Le dernier apprenti sorcier, tome 2 : Magie noire à Soho

Je pensais lire un livre pour adolescents, je n'avais rien compris...Quand la première page commence sur une référence à Tacite, c'est mal parti pour nos amis les jeunes. J'ai ensuite eu la confirmation que, non, toutes les histoires de sorciers ne sont pas réservés aux collégiens. Il faut dire que notre auteur a le goût du détail, de la description, du complexe.
Le texte est un mélange original entre thriller, fantastique, Harry Potter, le jazz pour les Nuls, le Petit Futé de Londres. On se promène de nuit, dans les rues de Soho, au milieu des jazzmen assassinés...Enfin, les indices de meurtres ne sont clairs que pour les sorciers qui savent lire les vestigia que laisse la magie sur les corps...Amis du latin, bonsoir encore...Un roman qui s'oppose à la réforme du collège...Ayant toute ma sympathie, déjà, pour ça...Mais je m'égare, moi-aussi, comme notre auteur qui aime les circonvolutions.
J'ai été un peu gênée d'être balancée comme ça "in medias res", sans avoir lu le tome précédent. Mais on comprend assez rapidement l'essentiel : un sorcier en apprentissage, policier, un maître, des parents, une amie, Lesley ...Je conseille néanmoins de commencer par le premier, c'est plus confortable.
C'est donc une très agréable découverte que ce policier sorcier, plein d'humour et de cynisme, et avec lequel on ne s'ennuie jamais. Je m'en vais lire le premier tome, tant pis pour le désordre, et tacher de me procurer les autres tomes, qui ne sont pas en poche.
Je remercie Babelio et les éditions J'ai Lu pour cet envoi très distrayant !

A Londres, la mort d'un jazzman, Cyrus Wilkinson, tout juste après son concert, semble suspecte aux yeux du docteur Walid qui appelle l'agent et apprenti sorcier Peter Grant pour enquêter dessus. D'autres morts suspectes de jazzmen ont lieu dans le quartier de Soho… A l'aide de l'inspecteur Thomas Nightingale, il va essayer de trouver des indices lui permettant de comprendre cette mort brutale.
Je n'ai pas lu le premier tome, je voulais mais manque de temps pour rester dans les délais. Ça m'a un peu gênée parce qu'il y a une continuité entre les tomes, le fil rouge en quelque sorte mais l'enquête en elle-même peut effectivement se lire indépendamment. Je n'ai pas compris quelle était la position de Lesley par rapport à Peter, par exemple, ou pourquoi elle était défigurée. Qui sont les membres de la famille Tamise ? Petits agacements. A part ça, j'ai beaucoup aimé cette enquête policière dans les quartiers londoniens sous fond de musique (jazz, essentiellement). L'apprenti sorcier possède un humour certain, noir souvent. Ses progressions dans l'enquête sont parsemées de remarques drôles sur les policiers et l'apprentissage de la magie. L'écriture de Ben Aaronovitch est plaisante, beaucoup d'humour pour cette enquête sombre… il ne faut pas être dégoûté(e) par quelques cadavres ou blessures…
Je vais rapidement rattraper mon retard et lire le premier tome de cette série, puis les autres, je suis fan de Peter Grant ! Merci à Babelio et aux éditions J'ai lu pour m'avoir permis de découvrir cette série policière sous fond de magie.

Livre lu dans le cadre du challenge ABC 2014-2015.

Suite des aventures de Peter, le dernier apprenti sorcier, de son amie Lesley et de son chef, l'inspecteur Nightingale.

J'apprécie toujours autant le style de cet auteur même si les éléments policiers sont un peu plus disparates comparé au premier tome. Que je vous explique pourquoi!

