Le dernier apprenti sorcier, tome 2 : Magie noire à Soho

Je pensais lire un livre pour adolescents, je n'avais rien compris...Quand la première page commence sur une référence à Tacite, c'est mal parti pour nos amis les jeunes. J'ai ensuite eu la confirmation que, non, toutes les histoires de sorciers ne sont pas réservés aux collégiens. Il faut dire que notre auteur a le goût du détail, de la description, du complexe.
Le texte est un mélange original entre thriller, fantastique, Harry Potter, le jazz pour les Nuls, le Petit Futé de Londres. On se promène de nuit, dans les rues de Soho, au milieu des jazzmen assassinés...Enfin, les indices de meurtres ne sont clairs que pour les sorciers qui savent lire les vestigia que laisse la magie sur les corps...Amis du latin, bonsoir encore...Un roman qui s'oppose à la réforme du collège...Ayant toute ma sympathie, déjà, pour ça...Mais je m'égare, moi-aussi, comme notre auteur qui aime les circonvolutions.
J'ai été un peu gênée d'être balancée comme ça "in medias res", sans avoir lu le tome précédent. Mais on comprend assez rapidement l'essentiel : un sorcier en apprentissage, policier, un maître, des parents, une amie, Lesley ...Je conseille néanmoins de commencer par le premier, c'est plus confortable.
C'est donc une très agréable découverte que ce policier sorcier, plein d'humour et de cynisme, et avec lequel on ne s'ennuie jamais. Je m'en vais lire le premier tome, tant pis pour le désordre, et tacher de me procurer les autres tomes, qui ne sont pas en poche.
Je remercie Babelio et les éditions J'ai Lu pour cet envoi très distrayant !

Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2014-2015.

Suite des aventures de Peter, le dernier apprenti sorcier, de son amie Lesley et de son chef, l'inspecteur Nightingale.

J'apprécie toujours autant le style de cet auteur même si les éléments policiers sont un peu plus disparates comparé au premier tome. Que je vous explique pourquoi!

En premier lieu, l'histoire. Comme son titre l'indique, la majeure partie de l'intrigue se passe Soho. L'auteur en profite pour nous faire visiter ce quartier de Londres ainsi que différents clubs de jazz. L'histoire se déroule dans le milieu du jazz où les victimes se font tuer de manière suspecte du point de vue magique. du coup, Peter n'a pas le temps de souffler après ses mésaventures en compagnie des divinités de la Tamise qu'il se retrouve embarquer dans deux nouvelles enquêtes. Pour l'une, il n'y est qu'en tant que consultant aux ordres de Stephanopoulos et la seconde concerne les morts suspectes des jazzmen. Par contre, l'inconvénient (ou pas, pour ma part) de cet auteur est qu'il nous noie sous les détails. Ceux-ci concernent aussi bien un plan minutieux des rues de Londres quand Peter s'y déplace que des détails architecturaux de certains bâtiments. Et au milieu de tout ça, nous retrouvons les éléments des 2 enquêtes ainsi que des données magiques. Histoire donc très complexe mais également très intéressante, il faut néanmoins être bien concentré au moment de la lecture pour ne pas perdre des éléments en cours de route car même si nous avons peu d'informations sur les enquêtes policières, elles sont également très complexes et c'est à nous de faire les liens entre les éléments, un peu comme Sherlock d'ailleurs. C'est peut-être pour cette raison que je n'avais pas lu le tome 2 directement après le tome 1 comme je le fais fréquemment quand l'histoire et le style me plaisent.

En second lieu, le style et l'écriture de l'auteur. Ceux-ci sont très agréables mais, pour ma part, ne permettent pas une lecture très rapide à cause de tous les détails présents (30 pages/heure environ). Par ailleurs, si je suis trop fatiguée, ce n'est pas la peine que je lise car je perds pas mal d'éléments importants, pas assez concentrée. Sinon l'auteur étant un Londonien pur souche, nous avons droit à de l'humour « so british » distillé sur l'ensemble du roman, c'est très agréable pour ma part. Par ailleurs, Ben Aaronovitch met énormément de références en tous genres dans son histoire : sur le jazz et certains de ses compositeurs, sur la culture télévisuelle anglaise et sur un guide touristique détaillé de Londres (quelle route prendre pour aller à tel endroit mais on peut prendre également cette route...). Un roman plein d'humour et d'intelligence, comme le dit ActuSF.

