Ailleurs est plus beau que demain ; un roman juste sublime.
Ailleurs est plus beau que demain, c'est la vie de Dona, rongée par le crabe, le cancer du sein, qui dans un premier temps va l'anéantir, lui renvoyer l'image d'une femme salie, bonne à rien, seule, vide, capable de rien.
Le début est assez lourd, triste, mélancolique, ça broie du noir. On ressent les mots lourds de la maladie.
Dona est mariée, elle a encore ses parents mais on la sent seule, seule dans sa vie, seule dans sa maladie, seule dans son combat.
Alors, comment rebondir quand on a eu un cancer ? Comment redevenir femme ? Comment se refaire et refaire sa vie quand on est déjà en plein combat contre la maladie ?
Et puis un jour le déclic, revirement de situation : l'envie revient.
Le rythme de la lecture change, on sent l'engouement, la volonté, la force de Dona, l'amour.
Va-t-elle reconquérir son mari ? Celui qui l'a délaissé, qui l'a trompé.
J'ai eu beaucoup de mal au début de ma lecture, c'était dur, brut, lourd, triste. Et puis le ton a changé. C'est devenu beau, léger, fluide.
C'est un beau roman avec un beau message d'espoir, de rêves qui peut se réaliser, de force, de résilience et d'épanouissement personnel. Sur la nature, l'autosatisfaction, la découverte du « je », de son « moi intérieur ».
Une mélancolie qui se termine en poésie, je dirais juste sublime!