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Jean-Marie Saint-Lu (Traducteur)
EAN : 9782264043504
317 pages
10-18 (09/10/2006)
3.44/5   16 notes
Résumé :

Vladimir cache mal sa haine des clandestins. Pourtant lui aussi erre sur les routes et dort dans les squats. Bandit uruguayen en cavale et échoué en Europe, il a cependant eu sa chance : une femme suédoise, un enfant et la promesse d'une régularisation. Mais la terreur du confort et sa soif absolue de liberté ont pris le dessus. Alors il a fui. De Stockholm à Barcelone, il va maintenant découvrir l'univers impitoyable de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Superbement écrit, ce roman influencé par les expériences de répression politique, l'enfermement et l'exil vécus par Carlos Liscano, traite de l'étrangeté et du détachement absolus, autour d'un exilé uruguayen, Vladimir, errant de stockholm, où il travaille dans un asile de vieillards, à Barcelone, clochardisé parmi les Catalans et les touristes.
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" La route d'Ithaque" de Carlos Liscano ( 324p)
Ed. 10/18

Bonjour les fous de lectures ....

Pour une affaire de drogue, Vladimir a du fuir l'Uruguay.
Il se retrouve en Europe.
Nous allons suivre ses errance de Stockholm à Barcelone.
Immigré parmi les autre, plongé dans un monde de marginaux et de clochards, fréquentant les prostituées et les asiles psychiatriques, Vladimir s'interroge et se morfond.
A la fois fataliste et désespéré, essayant de survivre, Vladimir essaye de trouver sa place dans la société.
Comme Ulysse cherchant Ithaque, Vladimir cherche le lieu qui l'apaisera et l'épanouira.
Quête désespérée pour un homme au mal-être trop profond, à la limite de la folie.

Autant j'avais été enthousiasmée par " le fourgon des fous" du même auteur, autant j'ai eu plus de mal avec ce récit.
Beaucoup de longueur et peu d'empathie pour Vladimir et ses perpétuelles errances et remises en question.
Je reconnais cependant certaines analyses subtiles de la société de l'époque ( post mur de Berlin)
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Écrit à la première personne, ce livre relate la vie d'un urugayen, Vladimir, fils de médecin, qui après avoir au des ennuis avec la police pour une histoire de vente de drogue, quitte son pays pour l'Europe. Clandestin, de Stockolm à Barcelone, il va peu à peu se libérer des entraves sociales qui l'effraient tant et par amour de la liberté plus que par contrainte finir SDF.
Dans un style direct, réaliste, parfois crû, Carlos Liscano, entraîne le lecteur tout au long de cette quête initiatique, le ballote, l'interroge, ne laisse pas indifférent et fait facilement oublier les quelques longueurs. Une histoire qui, lorsque j'ai tourné la dernière page, m'a laissée un petit goût d'amertume et un cerrtain malaise.
En tout cas la lecture de cet auteur fut pour moi une intéressante découverte. Expérience à renouveller.
Lien : http://www.philo-au-fil-des-..
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belle histoire dans une belle langue. j'ai aimé.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Dans ce quartier de Rinkeby, parmi les immigrants en provenance du Sac, comme disait Lumumba, un Noir que je connus plus tard, quand je travaillai à l'hôpital, se déroulait une silencieuse guerre mondiale de tous contre tous, excepté les rares Suédois qui y habitaient, qui ne participaient pas à la bagarre parce qu'ils se savaient en territoire étranger. Ils restaient neutres, ne livraient bataille à personne, fidèles à la tradition. Les Finlandais se croyaient presque Suédois et méprisaient le Reste comme disait Lumumba, le Reste comprenant presque tout le monde.
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La seule chose qui l'intéressait, c'était d'avoir son enfant, et que je fasse fonction de père. Mais elle me laissait entendre que le cas échéant elle pouvait aussi s'en passer. Même si elle ne le disait pas, c'était sa technique, comme elles font toutes. La fatigue d'autrui, la mienne et la nature étaient de son côté. Elles sont toutes pareilles, les femmes, elles se copient entre elles.
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Son plus grand rêve était d’écrire un livre, d’exposer ses idées, à sa façon, celle d’un fou, celle d’un homme qui a perdu son enthou­siasme. Comme ça, plein de folies, d’affirmations caté­go­riques, tout à fait lui, avec humour, avec iro­nie, contre le monde entier.
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Si on ne veut plus, si on ne veut pas faire la queue et qu’on sou­haite pen­ser de temps en temps ce qu’on veut, alors il n’y a plus que l’asile. La société n’a pas prévu d’autre endroit pour ça. Le reste n’est qu’hygiène, poli­ciers, juges.
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Comme s’il y avait une loi qui disait qu’il suf­fit de se pro­cu­rer un peu de passé, aussi peu que ce soit, puis de le lais­ser gran­dir, sous la pluie, comme l’herbe.
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Videos de Carlos Liscano (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carlos Liscano
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=53065&motExact=0&motcle=&mode=AND
PAROLES D'EXIL
Treize auteurs latino-américains témoignent
Marianne Boscher-Gontier, Mathieu Vicens
Documents Amériques latines
Cet ouvrage regroupe les témoignages de treize écrivains latino-américains, exilés politiques au temps des dictatures de 1960 à 1990. D'origines multiples, ils évoquent les circonstances de leur départ, leurs souffrances physiques et morales, leur résilience dans les pays d'accueil et les vertus de l'écriture comme autre forme de combat. Autant de destins qui donnent à relire les périodes les plus sombres de l'Amérique Latine. Parmi eux : Isabel Allende, Zoé Valdés, Carlos Liscano, Eduardo Galeano, Sergio Zamora...
Broché ISBN : 978-2-343-11164-3 ? mars 2017 ? 162 pages
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