Le jardin clos

"Je veux vivre mon moi, je veux être un enfant puis un jeune homme, je veux aimer" semble dire le héros. Malgré les événements, la guerre, l'exode, il existe, il vit, il veut exister. Cet amour - car c'est bien de cela qu'il s'agit - illicite, le jeune Malo se rend compte qu'il ne peut pas en parler, mais il veut le garder pour lui seul et conserver son "jardin clos".
A rapprocher des "Amitiés particulières" de Peyrefitte (l'auteur a dû apprécier !) ou du film "Au revoir les enfants".
De la difficulté de vivre et d'évoluer indépendamment de circonstances extérieures trop prenantes.
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Une très belle langue pour décrire les premiers émois d'un jeune garçon dans un contexte qui le dépasse, celui de la "drôle de guerre", de l'exode ... L'auteur a vécu cette période et sait recréer cette "douceur angevine" face à ces bouleversements mondiaux qui se déroulent et qu'il voudrait bien mettre de côté. Il veut vivre, être un jeune homme, même en 1940 ...
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