En premier lieu, l'histoire. Comme son titre l'indique, la majeure partie de l'intrigue se passe Soho. L'auteur en profite pour nous faire visiter ce quartier de Londres ainsi que différents clubs de jazz. L'histoire se déroule dans le milieu du jazz où les victimes se font tuer de manière suspecte du point de vue magique. du coup, Peter n'a pas le temps de souffler après ses mésaventures en compagnie des divinités de la Tamise qu'il se retrouve embarquer dans deux nouvelles enquêtes. Pour l'une, il n'y est qu'en tant que consultant aux ordres de Stephanopoulos et la seconde concerne les morts suspectes des jazzmen. Par contre, l'inconvénient (ou pas, pour ma part) de cet auteur est qu'il nous noie sous les détails. Ceux-ci concernent aussi bien un plan minutieux des rues de Londres quand Peter s'y déplace que des détails architecturaux de certains bâtiments. Et au milieu de tout ça, nous retrouvons les éléments des 2 enquêtes ainsi que des données magiques. Histoire donc très complexe mais également très intéressante, il faut néanmoins être bien concentré au moment de la lecture pour ne pas perdre des éléments en cours de route car même si nous avons peu d'informations sur les enquêtes policières, elles sont également très complexes et c'est à nous de faire les liens entre les éléments, un peu comme Sherlock d'ailleurs. C'est peut-être pour cette raison que je n'avais pas lu le tome 2 directement après le tome 1 comme je le fais fréquemment quand l'histoire et le style me plaisent.

En second lieu, le style et l'écriture de l'auteur. Ceux-ci sont très agréables mais, pour ma part, ne permettent pas une lecture très rapide à cause de tous les détails présents (30 pages/heure environ). Par ailleurs, si je suis trop fatiguée, ce n'est pas la peine que je lise car je perds pas mal d'éléments importants, pas assez concentrée. Sinon l'auteur étant un Londonien pur souche, nous avons droit à de l'humour « so british » distillé sur l'ensemble du roman, c'est très agréable pour ma part. Par ailleurs, Ben Aaronovitch met énormément de références en tous genres dans son histoire : sur le jazz et certains de ses compositeurs, sur la culture télévisuelle anglaise et sur un guide touristique détaillé de Londres (quelle route prendre pour aller à tel endroit mais on peut prendre également cette route...). Un roman plein d'humour et d'intelligence, comme le dit ActuSF.

Et en troisième lieu, les personnages. Nous apprenons à mieux connaître Peter et sa famille très particulière. Peter prend également un peu plus de consistance au gré de ses actions et décisions. le passé de l'inspecteur Nightingale se dévoile un peu plus dans ce tome avec des références avec la Seconde Guerre Mondiale. Nous apprenons également qu'il est le dernier sorcier de Londres mais pas de toute l'Angleterre. Il y en a d'autres disséminés dans diverses villes importantes, même si une grande partie des puissants sorciers que comptait le Royaume-Uni a été décimée lors de cette dernière guerre mondiale. Nous découvrons également un nouveau personnage qui, je pense et j'espère, refera surface dans les prochains tomes. Il s'agit d'un sorcier maléfique (appelé « sorcier noir » dans le roman au grand dam de Peter qui est noir de peau) ayant de grandes capacités magiques. Ce personnage a une aura de mystères très intéressants.

Comme vous l'aurez compris, ce tome est la digne suite des « Rivières de Londres » et je vous conseille donc très fortement de découvrir cette série atypique mêlant policier, magie et visite guidée de Londres, surtout si vous êtes amateur de romans complexes et d'humour anglais. Pour ma part, j'ai le tome 3 et 4 qui attendent dans ma PAL et même si en reprenant la série après un an, je n'ai rien perdu des détails du précédent, je ne vais pas attendre si longtemps pour lire la suite surtout que le tome 5 sort en juin 2015. Petit plus, les correcteurs de cette édition de prestige sont vraiment efficaces, je n'ai repéré aucune coquille de tout le tome. Par ailleurs, la couverture est absolument superbe : un jazzman à peine illuminé devant un bâtiment et la lune, et tout le reste dans le noir (sur l'édition poche, cela rend moins bien...).

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

Peter Grant et Nigthingale enquêtent sur un meurtre presque aussi lugubre que le précédent. Les indices puis les pistes secoueront méchamment leurs nerfs au risque de bouleverser leur santé mentale, le tout sur une musique lancinante, et une magie noire qui se marie parfaitement aux heures les plus sombres de la nuit.

Côté trame, Ben Aaronovitch connaît son affaire et prend un plaisir sadique à nous mener de traquenards en fausses pistes, jouant une partition sauvage sur un rythme ensorcelant. Il y a toutefois, une partie un poil glauque et morbide à laquelle je ne m'attendais pas. Ce n'est pas gênant en soi car c'est cohérent avec le contexte, et nous sentons bien que l'auteur étoffe son univers sans concession pour les prudes ou d'autres considérations commerciales. Finalement, c'est logique et cette position renforce même le crédit du Dernier apprenti sorcier.