Et en troisième lieu, les personnages. Nous apprenons à mieux connaître Peter et sa famille très particulière. Peter prend également un peu plus de consistance au gré de ses actions et décisions. le passé de l'inspecteur Nightingale se dévoile un peu plus dans ce tome avec des références avec la Seconde Guerre Mondiale. Nous apprenons également qu'il est le dernier sorcier de Londres mais pas de toute l'Angleterre. Il y en a d'autres disséminés dans diverses villes importantes, même si une grande partie des puissants sorciers que comptait le Royaume-Uni a été décimée lors de cette dernière guerre mondiale. Nous découvrons également un nouveau personnage qui, je pense et j'espère, refera surface dans les prochains tomes. Il s'agit d'un sorcier maléfique (appelé « sorcier noir » dans le roman au grand dam de Peter qui est noir de peau) ayant de grandes capacités magiques. Ce personnage a une aura de mystères très intéressants.

Comme vous l'aurez compris, ce tome est la digne suite des « Rivières de Londres » et je vous conseille donc très fortement de découvrir cette série atypique mêlant policier, magie et visite guidée de Londres, surtout si vous êtes amateur de romans complexes et d'humour anglais. Pour ma part, j'ai le tome 3 et 4 qui attendent dans ma PAL et même si en reprenant la série après un an, je n'ai rien perdu des détails du précédent, je ne vais pas attendre si longtemps pour lire la suite surtout que le tome 5 sort en juin 2015. Petit plus, les correcteurs de cette édition de prestige sont vraiment efficaces, je n'ai repéré aucune coquille de tout le tome. Par ailleurs, la couverture est absolument superbe : un jazzman à peine illuminé devant un bâtiment et la lune, et tout le reste dans le noir (sur l'édition poche, cela rend moins bien...).

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Peter Grant et Nigthingale enquêtent sur un meurtre presque aussi lugubre que le précédent. Les indices puis les pistes secoueront méchamment leurs nerfs au risque de bouleverser leur santé mentale, le tout sur une musique lancinante, et une magie noire qui se marie parfaitement aux heures les plus sombres de la nuit.

Côté trame, Ben Aaronovitch connaît son affaire et prend un plaisir sadique à nous mener de traquenards en fausses pistes, jouant une partition sauvage sur un rythme ensorcelant. Il y a toutefois, une partie un poil glauque et morbide à laquelle je ne m'attendais pas. Ce n'est pas gênant en soi car c'est cohérent avec le contexte, et nous sentons bien que l'auteur étoffe son univers sans concession pour les prudes ou d'autres considérations commerciales. Finalement, c'est logique et cette position renforce même le crédit du Dernier apprenti sorcier.

Ben Aaronovitch poursuit son exploration d'un Londres contemporain et secret avec maîtrise et un humour so british. Dans ce deuxième volet des enquêtes du dernier apprenti sorcier, le lecteur découvrira que magie et jazz se marient parfaitement dans un atmosphère non pas lugubre mais sombre et envoûtante. le tout est élégamment agrémenté de références londoniennes (Soho), musicales (Simone) et littéraires (vampire). le mash-up est fort sympathique et je ne demande qu'à poursuivre l'aventure.

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La promenade dans Londres continue, particulièrement dans Soho. Cette deuxième aventure de Peter Grant nous emmène dans l'univers du jazz. Si c'est l'univers de son père -qui essaie d'être clean pour la première fois depuis longtemps- ce n'est pas vraiment la tasse de thé de Peter - ce qui n'est pas plus mal pour le lecteur qui n'y connaît pas grand-chose, comme ça les explications sont claires.
Une bonne enquête qui oblige Peter à évoluer en grande partie en solo dans l'univers magique qu'il tente d'apprivoiser jusqu'à la rencontre avec le Mage Sans Visage, qui va sûrement réapparaître dans les aventures suivantes. To be continued...

