir une ferme avec des lapins tout doux . Du moins , c'est le plus grand rêve de Lennie . Lennie est un homme fort , mais au caractère doux et gentil qui n'a pas conscience de sa force . George , quant à lui, est un homme plus sérieux qui materne Lennie, car ce dernier a besoin de beaucoup d'amour . Ils travailleront dans une ferme à la sueur de leurs bras. Ils n'arreteront jamais d'espérer une vie meilleure .



Ce livre m'a beaucoup touché par sa morale et ses personnages . Un livre qu'il faut lire avant de mourir. Ce livre me marquera à jamais .







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Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur

Un livre resté longtemps dans ma pal c’est parti !



Franchement je ne suis pas une grande adepte du style d’écriture des auteurs américains. J’ai trouver le début très lent et je n’ai pas accroché.

Mais au fil de l’histoire je me suis attachée au personnage et à l’ambiance du livre.

C’est donc un excellent livre mais qui a eu du mal à démarrer en tout cas pour moi, émouvant et sûrement drôle même si je ne comprend pas très bien l’humour américain.

Je le recommande

A bientôt !
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Des souris et des hommes

Un titre dont la renommée interpelle et qui, pour peu qu'on soit curieux, incite à le découvrir ; ce qui a été mon cas.

Sous ses airs de roman court, ce petit livre condense l'essentiel de la condition humaine.

Des souris et des hommes, c'est un peu un des chapitres-clé du manuel de l'école de la vie ; celui qui décrit sans concession la rudesse du monde et la domestication sociale à laquelle se plient les hommes, contraints de répondre aux exigences des plus forts.



La vie esquinte ; tout ce darwinisme social oppresse, étouffe et broye l'individu, mais il n'empêche pas le rêve de subsister.

Celui de George et Lennie, les deux compères de ce drame humain, en est la parfaite illustration. Ce rêve, ils s'y accrochent, ils vivent pour lui, ils n'envisagent pas l'avenir sans lui. C'est une bouée, une boussole, un talisman, un remède contre l'abandon car, malgré les échecs successifs, la vision de ce rêve persiste à exister, reste nette.

A eux deux, George et Lennie incarnent magnifiquement bien ce qui motive le commun des mortels.

Et on en vient à se demander comment, en dépit des carcans qui compriment le moindre espoir, une telle étincelle peut jaillir dans un esprit jusqu'à inonder le quotidien. C'est à croire que la survie passe par le rêve. Faut-il y voir un placebo ou bien un mensonge, peut-être ?

Et John Steinbeck retranscrit tout cela à merveille en découpant son roman en plusieurs actes, à la manière d'une pièce de théâtre, dans lesquels il pose sobrement les décors pour se concentrer sur les personnages et uniquement eux.



Concernant l'impact du livre aujourd'hui, j'émettrai les mêmes réserves que pour le vieil homme et la mer d'Ernest Hemingway auquel je rapproche le roman de Steinbeck de par certains thèmes qu'ils partagent en plus de leur époque de parution. Concernant son impact donc, je doute fort que les jeunes générations s'y intéressent, les mentalités, les idéaux, les exigences et les valeurs ayant changés de manière significative.

Et puis, comment une génération pourrait-elle se bâtir un idéal si elle se montre incapable de rêver ?



À noter la très belle préface de Joseph Kessel à ne lire qu'à la fin.
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