"Tengu Hunter Brothers" sait se montrer attirant par sa couverture. C'est un shonen assez classique de base, mais agréable à lire, avec une belle mise en avant du lien fraternel. le graphisme est beau lui aussi, les combats sont explosifs et nous en mettent plein les yeux.
Maintenant nous savons aussi que ce manga édité par
Michel Lafon dans la collection Kazoku sera fini en 7 tomes, en espérant une fin qui se tienne bien, mais en tout cas nous ne partons pas sur une série longue.
C'est le mangaka
HAREKAWA Shinta qui s'occupe du dessin et du scénario et le premier manga qu'on a de lui.
Le premier tome avance bien sans temps mort, nous pouvons aussi apprécier le placement des fiches des personnages entre les chapitres. Nous suivons d'abord ces 3 frères : Mamoru (21 ans), Kei (17 ans) et Yû (15 ans). Mamoru est l'aîné, il veille sur ses petits frères quitte à se sacrifier, il est d'ailleurs l'unique gardien, celui qui affronte les Tengus, offrant la possibilité à ses frères de mener ne vie normale, de faire ce qu'ils veulent par la suite. Mais déjà eux ne sont pas totalement d'accord et la vie finira par en décider autrement.
La famille, Yamaori, est dite maudite. Pourquoi ? A cause de leur lutte invisible au commun des mortels ?
Nous avons au départ un mélange de tranche de vie familial et de combats, mais au fur et à mesure nous apprenons à connaître ce monde, rencontrons d'autres personnages, et voyons le prix élevé
qu'a payé Mamoru pour embrasser cette carrière. Seulement il va lui arriver la pire chose, annoncée dans le résumé, qui redistribue la donne et le met à mal plus que jamais.
Il est alors un danger, et les autres gardiens auront un côté sans pitié mais en même temps peut-il être autre chose ? En tout cas, ses frères ne veulent pas qu'il meure.
Il va devoir lutter pour préserver son humanité, devenu son ennemi lui-même, mais il ne veut pas abandonner ses petits frères.
L'édition est de qualité, la mise en place du texte est bien faite et participe à l'ambiance.
Les personnages sont attachant, surtout leur lien fraternel, c'est fluide à lire, il y a cette envie de connaître la suite.