L'aventure spatiale passionnante entamée il y a deux tomes se termine ici avec brio.
Le huis clos instauré par l'auteur lors du tome précédent se poursuit et devient encore un peu plus prenant. Au lieu d'être isolés dans leur propre navette, les cosmonautes se retrouvent maintenant coincés au sein d'un vaisseau spatial démesurément grand, errant également dans l'espace. On retrouve donc non seulement l'isolement extrême des héros au milieu de l'immense vide qui les entoure, mais également leur peur au sein d'un nouvel environnement assez hostile. L'ambiance installée par
Marazano et
Jean-Michel Ponzio est extrêmement prenante.
Mais, au-delà de l'ambiance, tout en jonglant avec les lois quantiques, les auteurs poursuivent leur revisite de la conquête historique de l'espace en incluant des personnages tels que Neil Amstrong et
Youri Gagarine. Ils parviennent également à conclure cet exercice en livrant un ensemble qui se tient, même si certaines questions demeurent ...
Malgré les imperfections au niveau des expressions de visages, le dessin photo-réaliste de
Jean-Michel Ponzio procure un effet cinématographique très réussi à l'ensemble et colle parfaitement à cette froideur dégagée par l'espace.
Excellent triptyque.