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EAN : 9782253079545
320 pages
Le Livre de Poche (29/09/2021)
3.45/5   274 notes
Résumé :
Après le succès international de son roman Appelle-moi par ton nom et de son adaptation cinématographique récompensée par un Oscar, André Aciman a eu envie de retrouver ses personnages et d’explorer leur destinée.
Cinq ans ont passé depuis la fin de l’histoire d’amour entre Oliver et Elio quand nous croisons Samuel, le père de ce dernier. A bord du train pour Rome, où il veut rendre visite à son fils, Samuel engage la conversation avec une jeune femme, nommée... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Vous avez été nombreux (et peut-être nombreuses) à vous laisser séduire par la beauté gracile de Timothée Chalamet dans le rôle d'Elio, adolescent de dix-sept ans enivré d'une passion estivale aussi insaisissable qu'inattendue pour Oliver, étudiant américain de vingt quatre ans venu partager pour l'été la maison familiale du bord de mer de son professeur, en Italie. C'était dans le film Call me by your name réalisé par Luca Guadagnino, adapté du roman éponyme (et paru en France sous deux titres, Plus tard ou jamais paru aux Éditions de l'Olivier en 2008, puis Appelle-moi par ton nom chez Grasset en 2018) et qui eu un beau succès dans les salles en début d'année 2018 et énormément de récompenses, permettant au livre de connaître le même succès en librairie.

Il aura donc fallu attendre près de deux ans pour voir arriver en librairie une suite à cette histoire d'amour hors norme, et si le roman a paru aux États-Unis en octobre 2019, il est pour le moment inédit en français, son éditeur Grasset ayant repoussé la sortie au 27 mai 2020. Mon impatience à retrouver Elio et Oliver fut telle pendant cette période de confinement que je n'ai finalement pas pu attendre un mois de plus, et j'ai craqué en achetant le livre numérique sur ma liseuse Kindle en anglais. Voilà, fébrile, impatient, j'allais pouvoir me replonger dans cet amour indicible.

Je suis partagé entre deux sentiments vis-à-vis de ce roman que j'ai dévoré en deux jours : d'un côté, une terrible déception, celle de ne pas avoir trouvé un roman conforme à mes attentes, à mes espoirs, et d'avoir mis en doute jusqu'à environ la moitié du roman, le fait qu'il s'agisse d'une suite à Appelle-moi par ton nom. D'un autre, celui d'un plaisir rare, la lecture d'un livre à l'écriture musicale, mélodieuse, qui m'a même poussé à lire régulièrement à voix haute, pour le plaisir solitaire d'entendre la beauté des phrases dans mes oreilles.

Le livre nous amène donc plusieurs années après ce qu'on pourrait appeler « l'été italien » , auprès des différents personnages. Dix ans après, pour débuter, avec le père d'Elio, à Rome. Une rencontre inattendue dans un train, une passion flamboyante, que rien n'arrête, entre une jeune artiste photographe et un professeur de deux fois son âge. Entre eux, la séduction comme un jeu, le désir, le plaisir, et la peur de la fugacité et de l'abandon. Absolument pas ce à quoi je m'attendais en débutant le roman, mais il faut le dire, une belle histoire.

Cinq ans plus tard (donc quinze ans après l'été italien), avec Elio cette fois, à Paris. Une rencontre inattendue dans une église, une passion flamboyante, que rien n'arrête, entre un jeune artiste musicien et un avocat de deux fois son âge. Entre eux, la séduction comme un jeu… bref, vous avez compris. Un second acte comme un parfait miroir du premier.

Cinq ans plus tard, enfin, avec Oliver, cette fois à New-York. Marié à celle qu'il allait retrouver après l'été italien, il s'apprête à quitter leur appartement face à l'Hudson pour retourner vivre et enseigner dans le New-Hampshire. le soir de ses adieux, lors d'une petite soirée organisée dans leur appartement vide, il se montre fidèle à l'ambiguïté sensuelle qu'on lui connaît et à sa tendance à désirer sans barrière, hommes ou femmes…

Pour le dernier chapitre… et bien il faudra lire le livre. Je ne souhaite pas vous en dévoiler plus, sachez que ces dernières pages m'ont fait pleurer. Je suis une âme sensible, il faut dire.

