À l’ombre de l’avenue Victor-Hugo

Nous sommes en 1961.
Des militaires renversent le pouvoir, De Gaulle est démis de ses fonctions. L'Algérie reste française.

La guerre civile éclate, au même rythme que les bombes, à Paris comme à Alger. La jeunesse veut croire encore à la liberté, celle qu'on ne brade pas. Qu'on ne colonise pas !

Michel Weber, adolescent recroquevillé entre un père qui s'écrase pour garder son poste au gouvernement, et une mère partisane de cette politique, rencontre bientôt une famille de cinéastes. Maxime, du même âge que lui, devient très vite son meilleur ami.

Au milieu des violences au bas de l'immeuble, des fouilles arbitraires, des dénonciations et des arrestations sommaires, Michel découvre rapidement que la soeur de son ami fait partie de cette jeunesse révoltée qui se bat encore.
Et tandis que la police la recherche, tandis que Michel l'aide à s'échapper, Maxime est emmené à sa place au poste de police.
Puis disparaît.

Un roman de convictions, où décidément, comme Michel, on a envie de comprendre ce que signifie ce terme "disparu" sur les papiers officiels.
Ce monde conservé, otage de militaires régressistes, devient le décor des premières fois qui foudroient.