J'ai longtemps hésité à publier cet article en janvier, juste après l'avoir lu. Mais voilà, je ne pouvais pas faire comme si Civil War ne sortait pas au cinéma en avril 2016 ! Alors j'ai patienté, ne sachant si le film présenterait les mêmes événements ou non. Cela fait désormais un mois que le film est sorti, et je vous publie enfin ma chronique sur ce troisième tome.
Si le premier tome était bourré d'action, de conflits, et très intéressant, ouvrant un débat des plus importants au sein de la communauté des super-héros, le deuxième était plus calme, nous expliquant les choix de Spider-Man, et montrant Wolverine traquant Nitro. Dans ce troisième tome, l'action se fait plus rare, et laisse la place aux émotions, à la douleur, au regret…
Iron Man/
Captain America, scénarisé par
Christos N. Gage et dessiné par
Jeremy Haun, est le chapitre ouvrant La mort de
Captain America. Nous retrouvons ce dernier prisonnier, échangeant avec Iron Man. Chacun à quelque chose à reprocher à l'autre. Les dialogues sont entrecoupés de flashbacks qui sont plus dynamiques.
Vient ensuite
Captain America, de Ed Burbaker, et joliment dessiné par
Alex Maleev. Alors que Cap va être jugé, son amante (l'Agent 13) et son meilleur ami (Bucky) parlent chacun leur tour de ce héros, à quel point Steve Rogers/
Captain America est une personne formidable, qui a toujours lutté pour le bien. le titre du chapitre est évocateur : il n'est effectivement question que de lui.
D'après le scénario de
Brian M. Bendis, et toujours dessiné par Maleev, La confession ne nous montre que Tony/Iron Man en train de… se confesser. On ne saura à qui qu'à la toute fin du chapitre. Là aussi, quelques flashbacks viennent apporter un peu d'action à ce récit, qui nous prend de plus en plus aux tripes. La dernière case, qui n'est autre qu'une double page, s'est révélée très forte. Si elle ne vous arrache pas la moindre petite émotion, alors c'est que vous devez avoir un coeur de pierre.
Vient enfin de le dernier chapitre : Victime de guerre : la mort de
Captain America.
Jeph Loeb s'est collé au scénario, d'après une idée de
Straczynski. Quant aux dessinateurs, ils sont nombreux :
Leinil Yu,
Ed McGuinness,
John Romita Jr.,
David Finch et
John Cassaday. Cinq pour un chapitre ; celui-ci est découpé en cinq parties : « Refus », « Colère », « Marchandage », « Dépression », « Acceptation ». Je pense qu'il n'y a nul besoin d'en dire plus.
Je ne vois pas ce que je pourrais ajouter, si ce n'est concernant les dessins, la mise en page, que j'ai beaucoup apprécié, même cela n'avait rien de transcendant. Mais je vais vous dire : ils ne vont pas chambouler l'univers graphiques des comics, c'est vrai, mais tout cela est redoutable d'efficacité. Si ce tome vous a laissé de marbre, dites-le moi, j'en serai grandement surprise.
Civil War, t.3 : La mort de
Captain America est un volume qui laisse très peu de place à l'action, et donne en revanche le champ livre aux émotions. Une fois n'est pas coutume, on nous démontre à la perfection qu'un comic book peut être autre chose qu'une bande dessinée pleine d'aventure, de combats…, et que l'on peut y faire passer des émotions extrêmement fortes. Un indispensable dans votre bibliothèque.
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