Ben Aaronovitch poursuit son exploration d'un Londres contemporain et secret avec maîtrise et un humour so british. Dans ce deuxième volet des enquêtes du dernier apprenti sorcier, le lecteur découvrira que magie et jazz se marient parfaitement dans un atmosphère non pas lugubre mais sombre et envoûtante. le tout est élégamment agrémenté de références londoniennes (Soho), musicales (Simone) et littéraires (vampire). le mash-up est fort sympathique et je ne demande qu'à poursuivre l'aventure.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.wordpress...

Pour les fans de la saga Harry Potter qui ont grandi, la série le dernier apprenti sorcier de Ben Aaronovitch est un véritable plaisir à lire, même si Peter Grant est loin de ressembler au héros de J.K. Rowlings.
Dans Magie noire à Soho, nous sommes entrainés au coeur du monde du jazz, suite au décès suspect d'un saxophoniste. Peter doit mener l'enquête pratiquement seul, l'inspecteur Nightingale et sa collège Lesley ayant été blessés à la fin du premier tome de la saga.
Une plongée dans le monde de la nuit de la capitale britannique des plus réjouissante.

Si vous aimez rire (noir) et n'avez rien contre des récits sanglants, alors cette série est faite pour vous. J'ai lu le tome 1 il y a fort longtemps, et j'avais beaucoup apprécié ce livre. J'ai mis du temps à lire le tome 2, parce que j'avais beaucoup d'autres livres à lire, mais je dois dire qu'il est savoureux.
Si vous croyez avoir des soucis, jetez plutôt un coup d'oeil sur la vie de l'agent Peter Grant, sorcier en formation. On s'attaque à des jazzmen ! Et pas les pire, non, des jazzmen qui aiment la musique, qui aiment jouer, des passionnés. Cette passion est leur point commun, cela, et le fait que leur mort peut passer pour une mort naturelle si l'on n'y prend pas garde. C'est encore moins facile d'enquêter dans ces cas-là, surtout que l'inspecteur Nightingale n'est pas tout à fait remis de leur précédente enquête – à vrai dire, il n'est pas tout à fait remis de tout ce qu'il a vécu jusqu'à présent au cours de sa carrière, que ce soit d'enquêteurs ou de sorciers. La manière dont il a rendu hommage à tout ceux qui sont tombés aux champs d'horreur est remarquable, et vaut bien toutes les thérapies, quoi que puissent en penser les psys.
L'agent Peter Grant, lui, en apprendra un peu plus sur son père – et nous avec lui. Il a la chance d'avoir une mère particulièrement ouverte d'esprit aussi, et particulièrement vive. Il faut dire qu'elle en a beaucoup vu aussi, plus que son fils, qui pourtant, ne manque pas de lucidité sur le métier de policier.
Je trouve aussi que le livre est très ouvert d'esprit. Certes, on ne parlait pas de vegan – mais de macrobiotique. On n'utilisait pas les termes comme pansexuel, mais Ash, qui aime les femmes d'habitude, passe la nuit avec un garçon, parce qu'ils ont des affinités, et il n'est pas traumatisé plus que cela – Peter est surpris, mais pas outré non plus. Bref, la fantasy, c'est bien, l'ouverture d'esprit, c'est encore plus sympa. Cela ne veut pas dire que tout est facile, non, et le dénouement laisse prévoir quelques soucis pour Peter….
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Suite aux évènements du premier tome, nous retrouvons Peter face à un nouveau crime magique.

Ce tome est dans la lignée du précédent: beaucoup d'humour et de références à la pop-culture, une intrigue qui tient la route, de l'action, des créatures et de la magie. ça se lit bien, c'est fluide et, s'il y a quelques longueurs, on ne s'ennuie pas.

Le gros problème de ce livre est qu'il est extrêmement sexiste. Les quelques remarques qui l'étaient dans le précédent pouvaient passer du fait que le héros est un jeune homme dans sa vingtaine et que l'histoire est raconté de son point de vue. ça pouvait donc passer pour la vision classique d'un personnage masculin: pas excusable, mais ordinaire. Ici, c'est tellement exacerbé que ça en dérange la lecture. Certains points s'expliquent lorsque le mystère est résolu, mais pas tout et pas complètement. Et en aucun cas ça ne rend cet aspect acceptable.