Ô, comme j'ai trouvé facile de m'arracher quelques larmes pour me faire oublier ennui et déception qui avaient accompagné ma lecture jusqu'à cette fin savoureuse. Si l'écriture est sincèrement magnifique, j'ai été un peu agacé de ces vies romanesques, trop faciles, surfant sur ce cliché nord-américain d'une vieille Europe vouée aux amours libertins et à la transgression de tous les interdits, fantasme d'une certaine indolence. Un livre étonnant, parfois, sur ce rapport aux pères, omniprésents de la première à la dernière page, tandis que les mères, elles, sont quasiment inexistantes. Sur cette obsession, également, de mettre ensemble de jeunes gens et des hommes plus âgés, qui m'a fait penser aux érastes et aux éromènes de la Grèce antique. Enfin, j'ai trouvé dommage que ce roman comme le précédent évitent soigneusement de nommer l'homosexualité et la bisexualité, et se contentent d'en montrer les aspects pratiques et en l'évoquant comme un désir, une envie de bonheur, de plaisir. Comme si cette orientation sexuelle n'était qu'une envie éphémère, qui pourrait être balayée le lendemain par une envie contraire.

Un avis mitigé donc : une histoire décevante un peu douceâtre servie par une plume magnifique.
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C'est avec une brute sensibilité que je vous offre cette critique.
Comme beaucoup d'entre nous, j'ai attendu la suite du grand succès au cinéma "Appelle-moi par ton nom" qui a également fait sortir de l'ombre le best-seller d'André Aciman.

Quitte à être déçu, il fallait que je connaisse la fin de cette histoire : celle du jeune et fourbe Elio et de son amour de vacances, Oliver. La boucle devait être bouclée. Je pense sincèrement que les critiques de ce livre sont durement donnés car, après le succès du livre ainsi que du film, nous avons tous interprété - durant deux ans - la suite que pouvait avoir l'histoire des deux amants. Nous nous sommes tous imaginé une suite qui nous convenait et je pense sincèrement que ce livre est noté par notre imagination mais aujourd'hui, je voudrais le faire avec un avis extérieur afin que le livre soit parfaitement bien évalué par mon esprit et mon coeur.

C'est après une longue attente que je dévore "Trouve-moi" en seulement deux jours. Chaque chapitre parle d'un personnage (Samuel, Elio, Oliver...), c'était appréciable de me retrouver dans la tête et le corps de chacun afin de mieux comprendre comment chaque personnage vit la situation.

Samuel a été l'un de mes chapitres favoris, beaucoup pensent qu'Elio et Oliver sont les seuls personnages principaux mais, j'ai toujours pensé que le père était le véritable équilibre du roman. Entrée aussi intimement dans ses sentiments m'a parfois mis mal à l'aise, comme si en étant enfant, je pouvais regarder par la serrure de la chambre de mes parents (chose que je n'ai jamais fais, mais certains passages m'ont donné ce sentiment). Samuel est passionnant, captivant, élégant et rempli d'une sauvagerie que je ne soupçonnais pas. Je voudrais en dire plus, mais je ne veux pas dévoiler davantage à propos de l'histoire.

Oliver est parfaitement dans son rôle, le respect de son personnage a été parfaitement exploité par l'auteur. Je crois que cet homme a le parfum du sexe et de l'amertume, du regret. L'idée qu'il se fait d'avoir loupé vingt ans de sa vie m'a retourné les tripes, comment peut-on se réveiller seulement maintenant ? Tant de personnes ont dû, dans la vie, se construire une vie qui n'ait finalement pas la leur. Explorer ce sentiment est de loin, le plus beau du livre.

