La mer éclatée, tome 2 : La moitié d'un monde

Après être revenu au pays, Yarvi, le héros malgré lui du premier volet de cette série, est finalement devenu « Père Yarvi » jeune ministre du Gettland, comme il s'y était préparé depuis son plus jeune âge. Mais le Haut-Roi de la Mer Éclatée et Grand-mère Wexen, sa ministre, semblent tout faire pour réduire au silence les ambitions du petit pays dont le Roi, Uthil, ne connaît que le langage de l'acier.
Dans ce contexte, Épine Bathu, jeune fille qui rêverait de devenir guerrière, place réservée aux hommes, va se retrouver embarquée dans une aventure jusqu'au lointain Empire du Sud, à la quête d'alliances improbables qui assureraient un possible avenir pour le Gettland.
Peut-être un peu en dessous du premier volume, ce second opus reste cependant un très bon roman de Joe Abercrombie. le style reste très fluide et l'on « embarque » sans mal dans cette aventure qui se centre plus sur de nouveaux héros, en l'occurrence les jeunes Épine et Brand, tout deux des guerriers déchus, même si le sage « Père Yarvi » reste l'un des personnages principaux. On ne boude donc pas son plaisir de découvrir cette nouvelle aventure, qui si elle s'amuse parfois à éviter certains clichés, n'en n'évite pas toujours d'autres.

Voila. Tome 2 de la mer éclatée fini.
Toujours le même constat. Joe Abercrombie est à l'heure actuelle l'un des meilleurs auteur de Fantasy au monde.
Ce mec est un génie.

Je trouve toujours très divertissant et apaisant de lire du Abercrombie. Chose qui peut paraître bizarre vu la dureté de ses univers et leur noirceur. Mais voilà, dans ses univers même si les personnages en prennent plein la tronche, ils rendent la monnaie et avec le sourire. Et ses dialogues !! C'est comme un bon film d'action bourrin, effet cathartique garanti. Là encore, l'intrigue mise en place dans le premier tome se poursuit en s'enrichissant de nouveaux personnages et de leurs propres motivations. le dénouement promet d'être explosif. J'ai hâte...

Bien mieux écrit que le premier, beaucoup plus profond et moins fatiguant. Un vrai bon roman, plein de personnages rongés par les défauts et les faiblesses, conscients ou non, qui font parfois ce qu'ils peuvent, ce qu'ils croient juste ou bon, et de rendent compte trop tard qu'ils ont fait une erreur (ou pas).
Une entrée en matière difficile à accrocher mais une suite qui se lit sans problème. S'il fallait en redire quelque chose, je dirai qu'il manque un peu d'envers de décor ; Les jeux politiques sont un peu plats et prévisibles, mais ça en fait une lecture agréable, sans soubresauts.

Ce deuxième tome confirme mon opinion de la saga, à savoir un univers toujours aussi original mais qui demanderait à être un peu plus développé (j'aime Tolkien...), on retrouve des personnages du précédent qui ont mûri, et des nouveaux très attachants et aux caractères bien définis.
J'ai toujours peur quand j'aborde un nouvel auteur de fantasy de ne pas apprécier l'écriture ou l'histoire (comme je l'ai dit plus haut, je suis un tolkiendil), et bien là, je dois dire que je suis agréablement surprise. le récit est tellement rythmé qu'on ne s'ennuie absolument pas.
A bientôt pur la fin de cette très bonne trilogie.

Après avoir patienté, j'ai ouvert le deuxième tome de "La mer éclatée". J'aime bien cette aventure. le style d'Abercrombie coule fluidement au fil des pages, on ne s'ennuie jamais et les aventures sont cocasses.
On aime la fraîcheur des héros, leur rapport à ceux du premier volume et l'Aventure initiatique que propose l'auteur pour sa nouvelle troupe.

À voir si l'essai se concrétise dans le troisième livre...que je lirai peut être à la suite, pour en terminer.

Ce deuxième tome de la trilogie de la « Mer Éclatée » s'inscrit dans la lignée du premier. On retrouve Yarvi, devenu à présent père Yarvi, ministre du Gettland. Ce royaume est pris dans une guerre perpétuelle contre le Vansterland, et subi à présent aussi des pressions de la part du Haut Roi à Skeleken. Poussé par sa ministre, Grand-Mère Wexen, ce dernier veut contrôler tous les territoires autour de la Mer Éclatée et imposer le culte de la Déesse Unique, pour remplacer les Grands Dieux. le Gettland refuse de se plier à son autorité et Yarvi part donc pour l'Empire du Sud en quête d'alliés… On suit son équipage alors qu'il remonte la rivière Divine, passe les Grands Monts, traverse la ville de Kalyiv, la Mer d'Or, et découvre la Première Ville, demeure de l'impératrice du Sud. Joe Abercrombie met en place un monde de plus en plus riche, avec des territoires variés. le périple des personnages dure un an, et ceux-ci passent d'un climat à l'autre, tantôt pris dans une tempête de neige dans la montagne, tantôt étouffant dans les températures tropicales des villes du sud, regrettant la pluie et le brouillard de leur Gettland natal…

Dans La Moitié d'un Monde, on accompagne Yarvi, mais surtout Épine et Brand, dans leur voyage. Épine est une jeune héroïne pleine de courage, qui a toujours voulu être une guerrière et qui ne s'est pas fait beaucoup d'amis durant son parcours. Elle est assez désagréable au début, mais les épreuves qu'elle traverse la font énormément mûrir ; il m'a fallu un peu de temps pour l'apprécier, mais j'ai fini par m'attacher à elle. Au fil du récit, elle se rapproche de plus en plus de Brand, qu'elle déteste au début de leur aventure. Ce jeune homme, fort comme un taureau, évolue également au cours de leur périple : il reprend confiance en lui et devient même un héros pour ses compagnons lors de leur traversée des Grands Monts… Au contraire d'Épine, j'ai tout de suite apprécié ce personnage, toujours calme et tranquille, et qui s'efforce de faire le bien. Au fil de leur voyage, Brand et Épine se rapprochent l'un de l'autre, et on s'attend aux sentiments qui se développent entre eux, mais la manière dont ils sont amenés est finalement assez intéressante et originale ;) Leur relation est pleine de rebondissements et tous deux se posent quantité de questions auxquelles nous pouvons tous nous identifier…

Le roman tourne autour de ces deux personnages, les chapitres alternent entre le point de vue de l'un et de l'autre. Mais l'auteur met surtout en scène de nombreuses femmes fortes, qui tracent leur chemin et se font une place dans ce monde d'hommes, grâce à leurs talents (un sujet intéressant que j'ai davantage approfondi dans ma chronique sur mon blog, si cela vous intéresse :) ). L'écriture de Joe Abercrombie est quant à elle toujours aussi agréable, à la fois simple et recherchée, drôle et grave, cynique et ironique… Avec ce deuxième tome, il étoffe son univers et met tout en place pour la grande guerre qui s'annonce !
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