En Résumé : J'ai passé un bon moment avec le second tome de ce cycle qui offre une histoire soignée, sombre et efficace apportant son lot de surprises, de rebondissement et de retournements de situations, le tout porté par un univers foisonnant et intéressant à découvrir avec, pour ce tome, une forte tonalité musicale et jazzy. Les personnages continuent à se densifier, principalement par leurs implications dans l'intrigue et aussi grâce à la découverte de leurs passés. le style de l'auteur se révèle vraiment percutant simple et efficace et nous plonge facilement dans l'intrigue. Je reprocherai juste, parfois, une impression de partir dans tous les sens et aussi que l'auteur, par moment, donne l'impression de trop vouloir en faire. Mais rien de bien dérangeant, car j'ai trouvé ce second tome au niveau du premier et j'ai hâte de découvrir la suite.

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De retour aux côtés de Peter Grant et son mentor Thomas Nightingale ! C'est le jazz et Soho qui sont à l'honneur cette fois-ci. Des jazzmen décèdent de manière assez régulière, ce qui commence à mettre la puce à l'oreille de l'équipe de la Folie et du Dr Walid.
L'enquête de ce roman est un peu secondaire finalement et j'ai pris beaucoup plus de plaisir à suivre les personnages, à découvrir en même temps que Peter de nouvelles infos sur la magie et les différents êtres qu'elle permet de rencontrer.
Le plus très appréciable, l'humour que l'on retrouve assez fréquemment (j'ai ri plusieurs fois à la lecture de certains passages). Bref, une ambiance globale plutôt sympa même si l'on parle pourtant de meurtres, de vampires ou encore de chimères. Une série qui met le sourire !

Si le premier tome, Les rivières de Londres, m'avait énormément plus, Magie noire à Soho m'a bien plu. Autrement dit, j'ai bien aimé, mais mon enthousiame fut moins fort que pour le premier tome.

En commençant ce deuxième tome, je ne savais pas si j'allais découvrir une suite des Rivières de Londres, ou bien une histoire totalement différente, reprenant simplement les personnages principaux. En fait, c'est un mélange des deux. En effet, si Magie noire traîte un sujet bien différent du premier tome, l'histoire se déroule dans la continuité, conférant ainsi un fin conducteur aux deux tomes. Sauf que, bah pour l'instant, le fil conducteur il m'échappe et je n'arrive pas vraiment à saisir s'il y en a un ou plusieurs. S'agit-il de l'histoire de Peter Grant, que l'on va découvrir plus en détail par la suite ? Ou bien de Nightingale ? Des deux ? Cela reste encore un mystère pour moi…

Toutefois, il y a bien un thème qui réunit tout cela : La ville de Londres. Car si dans le premier tome, l'auteur nous fait naviguer sur les eaux de la ville, avec ce tome-ci, ils sont invite à entrer dans les caves, les pubs, et notamment ceux de Soho. C'est un monde en musique qui s'offre au lecteur : de la musique de jazz. A travers les descriptions qu'il en fait, empruntes de magie, et même plus souvent de mystère, l'auteur nous dévoile une Londres étrange, mystérieuse (forcément), mais également terriblement tentatrice. J'ai vraiment aimé m'y perdre avec lui et ses personnages. L'auteur ne se contente pas de nous narrer une histoire de magie noire, c'est aussi une histoire de la ville qu'il met en avant, faisant ainsi de Londres un personnage vivant, à part entière.