Pour Elio, nous retrouvons parfaitement sont esprit furtif, fourbe et sexuellement fantastique. Elio qui est maintenant un jeune homme me donne l'impression d'être un homme enterré vivant, son corps comme propre cercueil. La violence de ses émotions et de ses sentiments me chamboulera toujours, comme André Aciman sait parfaitement décrire la douleur de l'amour et la douleur tout simplement. Je suis ravagé à chaque ligne de cette écriture fluide, faite de mélodies et de tempête.

Seul bémol une incohérence avec l'un des nouveaux personnages Je le trouve barbant, rabat-joie L'intrigue qui tourne autour de lui n'est même pas éclairée j'ai trouvé ça terriblement dommage. Mais, il y a bien une merveilleuse surprise dans ce roman . Ainsi, j'ai été ému par cette découverte et je vous l'avoue, des larmes ont ruisselé le long de mes joues.

Je ne vais pas trop en dire sur la fin au risque de vous gâcher la surprise mais, je suis entièrement satisfait par la finition de ce roman mais à la fois triste d'en finir avec cette belle histoire d'amour. J'ai été ému, tourmenté et amoureux.. merci monsieur Aciman.
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En 2017, je découvrais une merveille du cinéma : Call me by your name, film que je ne recommanderais jamais assez ! Elio et Oliver ont marqué mon coeur de cinéphile…l'histoire d'un premier amour le temps d'un été italien de 1983. C'est donc logiquement que j'ai décidé par la suite de me plonger dans l'oeuvre dont il a été tiré : le roman Appelle-moi par ton nom, d'Andre Aciman. Si l'oeuvre écrite n'a pas détrôné l'oeuvre cinématographique à mes yeux, elle n'en est pas moins restée un coup de coeur, dont la conclusion fait partie des plus belles de la littérature !

Lorsque j'ai appris qu'une suite aux aventures d'Elio et Oliver venait d'être éditée par le Livre de poche, je me suis empressée de m'y intéresser ! Voilà chose faite ! J'ai encore une fois admiré le talent de romancier-poète d'Andre Aciman dont les mots m'ont envoûtée par leur force et surtout leur justesse. Néanmoins, si Appelle-moi par ton nom est le roman de l'adolescence, de l'éveil de sentiments et de la découverte de la sexualité, empli de sensualité et d'insouciance, Trouve-moi est son penchant plus « mature ». Les années ont passé, Elio et Oliver ne se sont jamais revus depuis cet été inoubliable, chacun a mûri en évoluant dans un monde différent, aux Etats-Unis, en Italie ou à Paris, mais le souvenir est encore là, comme une ombre que chacun porte en lui. Parallèlement, le lecteur suit le papa d'Elio, Samuel, dont l'existence est chamboulée par l'apparition d'une jeune femme, Miranda, rencontrée dans un train.

Dans chacune des histoires contées dans ce roman (centrées sur Samuel, Elio puis Oliver), j'ai été particulièrement frappée par la noirceur ainsi que le pessimisme des récits, évoquant des vies pleines de regrets, où le bonheur n'a finalement jamais été réellement présent, où les choix de vie n'ont pas été dictés par le coeur mais ont été faits par devoir ; bref, où le sentiment d'être passé à côté de sa vie prédomine…Voilà pourquoi j'assimile Trouve-moi à un roman de la maturité, qu'il est certainement plus facile d'appréhender avec les années mais qui m'a malgré tout séduite malgré mon « jeune » âge !

J'ai été surprise par certains éléments de l'intrigue, comme la séparation des parents d'Elio, qui représentaient pourtant un couple modèle ; la dernière partie est certainement ma préférée, pour des raisons évidentes, notamment une conclusion particulièrement réjouissante !

Quel plaisir de retrouver Elio et Oliver qui, malgré les années, n'ont pas fini de me toucher et de constituer l'un des plus beaux couples qu'il m'ait été donné de croiser !

