Ton indésirable venue sur cette terre ingrate, fut celle d'un martyr : dès ta naissance, tes chairs furent douloureusement meurtries par les arêtes vives de cette lourde croix qui, si par moment te quittaient, réapparaissaient pour mieux t'écraser. Ta misérable destinée fut celle des êtres simples et généreux, sans défense, ne possédant ici-bas aucune place, si ce n'est pour y souffrir et disparaître prématurément, ne laissant la moindre trace de leur passage, pas même celle d'une légère sépulture. Adieu, PETIT ROGER.