Si je n'avais pas déjà le tome 3 dans ma PAL, j'aurais abandonné cette série ici. Comme je l'ai déjà, je vais le lire, mais si on continue dans cette voie, je m'arrêterai là, bien que l'univers me plaise beaucoup. Je lis rarement de l'Urban fantasy parce que la plupart des romans classés dans le genre sont en fait des « romances » (entre guillemets, parce que c'est plus pornographique que romantique, en général) paranormales et que ce n'est pas ce que je recherche. Je pensais avoir trouvé enfin une série intéressante. La déception n'en est que plus grande.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

A Londres, plusieurs jazzmen ont été assassinés selon d'étranges méthodes, aussi Peter Grant et l'inspecteur Nightingale, spécialistes des phénomènes occultes, se chargent de l'enquête au coeur du quartier de Soho.
Voici un Fantasy urbaine fort sympathique ? On y retrouve avec plaisir notre jeune enquêteur dans un quartier chaud de Londres Un très bon texte par celui qui a été scénariste pour Dr Who. Forcément le ton est à l'humour flegmatique britannique. Et l'enquête échevelée (comme quoi tout est possible) à travers la ville de Londres est vraiment plaisante. Londres dont on revit l'histoire est ici un personnage à part entière, et cela donne de l'épaisseur à l'intrigue. le tout mêlé fait de ce texte un petit bijou. Tout comme le tome 1, les rivières de Londres que je vous recommande de lire également. Bref j'ai kiffé et j'attends de pouvoir lire la suite avec impatiemment.

Lien : https://collectifpolar.com/

La promenade dans Londres continue, particulièrement dans Soho. Cette deuxième aventure de Peter Grant nous emmène dans l'univers du jazz. Si c'est l'univers de son père -qui essaie d'être clean pour la première fois depuis longtemps- ce n'est pas vraiment la tasse de thé de Peter - ce qui n'est pas plus mal pour le lecteur qui n'y connaît pas grand-chose, comme ça les explications sont claires.
Une bonne enquête qui oblige Peter à évoluer en grande partie en solo dans l'univers magique qu'il tente d'apprivoiser jusqu'à la rencontre avec le Mage Sans Visage, qui va sûrement réapparaître dans les aventures suivantes. To be continued...

Attention, risque de spoilers pour le tome précédent.

J'ai retrouvé avec plaisir notre futur grand sorcier Peter Grant, toujours en apprentissage auprès de Nightingale qui se remet doucement de sa perforation pulmonaire. du coup, toutes les actions sur le terrain sont pour lui, mais cela ne le dispense en rien de ses entraînements, de ses études des langues mortes, des recherches dans les vieux grimoires poussiéreux et de tous les tracas administratifs et informatiques inhérent au métier de policier. 24 h par jour n'est souvent pas assez, surtout quand on se trouve une petite amie...
Et sur le terrain, il va y en avoir : des musiciens de jazz de Londres tombent comme des mouches en fin de concert, victimes d'attaques magiques. Or Nightingale soutient qu'il est le dernier sorcier de Londres et donc que ces actions ne peuvent émaner que de magiciens noirs. Cela chiffonne beaucoup notre ami Peter, étant un homme de couleur ...le distinguo lui plait moyen. Comme en plus son père est un jazzman presque à la retraite, mais qui tente un come back, il se sent doublement concerné.

Par le biais de cette nouvelle enquête, Ben Aaronovitch nous fait revisiter tous les grands classiques du jazz. Mais particulièrement Body and soul et toutes les différentes interprétations possibles de ce morceau, suivant le musicien, l'instrument, les époques, etc ... Je l'ai fredonné en permanence durant toute ma lecture !

C'est toujours aussi loufoque, on y croise des créatures spéciales que je vous laisse découvrir, tant l'imagination de l'auteur est débridée. On sent le londonien pur race, qui aime et connaît sa ville comme sa poche au point d'en faire un personnage à part entière. Et moi, mauvaise élève, je n'avais toujours pas de plan de Londres sous les yeux ! Mais qu'importe, je me suis laissée bercer par tous ces noms de quartiers, de rues, de places, de ponts déjà entendus ou lus ailleurs. Je me suis créé un Londres à moi qui s'adaptait très bien à l'histoire.

Et puis toujours cet humour so british, pince-sans-rire dont je suis fan. Véhiculé par Peter qui est le narrateur, qui se moque gentiment mais sûrement de la police et de son institution : la Metro, du rôle de l'agent de police et de sa formation. Rien que sur ce thème, j'ai noté au moins une dizaine de citations ! Je trie...
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