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L'Uruguay en littérature
Liste créée par Bibalice le 27/06/2014
11 livres.

Voici 11 livres issus de la littérature uruguayenne.



1. Lettres d'un chasseur
Horacio Quiroga
4.00★ (19)

Dans ces histoires, et il y en a d'effrayantes, l'auteur raconte à ses enfants ses aventures de chasse au cours desquelles il croise des jaguars mangeurs d'hommes, des tatous gigantesques, des serpents à sonnette... Au coeur des profondes forêts tropicales argentines où pour toute lumière il n'y a qu'un crépuscule, lui et ses amis Indiens chassent pour se nourrir, affrontant les yacarés, les fauves, ou, plus surprenant, les fourmis carnivores ou la mouffette puante. Après ses Contes de la forêt vierge, Horacio Quiroga nous fait découvrir à nouveau les secrets du monde sauvage de l'Amérique du Sud.
2. La route d'Ithaque
Carlos Liscano
3.44★ (38)

Vladimir cache mal sa haine des clandestins. Pourtant lui aussi erre sur les routes et dort dans les squats. Bandit uruguayen en cavale et échoué en Europe, il a cependant eu sa chance : une femme suédoise, un enfant et la promesse d'une régularisation. Mais la terreur du confort et sa soif absolue de liberté ont pris le dessus. Alors il a fui. De Stockholm à Barcelone, il va maintenant découvrir l'univers impitoyable des sans-papiers. De ses années d'oppression sous la dictature uruguayenne à son exil en Europe, Carlos Liscano tire un roman puissant et acerbe qui expose la part maudite du monde occidental. Celle de ces millions d'Ulysses échoués sur les rives d'une impossible Ithaque.
3. L'ange gardien de Montevideo
Felipe Polleri
4.00★ (7)

L’ange gardien de Montevideo propose un univers qui s’aventure sur des terrains dangereux comme l’absurde, l’hallucination, ou simplement, le délire. Écrit à la manière d’un journal daté, le roman ne se concentre pas sur un seul personnage. On y trouve la présence récurrente du concierge suppléant (Néstor), et d’un supposé écrivain (l’écrivain du 101) qui s’empare à plusieurs reprises de la voix narrative. L’humiliation du débile est constante. Elle est le centre du roman. Ce débile, Néstor, cette marionnette en bois que certains propriétaires surnomment Pinocchio et d’autres tout simplement « l’idiot » est secrètement un ange novice, né de la douleur du monde pour souffrir, et être puni. On l’accuse de se masturber, d’uriner dans le fauteuil de la réception, de s’endormir au travail. Néstor est l’otage de toute la haine qui parcourt la ville, sans passé ni avenir, atroce. « Il est temps de noter dans ce dossier que je vis dans une ville au bord d’un fleuve ; comme le squelette d’une vache qui serait morte de soif avant d’arriver ou bien morte empoisonnée dès la première gorgée. » écrit Polleri. Les dates divisent les épisodes et créent des petites histoires indépendantes les unes des autres, mais reliées entre elles par un fil presque invisible.
4. Le fourgon des fous
Carlos Liscano
3.92★ (125)

Montevideo, 1972. Carlos Liscano est jeté en prison par le régime militaire à l'âge de vingt-trois ans. Il en sortira treize ans plus tard. Il aura connu la torture, les humiliations, la honte, les étranges relations qui lient victimes et bourreaux, l'absurdité d'un système qui veut lui faire avouer quelque chose qu'il ne sait pas. Mais il aura aussi connu la résistance envers et contre tout, l'amitié indéfectible qui se noue entre camarades d'infortune, l'urgence de l'ouverture au monde et, par-dessus tout, le pouvoir libérateur de l'écriture. Le 14 mai 1985, avec ses derniers compagnons, Carlos Liscano est embarqué dans un fourgon qui va le mener vers la liberté. Une liberté inquiétante, douloureuse, impossible...
5. Quand plus rien n'aura d'importance
Juan Carlos Onetti
3.79★ (70)

Dans le pays imaginaire de Santa Maria, sur le chantier d'un barrage, un homme à la dérive tient son journal où il consigne ses désirs pour la mulâtresse Eufrasia et sa prétendue fille Elvira en sombrant tout doucement dans l'enfer. Le roman testament d'Onetti.
6. La maison en papier
Carlos María Dominguez
3.59★ (72)

La maison en papier de l'argentin Carlos Maria Dominguez est un livre étonnant, même s?il véhicule cette idée que d?une manière ou d?une autre, les livres sont dangereux pour qui les aime vraiment et ne peut vivre sans les côtoyer au quotidien. Parce qu?un professeur d?université a ouvert un paquet destiné à sa collègue heurtée mortellement par une voiture alors qu?elle lisait des poèmes d?Emily Dickinson, celui-ci contenant une édition de La ligne d?ombre de Joseph Conrad enduite de ciment, il ne pourra dormir que quand il aura expliqué la provenance de celui-ci, décidé à le remettre à son expéditeur, puisque la destinatrice est décédée. Il quittera donc Londres pour Buenos Aires, où il rencontrera d?étonnants bibliophiles. Puis il ira à la recherche d?un autre bibliophile, celui-là même qui a posté le paquet. En dire plus ce serait brûler de bien belles pages d?écriture et éteindre la passion de ces personnages hors de commun. Et tant pis si les livres sont dangereux.
7. Demain sera un autre jour
Juan Carlos Onetti
3.73★ (37)

