Appelle-moi par ton nom

Elio, adolescent de 17 ans, s'éprend du jeune homme de 7 ans son aîné qui passe l'été chez lui en Italie.
C'est à travers les pensées d'Elio que l'on voit naître cette passion qui le dévore. On partage avec lui ses fantasmes et ses doutes.

Je ne sais pas si j'ai adoré ou détesté ce roman.
D'un côté, le désir d'Elio est très bien retranscrit et le lecteur a l'impression de vivre avec lui ce fort appétit pour Oliver.
D'un autre côté, j'ai trouvé beaucoup de longueurs. La première partie notamment m'a parue interminable. Je n'ai pas vraiment aimé non plus les nombreuses suppositions qui parfois semblent se mêler à la réalité. Mais à la fois, ces suppositions décrivent très bien les fantasmes d'Elio et son envie que tout devienne réel...

Malgré un bilan mitigé pour ma part, ce roman est à découvrir, en se laissant entraîner sans résister...

Je n'ai pas dévoré le roman. L'histoire d'Elio est touchante. On suit l'adolescent dans son périple amoureux, sa douleur, ses hésitations, ses respirations au rythme du cowboy, du bel Oliver qui semble se jouer de ses émotions. Il a 17 ans, fils d'un professeur de philosophie émérite, qui accueille chaque année dans sa villa sur les côtés italiennes un jeune universitaire. Cet américain séduisant est aussi un professeur de philosophie. Il va vite conquérir tous les invités et leurs amis. Les jours passent entre attirance réciproque et évitement. C'est bien écrit. Ce roman m'a laissée mitigée dans l'ensemble. La fin m'a plu.
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Lu en 2020. Ce fut pour moi une jolie lecture, mais la plume m'a parfois agacée par une certaine lancinance, des répétitions et un lyrisme un brin exacerbé. (L'adaptation cinématographique du roman "Call Me By Your Name", réalisé par Luca Guadagnino en 2017 et scénarisé par James Ivory, m'avait davantage captivée).
Ce roman, qui fleure bon l'Italie et la passion amoureuse, une histoire d'amour sincère et aussi d'amitié profonde entre deux jeunes hommes le temps suspendu d'un été. le texte, particulièrement incarné, est très introspectif et également mais d'une extrême sensualité (lascivité des corps, intensité des rapports intimes).

J'ai eu l'occasion de lire ce roman après avoir visionné le film. Ce dernier avait été un coup de coeur pour ma part, avec des décors, des musiques incroyables mais aussi des temps morts bien placés. le livre est donc, sans grande surprise, une oeuvre similaire au long métrage. Cependant, le roman possède, comme dans la plupart des romans adaptés, plus de détails et de descriptions. J'ai beaucoup aimé l'histoire, le message qu'il véhicule mais aussi la place que prenait chaque personnages. J'ai marqué beaucoup de pages car certaines tournures de phrase sont puissantes et ont facilement réussi à me donner des claques. Quelques scènes m'ont cependant un peu dérangée, entre autres, celle où Oliver mange la pêche, dont Elio s'était servie auparavant. Une autre à été celle ou Elio déféquait non loin d'Oliver, voulant que celui-ci observe ses selles. J'arrive tout de même à comprendre la présence de ces scènes dans le déroulement de l'histoire malgré leur côté parfois un peu malsain.

Je ressors malheureusement très mitigée de cette lecture… Même si j'ai trouvé la thématique très intéressante, je ne peux nier m'être terriblement ennuyée en lisant ce livre.

C'est dommage, car vraiment les thématiques de la découverte de la sexualité et du premier amour sont très bien traitées, de manière très profonde. Elio, garçon très pragmatique et d'une intelligence extrême, est élevé dans un milieu très cosu, et embrasse à bras le corps cette passion qui le consume. Passion homosexuelle par ailleurs, mais qui à aucun moment ne souffre de préjugés. On ressent à la fois la fascination de l'adolescent face à l'adulte en devenir que représente Oliver, son envie de l'impressionner comme l'enfant qu'il est encore, et son tiraillement entre son attirance pour lui et le parcours amoureux classique homme/femme qui est le seul qu'il connaisse.

J'ai retrouvé à travers ce personnage les pensées, les émotions, les fantasmes qui m'habitaient quand j'étais plus jeune, au moment de mes premiers amours de vacances. J'ai par contre eu plus de mal avec le personnage d'Oliver, dont la vision reste assez confuse… Mais j'ai apprécié voir ces deux personnages se découvrir, gérer leur histoire de manière si différente, faire face à leur différence d'âge, de statut et de sexe à leur façon. Chacun à sa manière fait l'apprentissage de l'amour, voire même de la passion, en quelques jours. le genre d'amour qui vous touche car vous savez qu'il change profondément la personne que vous êtes, et l'image que vous vous faîtes de vous-même.

Même si la thématique de l'apprentissage sexuel et amoureux est très bien traitée, je me suis malheureusement beaucoup ennuyée pendant ma lecture. Fallait-il plus de 330 pages pour décrire cette histoire ? Selon moi, non. L'auteur se complait à nous décrire une ambiance de vacances, lancinante, sous une chaleur accablante, paresseuse… et forcément, un peu ennuyeuse. Et même si la seconde partie, et surtout la fin, a su me conquérir, je ne peux nier avoir trouvé la première moitié du livre très très trop longue.

Je sors donc assez mitigée de cette lecture… Même si ce roman a su m'émouvoir par certains aspects, et éveiller mon intérêt par son aspect initiatique amoureux et sexuel, je ne peux nier m'être profondément ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture…
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Les 2 premiers parties du livre m'ont laissé perplexe. le langage cru et les pensées d'Elio m'ont mit mal à l'aise. Je pense que la volonté de l'auteur était de décrire les pensées confuses et intenses d'un jeune garçon de 17 ans, mais je n'ai pas aimé la manière dont c'était fait.

La 3e et la 4e partie du livre m'ont plus touchées. Certains passages était toujours cru, mais beaucoup moins. Les moments étaient plus doux, plus agréable à lire. C'est principalement la 4e partie du livre qui a réussie à me toucher et à marquer ma lecture. André Aciman arrive à décrire avec exactitude la douleur de l'amour. Les dernières pages sont si bien écrite, qu'elles ne nous donne pas envie de quitter le livre.

Histoire d'amour qui se tient
Facile à lire, émouvant parfois
Mais je trouve qu'il y a tout de même quelques longueurs par moment...
C'est dommage cela fait trainer un peu, et j'ai même failli abandonner une fois ou deux.
Mais quand on s'accroche cela vaut la peine et cela peut également certains souvenirs à tout un chacun.

Après avoir vu l'adaptation à l'écran de ce roman, j'ai tout de suite voulu le lire. Mais après la lecture du roman, à mon avis le véritable chef d'oeuvre réside dans l'adaptation de Luca Guadagnino. le film en s'autorisant quelques écarts, nous épargne cette première partie du roman où il ne se passe rien. Et sans avoir vu le film, j'aurais eu tendance à survoler cette première partie du roman. Par contre la dernière partie du roman répond à pas mal de questions qu'on se pose sur les personnages principaux à la fin du film. Mais c'est sûr que je n'aurais pas porté le même intérêt au roman d'André Aciman, si je n'avais pas vu le film.