Aspic, détectives de l'étrange, tome 5 : Whodunnit à l'Opéra

Quel régal de replonger dans les aventures de ces deux héros atypiques..
J'avoue que les premières pages m'ont assez fait peur. J'ai eu la frousse que l'atmosphère des précédents tome n'ait disparu.
Mais non notre belle et séduisante Flora est égale a elle même.

Les auteurs après avoir revisité le thème de dracula s'attaque cette fois a Faust.
Mais c'est toujours pareil ces bd en diptyque sont d'une frustration abominable. Je me dis toujours qu'il faut que je les lise quand la série est finie, mais ma curiosité est plus forte... alors que pourtant je sais que je vais souffrir de ne pas avoir la fin.. mon côté maso sans doute.

Bref j'adore cette série et ce cinquième opus aussi.

Avec ce tome 5, intitulé "Whodunit à l'Opéra", la série continue de transposer "Chapeau Melon et Bottes de cuir" du Londres des sixties au Paris de la Belle Epoque… ^^
Déjà très affectée par les événements du tome 4, Flora Vernet est touché par un drame familial… Ses amis font tout pour lui remonter le moral et elle finit par reprendre du poil de la bête : pour se remettre en selle, l'Agence Aspic doit résoudre une affaire de menaces de mort frappant la diva Olympe de Fiortakas (anagramme de la Castafiore ^^)…
Les interrogatoires vont bon train à l'Opéra Garnier, mais les suspects ne manquent pas
entre une cantatrice lesbienne, une doublure dominatrice, un ténor adepte du sado-maso, une accessoiriste qui multiplie les cachotteries et un directeur englué dans les problèmes d'argent…
C'est le journaliste Gaston Leroux qui les remet sur les rails en leur permettant de passer des sous-sols aux catacombes pour traquer le mystérieux fantôme de l'opéra !

C'est toujours aussi sympa, mais on ne va pas se mentir : graphiquement on perd au change avec le remplacement de Jacques Lamontagne par Emmanuel Despujol. Il est loin de démériter, et c'est tout à son honneur d'essayer de coller au style de son prédécesseur mais ce n'est pas facile de prendre en cours de route une série bien typée… Ici les dessins sont un peu fluctuants et/ou inégaux avec des cases comprenant de très jolis décors et d'autres plus basiques qui font un peu vides. A voir comment il va affiner son travail, parce qu'à plusieurs moment j'avais l'agréable impression de lire un comic d'Alan Davis !

ô heureuse surprise, voici que parait le tome 5 d'Aspic, detectives de l'étrange.
C'est un véritable plaisir que de retrouver les personnages attachants de cette série mêlant avec bonheur fantastique, mystère et humour.
Ajoutons à cela que les dessins très expressifs d'Emmanuel Despujol, et les couleurs très lumineuses de Lorien Aureyre, rendent le lecture de cette Bd très agréable.
En bref, une série qui mériterait amplement une plus large audience..!

Après sa rencontre avec le vampire lors de leur précédente enquête Flora n'est plus la même. Ne parle plus, n'a plus le gout à rien. Mais le décès de sa mère va être l'électrochoc qui lui permettra de se remettre en selle. Et voilà donc Flora et son fidèle acolyte Hugo sur une nouvelle enquête au sein de l'opéra de Paris.

Marchant en diptyque, c'est une nouvelle enquête qui se joue dans ce tome cinq. Et c'est avec plaisir que nous retrouvons notre duo atypique dans les coulisses de l'opéra jusque dans les égouts de Paris.
Un scénario plaisant à lire avec toujours une touche d'humour.
Niveau dessin Jacques Lamontagne cède sa place à Emmanuel Despujol. Et si on perd un peu de caractère, ce dernier ne démérite pas. Je trouve souvent le visage de Flora un peu trop lisse mais on arrive à bien reconnaitre les personnages. le trait arrive à faire passer les expressions.

Le cinquième tome d'Aspic garde le cap. Toujours distrayant, avec des personnages sympathiques. Les deux complices sont complémentaires et nous entrainent dans une enquête dans les coulisses de l'Opéra de Paris et ses égouts.
On découvre une Flora apathique, encore marquée par l'épreuve de l'enquête précédente. Je la trouve un peu clichée et distante mais pas agaçante pour autant.
L'enquête est bien faite, prenante même si le suspense n'est pas à son comble. On découvre Paris par ses sous-sol et ses coulisses.
La fin nous laisse présager un prochain tome mystérieux qui nous fait saliver d'avance.
Les dessins, malgré le changement de dessinateur, sont très jolis, colorés, on reconnaît parfaitement les personnages. Hugo n'a presque pas changé. En fait on voit la différence surtout pour Flora, n'ayant pas relu les tomes précédents.