Léa, l'été, c'est l'histoire de Melvil. C'est la fin de l'année scolaire. La fin des tracas et des ennemis jurés, le pire étant pour Melvil, Maussin. Ne plus voir Maussin jusqu'à la rentrée prochaine. Deux mois de répit.
Léa, l'été, c'est un petit village près d'une rivière, avec un moulin, des galets. Mais pas un été comme les autres, un été avec une apparition. Léa. Melvil va faire sa connaissance. Et une belle amitié va naître, et même un peu plus. Léa va intégrer la petite bande de copains, Melvil, Luisa, Lorient … et va entraîner avec elle, Maussin.
Léa, l'été, c'est le roman d'une époque, les grandes vacances avec les copains d'enfance.
Ce roman est tellement bien écrit - le récit des souvenirs d'enfance de Melvil Tournel coule comme l'eau de la rivière où les galets font des ricochets - qu'on se laisse engloutir dans sa propre nostalgie.
J'ai reconnu mes propres grandes vacances. Les vacances de ceux qui “ne partaient pas en vacances” et qui se retrouvaient à la rivière, pour se baigner, pour pêcher. Ceux qui sortaient les jeux de sociétés les jours de pluie, les sablés et le jus de pommes. Ceux qui allaient voir passer le traditionnel Tour de France.
Grâce à la plume de
Stanislas Cotton, on se coule dans cet été avec quiétude et sérénité. En terrain connu. Ses propres souvenirs. On est tellement bien dans cette histoire qu'on ne se rend pas tout de suite compte qu'elle pourrait mal se passer. Elle se passe en 4 mouvements.
Le premier été. le second, 4 ans plus tard. le troisième dans la foulée. Et le dernier, beaucoup, beaucoup plus tard.
Je pensais lire une biographie du genre bucolique et en un temps, trois mouvements, je me retrouve en plein thriller. J'exagère à peine.
Je l'ai adoré. Comme toujours. Autant d'emprunts faits en médiathèque et je vais n'en aimer que 2 sur 5. Autant de masses critiques je reçois et je les aime tous.
Merci à Babelio et aux Éditions Murmure des soirs