A lire !

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"Find Me" est la suite - tant attendue par beaucoup, moi y compris - du très beau roman "Call me by your name" d'André Aciman, publié en 2007 et porté à l'écran en 2017.

"Call me by your name" racontait l'histoire d'amour, le temps d'un été, entre Elio, un adolescent de 17 ans, et Oliver, un étudiant américain de 24 ans. Dans la maison familiale d'Elio et ses parents en Italie, le jeune garçon et son aîné découvraient l'amour des hommes, jusqu'à l'heure du départ d'Oliver, laissant Elio dévasté par la perte de son premier amour.

"Find Me" se déroule des années plus tard et se compose de quatre parties de taille inégale :

- La première partie, la plus longue me semble-t-il, raconte la rencontre entre Samuel, le père d'Elio, et une jeune femme, Miranda, dans le train qui les emmène à Rome.

- La deuxième partie se déroule à Paris et relate l'aventure entre Elio, désormais pianiste professionnel, et Michel, un avocat rencontré lors d'un concert de musique classique

- La troisième partie a lieu à New York où Oliver fête son retour dans le New Hampshire après un semestre passé dans une université new-yorkaise

- La quatrième et dernière partie, la plus courte, se déroule après les retrouvailles entre Elio et Oliver, nous permettant de découvrir la suite (et fin ?) de leur histoire

Je dois dire que ce livre m'a d'abord enchanté, avant de me décevoir quelque peu. Dès les premières pages, et pendant presque toute la première partie, j'ai retrouvé le talent d'André Aciman pour parler des sentiments, avec une sensibilité que j'ai envie de comparer à celle de Stefan Zweig.

Malheureusement, la suite m'a semblé plus fade, un peu répétitive, et je me suis presque ennuyé par moment. du coup, même les retrouvailles tant attendues entre Elio et Oliver ne m'ont pas emballé autant que je l'aurais cru, et j'ai terminé le roman avec un sentiment d'inachevé, ou d'être moi-même passé à côté de quelque chose.

Pour un roman parlant du temps qui passe, j'ai eu du mal à saisir quand se déroulaient les chapitres les uns par rapport aux autres, si des semaines, des mois ou des années les séparaient.

André Aciman écrit très bien sur le temps qui passe, sur les liens qui unissent ses personnages, mais son récit manque ici d'ampleur et de ligne directrice.

J'ai donc été déçu par cette "suite" du très beau roman qui nous avait permis de faire la connaissance d'Elio et Oliver. Finalement, ce qui m'a le plus plu dans ce récit, c'est la partie consacré au père d'Elio : déjà sympathique dans "Call me by your name", Samuel se révèle ici un personnage profond et dont il est plaisant de suivre les pensées. Dommage que le reste ne soit pas à la hauteur.
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Je ne savais pas si j'allais aimer, pourtant c'est sans aucun doute que j'ai ouvert ce livre- il le fallait- il fallait boucler la boucle, quitte à être déçue, mais au moins je saurais...
Et finalement j'ai tellement bien fait!

J'ai vibré, j'ai souri, j'ai pleuré- certes un peu moins qu'avec Appelle moi par ton nom, mais c'était beau et bon. J'ai replongé dans les regards qui se caressent, les peaux qui frissonnent, les silences et les sourires bavards, le désir qui se déploie peu à peu. J'ai replongé dans les mots d'André Aciman rappelant que l'amour ne connait pas les genres, ne connait pas les âges, ne connait pas le temps et encore moins la distance, mais qu'aimer l'amour et chercher à le vivre peut être un trésor inestimable qu'un père transmet à son fils.

J'ai aimé la construction narrative qui met à jour les creux et les ellipses de la dernière partie du précédent opus qui nous avait laissés orphelins de cette passion amoureuse inachevée.
L'auteur nous mène dans une douce progression où Samuel, Elio et Oliver vivent des vies qui les précipitent inévitablement là où ils devraient être, bien au-delà de toutes les autres vies qu'ils ont connues.

