Quand il y en a pour huit, il y en a pour neuf.
Rien de pire que les caves qui se prennent pour des hommes.
Qu’on meure sans qu’ils y soient pour quelque chose doit leur paraître comme un étonnant manque de savoir-vivre.
Machin s’en va-t-en guerre mais se casse toujours la gueule en amour. Ah ah ah ! Sacré Machin ! On n’a pas le droit à la mélancolie et au romantisme quand on se laisse appeler Machin.
Un suicide, ça l’embêtait, mais un meurtre, ça n’empêche pas la cérémonie religieuse.
Elle est légère et présente, son parfum ne ressemble à rien que je connaisse. Peut-être n’y a-t-il pas de parfum du tout, juste un petit vent venu d’ailleurs en caressant de très discrètes et très inconnues fleurs.
J’aimerais qu’il neige pour définitivement assassiner l’automne, cette saloperie de saison à spline qui chavire la tête des jeunes gens, leur fait rêver Dieu sait quoi en se lamentant, retourne les feuilles tombées qui nous font voir leur ventre d’un air avilissant.
Quand je serai dictateur, j’interdirai la poésie, permettrai aux gens de roter en sortant de table et imposerai qu’on ôte son chapeau pour parler des rois fainéants.
Ce sont les policiers qui nous connaissent le mieux sur cette terre, eux qui savent les petits élastiques mous de nos lâchetés et les tranchants ébréchés de nos courages. Eux seuls. Les autres pantins qui siègent dans les prétoires ne sont là que pour mémoire et représentation.
Un étage, ça n’est pas la mer à boire mais en temps ordinaire, j’aurais réfléchi avant de me lancer. Là, sans barguigner, je sautai dans le vide, roulai évidemment en atterrissant, comme si mon épaule avait bien besoin de ça.