J`ai lu [corriger]

Une nouvelle parfaite, rédigée en 1938 par Katherine Kressmann Taylor, novelliste américaine , sous la forme d'échanges épistolaires , durant quelques mois, entre 2 amis marchands d'oeuvres d'art associés.

Nous sommes en : 1932-1934.



Max Eisenstein est juif et reste à San Francisco où il tient une galerie d'art. Martin Schulse a préféré rejoindre Munich avec sa famille. Ils s'ecrivent et relatent leurs impressions sur les changements en cours en Allemagne.



Or la Bête n'est pas loin !

En quelques missives, telles que des personnes sensibles et cultivées pouvaient en ecrire, tout est ressenti , tout est dit. La tension dramatique augmente rapidement jusqu'à atteindre un point de rupture.



Vite lu, réaliste et percutant !

Est-ce du passé ?

mais la Bête sous diverses formes continue de roder et sévir....

Et elle peut être en nous, si l'on n'y prend garde.



Donc 5/5.

Je savais que je lirais cet avant dernier ouvrage du regretté Bruno Combes avec beaucoup d'émotions.



Mais je ne savais pas encore que cette lecture me parlerait autant, puisque depuis un an j'ai également recommencé à cheminer intérieurement. Et que ce travail personnel s'accompagne de longues balades tant bénéfiques physiquement qu'emotionnellement.



Margot s'enfuit après une soirée où son mari a usé de nouveau de coups. Alexandra influeunceuse de renom fini par se lasser et part après la trahison de son compagnon / agent. Mathieu, héritier de viticulteur qui avait tenté de s'affranchir de la domination paternelle déserte sa nouvelle vie en Espagne après que les huissiers soient annoncés sur son propre domaine. Ces trois profils vont se retrouver sur le chemin de Compostelle et cheminer tant physiquement qu"intérieurement.



"L'existence est rarement une autoroute rectiligne (...) mais pour certains, inventer une nouvelle voie devient vital (...) partir devient alors la seule issue."



Ainsi commence cet ouvrage qui m'a émue, bouleversée et tellement parlé. L'écriture sensible de cet auteur, sa façon de débuter les chapitres par des messages qui sont ensuite déclinés à travers son histoire rendent ses ouvrages tellement agréables



J'ai été touché par ces personnages qui de par leur périple vont trouver en eux la force de chercher le vrai sens de la vie, dépasser la peur du changement et cheminer jusqu' au bonheur.

La richesse n'est pas celle que l'on pense.

L'amitié, l'amour, une main tendue sont les clés de l'équilibre. Et ils ne se trouvent pas toujours où l'on croit.

"Le bonheur n'est pas au bout du chemin, le bonheur c'est le chemin" et ce n'est pas moi qui marche au moins 1h30 par jour qui contredirait cette citation.

Un jour ou l'autre, je reviens vers mes auteurs fétiches.

Cette fois, c'est Linwood Barclay qui s'y colle.



Père d'une ado, Syd, qu'il couve comme le lait sur le feu, Tim, divorcé, a un petit accrochage avec sa fille au moment oú elle part travailler.

Il culpabilise et a hâte de voir le soir arriver pour discuter avec Syd.



Seulement ce soir-là, elle ne rentre pas.



L'affolement le gagne, il appelle son ex-femme avec laquelle il est resté en très bons termes, malgré l'animosité de Bob, son nouveau mari.



Les heures passent, puis les jours, et toujours aucune nouvelle de Syd.

Alors il va se mettre à sa recherche.



C'est du Linwood Barclay, et je savais que le sort s'acharnerait sur le héros.



Et en effet, ça bouge pas mal, entre fausses pistes, tueurs â ses trousses...

Les balles volent bas. La police est plutôt molle, hormis pour l'enquiquiner...



Tim est l'unique narrateur de cette histoire, et c'était un peu longuet.

Il m'a fallu un moment pour lire le bouquin, même compte tenu de mon absence la semaine dernière.



La chute est surprenante. Je n'ai rien vu venir.



Un roman sympa, pas prise de tête, à lire sur la plage ou en squattant une terrasse quelconque en sirotant un verre d'eau du robinet. :)



J'en lirai d'autres, bien entendu, mais quand ? Les paris sont ouverts.