Ce recueil de nouvelles de Juan Carlos Onetti est une fascinante galerie de portraits. L'auteur se montre le cruel scrutateur des bas-fonds : travesti prostitué, artiste clochardisé, enfants assassins, tout un peuple agonisant de Montevideo s'anime sous sa plume. Mais derrière ce dévoilement des misères, dévoilement presque savouré, se cache le questionnement profond de l'auteur sur la déchéance humaine, sur l'essence même de l'homme : un être mortel et perdu dans le monde, et qui semble devoir expier à jamais une faute originelle.
8. Les bas-fonds du rêve
Juan Carlos Onetti
3.76★ (93)

Coups d'éclat et coups de gueule, joutes pour rire qui débouchent sur la mort, feux de la rampe braqués l'espace d'un soir sur un champion déchu, une courtisane défraîchie : les personnages de Juan Carlos Onetti sont ceux des tangos populaires que l'on fredonne en Uruguay, en Argentine. Minables héros d'une aventure frelatée avant d'être vécue, ils ont pour rendez-vous Santa María. Santa María : c'est dans cette ville imaginaire, quintessence de la vie provinciale, que se déroulent la plupart des romans et des nouvelles qu'Onetti à écrits tout au long de sa vie. Santa María : labyrinthe parcouru de fantômes voraces, hanté de rêves sordides, paradis des affaires véreuses, carrefour des tripots, terre promise de la supercherie, glorieuse de désirs inassouvis qui tuent ses habitants aussi sûrement que l'alcool qui y coule à flots. Santa María, c'est Montevideo ou Buenos Aires, où échouent les errants du monde entier en quête de fortune, d'identité, d'oubli. Écoutez cette voix poignante qui raconte avec une pitié pudique et une pointe d'humour noir l'angoisse quotidienne, le spleen et les médiocres joies du petit peuple : elle colle à la mémoire comme un air de bandonéon.
9. Baudelaire
Felipe Polleri
3.17★ (6)

Roman brutal et amer, à l’humour sauvage et macabre. Polleri raconte la vie d’un auteur fou qui raconte la vie d’un autre écrivain : Baudelaire. Ce roman concentre toutes les obsessions de l’auteur : l’enfance sans défense et humiliée, la violence, la folie, la mort, la difficile survie dans un monde où règne l’horreur.
10. Contes d'amour, de folie et de mort
Horacio Quiroga
3.86★ (316)

Lorsque Quiroga parle de folie et de mort, c'est en connaissance de cause ! Il avait trois mois quand il a vu son père - suicide ou accident ? - mourir d'un coup de fusil, dix-sept ans quand son beau-père se suicide devant lui, également d'un coup de fusil. Lui-même, Horacio, tue accidentellement son meilleur ami en manipulant un pistolet. Sa femme se suicide et Quiroga, à son tour, se donne la mort à Buenos Aires en 1937. Né en Uruguay en 1878, Horacio Quiroga, "le sauvage", a passé l'essentiel de sa vie en reclus au fond de la forêt de Misiones sur les rives du Rio Parana où il a écrit la plus grande partie de son oeuvre. L'atmosphère étrange de cette forêt vierge peuplée de serpents monstrueux, de fourmis mangeuses d'hommes et de toute une faune redoutable, imprègne ses contes d'une atmosphère particulièrement inquiétante. L'âpreté de son style, dépourvu de toute fioriture, et le mélange du réalisme le plus cru et du fantastique le plus délirant donnent aux contes de Quiroga une tonalité unique qui a considérablement influencé de nombreux écrivains sud-américains. --Gérard Meudal
11. Felisberto Heràndez - Oeuvres complètes
Felisberto Hernandez
4.21★ (22)

La publication des Œuvres complètes de l’Uruguayen Felisberto Hernández (1902-1964), de ses « sarabandes mentales », pour reprendre l’expression d’Italo Calvino, est un événement littéraire. Cet homme à la vie tourmentée, qui vivait de petits emplois et de récitals de piano dans des cercles de province du Rio de la Plata, a bâti une œuvre inimitable, à mi-chemin de la fiction et du journal intime, qui mêle le quotidien et le vertige de l’étrangeté, le monde onirique des pensées et le désordre de la réalité, le regard de l’enfant et l’émotion de l’adulte. Le Cheval perdu, Les Hortenses ou encore les nouvelles de Personne n’allumait les lampes sont d’indélébiles fleurons d’une littérature libre, où s’écoule tout le désenchantement du Rio de la Plata que Felisberto Hernández sait colorer d’humour. Italo Calvino, qui édita ses œuvres en Italie, mais aussi Jules Supervielle et Ramón Gomez de la Serra avaient, en leur temps déjà, salué le génie de ce fondateur de la modernité latino-américaine.
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