Moins de corps à corps exaltés mais toujours autant de douceur, de sensualité, de dolce vita, de soirs éclairés par les regards amoureux.
Une écriture de mélomane, une partition élégante imposant un rythme qui prend le temps d'explorer les sentiments, le désir, les sensations, les gestes et les regards. Des notes qui réveillent la nécessité de vivre et de ne pas laisser le temps filer.
Et peu à peu au son du piano d'Elio ou d'un autre, au son de la musique de Bach, le lecteur glisse vers cette fin qu'il attend, un Da Capo musical qui revient là où tout a commencé et là où tout doit être...
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
23 novembre 2020
Douze ans après la publication d'Appelle-moi par ton nom, l'écrivain américain André Aciman continue à nous expliquer pourquoi l'amour n'a pas d?'ge.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
“ Ce n’est pas la mort que je refuse, mais la disparition. [...] Je suis triste de ne pas être plus proche de mon fils aujourd’hui qu’il a des enfants, ce n’est pas parce que je sais que j’aurais été un excellent grand père, mais parce que j’aurais voulu qu’il ait connu mon père, et qu’il l’ait aimé comme je l’ai aimé, et que nous puissions alors tous les deux nous asseoir par un jour de novembre comme aujourd’hui et nous souvenir de lui. Je n’ai personne avec qui me souvenir de mon père.”

Trouve-moi
André Aciman
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Parfois, la dernière carte n’est même pas jouée par celui dont la vie est finie. Le destin ne respecte pas toujours ce que nous croyons être la fin d’une vie. Il distribuera la dernière carte à ceux qui viennent ensuite. C’est pourquoi je pense que toutes les vies sont condamnées à demeurer inachevées. C’est la déplorable vérité avec laquelle nous vivons. Nous arrivons à la fin et n’en avons nullement fini avec la vie, en aucune façon ! Il y a des projets que nous avons à peine entamés, des questions non résolues, laissées en suspens. Vivre signifie mourir avec des regrets coincés en travers de la gorge. Comme le dit le poète français : Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard. Et pourtant, il doit y avoir quelque petite joie à découvrir que nous sommes tous destinés à achever la vie des autres, à fermer le grand livre des comptes qu’ils ont laissés ouvert et jouer leur dernière carte pour eux. Quoi de plus gratifiant que de savoir que ce sera toujours à quelqu’un d’autre d’achever et de mettre fin à notre vie ? Quelqu’un que l’on aime et qui nous aime assez. Dans mon cas, j’aimerais que ce soit toi, même si nous ne sommes plus ensemble. C’est comme savoir à l’avance qui fermera mes yeux.
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“On meurt et ensuite plus personne ne parle de vous, et sans même que vous vous en aperceviez, personne ne demande, personne ne raconte, personne même ne sait ou ne désire savoir. Vous vous êtes éteint, vous n’avez jamais vécu, vous n’avez jamais aimé. Le temps ne jette jamais d’ombre et la mémoire ne dépose jamais de cendre.”

André Aciman
Trouve-moi
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“La libido mange a tous les râteliers, et les plaisirs par personne interposée sont suffisamment fort pour être considérés comme réels. Personne n’a jamais été condamné pour avoir emprunté le plaisir de quelqu’un d’autre. La condamnation est de ne désirer personne.”

Andre Aciman
Trouve-moi
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C’est que la magie d’une personne nouvelle dans notre vie ne dure jamais assez longtemps. Nous ne désirons que ceux qui nous échappent. Ce sont ceux que nous avons perdus ou qui n’ont jamais su que nous existions qui laissent leur empreinte. Les autres renvoient à peine un écho.
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Videos de André Aciman (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de André Aciman
André Aciman vous présente ses ouvrages "Les variations sentimentales" aux éditions Grasset.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2285683/andre-aciman-les-variations-sentimentales
Notes de musique : Youtube Music Library
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