Dans le premier tome, j'avais tout de suite aimé les personnages, et notamment Peter Grant, un homme pas vraiment héros, mais loin d'être un trouillard non plus. le mec normal quoi ! Ou presque. Evidemment, dans ce deuxième tome, on comprend parfaitement qu'il est encore un apprenti sorcier, qu'il a encore beaucoup de leçons à recevoir, mais j'ai apprécié le fait qu'il montre d'ores et déjà beaucoup de signes d'indépendance, qu'il aille de l'avant, qu'il ose, quitte à faire des conneries. Et je crois que par la suite, ça peut donner un truc super intéressant entre le côté apprenti sorcier qui découvre un monde parallèle qui risque encore de beaucoup le surprendre, et le côté policier prêt à faire la peau aux êtres naturels ou surnaturels qui sortiraient du droit chemin.

Alors, pourquoi ce tome m'a-t-il moins plus que le premier ? J'avoue que de prime abord il n'y a pas vraiment de raison. le style de l'auteur me plait toujours autant, j'aime les descriptions de Londres qu'il nous fait, les personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires, sont toujours bien détaillés, bien cernés. Peut-être est-ce simplement le côté jazz qui m'a moins plus que le côté rivières ?
quoi qu'il en soit, j'ai tout de même bien apprécié cette lecture, et j'ai évidemment l'intention de me procurer et lire la suite.
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J'avais bien aimé le premier volume, j'ai autant aimé le second.
On suit cette fois Peter au coeur de Soho dans une double enquête, entre morts "apparemment" naturelles et morts pas du tout naturelles. Assez violentes, même. Visuelles, féroces, brutales. Une vraie mise en scène. Si c'était à la télé, je fermerais les yeux.

J'ai apprécié retrouver les personnages là où je les avais laissés à la fin du tome 1. Dans ce volume, ils s'étoffent, on en apprend un peu plus sur eux et leur passé, leurs relations. J'ai retrouvé avec plaisir ce brave Peter, qui, décidément, a un peu la poisse mais qui ne perd pas son humour à deux balles que vraiment, j'adore. On serait amis, lui et moi, c'est sûr.

J'ai aimé aussi la coloration propre à ce récit. On est vraiment dans l'enquête policière, et l'auteur joue habilement avec les codes du roman noir et du thriller. Suspense, horreur, personnages typiques des genres, rythme caractéristique, décor… tout est là.

J'ai également beaucoup aimé l'atmosphère du quartier, toujours aussi bien décrit dans ses strates historiques, sociologiques et archéologiques. Cette fois, le roman se fait chanson jazzy, il est mélodique, des échos se font tout au long du récit, comme des petites notes de musique qui résonnent dans la tête. Une découverte d'une musique qui ne m'est pas familière, et que j'ai beaucoup apprécié écouter en même temps que la musique.

Bref, un très bon volume 2 à mon avis, dans lequel je ne me suis pas ennuyée, je n'ai pas eu de sensation de déjà vu ou de réchauffé, j'embraye sur le tome 3 de suite !
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SI le tome 1 m'avait laissée un peu sceptique, ce tome-là m'a complétement conquise. Peter progresse dans l'apprentissage de la magie et doit gérer seul sur le terrain pendant que son mentor se remet de ses blessures. L'enquête le mène dans les clubs de jazz, domaine qu'il maîtrise parfaitement grâce à son père. Plusieurs musiciens de talent meurent subitement, en pleine ascension et montre des signes de nécrose magique, comme les magiciens qui abusent de la magie. Peter est persuadé que quelqu'un, à l'instar des vampires, se nourrit d'eux. Ce tome, outre le fait d'avoir envie d'ouvrir une playlist jazz sur deezer en même temps que la lecture, fait preuve de quelque rebondissements intéressants. L'apparition d'une Némésis et de chimère, des éléments sur le passé de Nigthingale et surtout l'agent Lesley May. Quel auteur oserait défigurer un de ses héroïnes dès le premier tome ?

Ce fut un réel plaisir de retrouver Peter Grant pour le second volet de ses aventures. Toujours de la très bonne fantasy urbaine, pleine d'humour british. Je ne me lasse pas des références que l'auteur distille dans l'intrigue à laquelle j'ai bien accroché (plus qu'à celle du premier tome). Les personnages secondaires sont fantastiques!

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