Le Bureau national des Allogènes avait été une vraie claque pour mon moi de 17 ans. Dans le cadre d'un cours de français, on devait lire des pièces de théâtre pour participer à l'élection d'une oeuvre dans un concours. On en avait quelques unes à lire, sélectionner notre préférée, et argumenter.
J'ai été la seule à choisir
Stanislas Cotton et ses Allogènes. Face à 20 camarades de classe qui n'y avaient rien compris, j'ai défendu ce livre qui m'avait fait rêver, autant par son sujet que par sa forme.
Comme c'est une pièce de théâtre courte, le livre est tout petit. Je m'y replonge de temps en temps, pour le plaisir de rêver, le plaisir des mots et le plaisir d'avoir assumé mes choix seule contre tous.