Appelle-moi par ton nom

J'ai d'abord vu le film au cinéma (Call me by your name) et il m'a tellement émue que j'ai couru acheter le livre, pour pouvoir replonger dans cet univers, mais aussi comparer les deux versions...

Bilan ? J'ai adoré les deux :
- le film, pour le jeu des acteurs, la photographie, la musique. Chaque détail et chaque plan sont soignés. Ce qui frappe le plus c'est la langueur, la chaleur méditerranéenne qui traverse l'écran pour submerger le spectateur. Magnifique !
- le livre, pour cette histoire d'amour vibrante et le parti pris par l'auteur : ici, il n'est pas question d'homosexualité, peu importe qu'il s'agisse de deux hommes, ce n'est pas le propos. L'auteur a voulu aborder les premiers émois, la découverte de l'autre, les sentiments et le désir. Une des plus belles romances que j'ai pu lire ces derniers temps ! Élio et Oliver vous m'avez touchée au coeur.
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J'ai trouvé le film fidèle au livre, même si certains passages ont été évincés et que le film se termine plus rapidement (le livre va plus loin dans le temps). Mais peut-être que ça laissera la place à une suite cinématographique ?

Été bucolique.
. L'auteur nous transporte dans le nord de l'Italie, dans les années 1980. Elio est un jeune homme de 17 ans dont le père est professeur de littérature à l'université et chaque année il invite un doctorant à séjourner dans leur villa italienne en vue de l'aider dans ses travaux. le nouvel arrivant s'appelle Oliver, venant de la nouvelle Angleterre, il va, dans un premier temps, être l'obsession nourrie d'Elio. Au cours de cet été, une relation exaltée va naître entre Elio et Oliver.
. Ce roman est un ouvrage prenant, émouvant, le texte est fluide, les descriptions sont réalistes et le lecteur se projette avec aisance. Je considère que c'est véritablement le journal intime d'un héros adolescent, passant à travers diverses émotions, de l'adoration à la mélancolie, d'une fille à un garçon.
. L'auteur a construit son roman autour d'Elio : c'est son point de vue subjectif qui nous est présenté, ses ressentis, ses pensées intimes. On dirait vraiment, par moments, un roman d'analyse psychologique à la Stendhal. « Dès lors nos relations devinrent officiellement plus distantes. »
. Tout tourne autour d'Elio, à mesure que les années défilent. Ils se retrouvent… Plusieurs fois ! La communication se transforme, le passé ne peut être reconstruit, mais la sensualité demeure.
. Un récit subtil, poétique, mais la fin est vraiment frustrante selon moi : douce-amère, ce n'est pas une fin en soi. Par ailleurs, l'Italie est très bien décrite, elle devient personnage à part entière. J'adore quand une ville est personnifiée, quand elle prend vie sous nos yeux !
4/5
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Un roman magnifique dont j'ai pourtant du mal à parler ici, pour des raisons personnelles. Un prénom, parfois ...

Un très beau roman sur l'amour, sur les doutes adolescents,. Un bémol : écrit un peu moins en finesse que l'adaptation n'est réalisée, et c'est dommage...
(pour en voir plus : https://pamolico.wordpress.com/2018/04/16/une-ode-a-lamour-appelle-moi-par-ton-nom-andre-aciman-call-me-by-your-name-luca-guadagnino/ ;))
Lien : https://pamolico.wordpress.c..

Le roman commence de façon très feutrée et secrète. Ça sent la chaleur écrasante du sud, l'hospitalité, les grandes tablées, la torpeur postprandiale au bord de la piscine, le farniente.

C'est l'histoire d'une quête, celle de l'attention de l'autre, de son coeur, de désir, de doutes, une histoire de séduction, d'attirance et de peur qu'elle ne soit pas réciproque, peur de se planter, de se tromper, d'être rejeté.
Elio est attiré par Oliver, jeune universitaire hébergé par ses parents dans leur villa en Italie durant un été des années 80. Il se dit que leur judéité pourrait les rapprocher, lui qui vit la sienne un peu cachée, presque honteuse semble-t-il, tandis que Oliver porte son étoile de David ostensiblement sous sa chemise ouverte.

Elio à les désirs et les fantasmes de son âge, avec toutefois une inquiétude, il voudrait que l'objet de ses désirs lui dise qu'il n'y a rien d'anormal en lui.
On suit ses pensées délirantes d'adolescent amoureux et concupiscent. C'est fou comme on aime le mélodrame à cet âge !

J'ai retrouvé dans ce récit toute l'ambivalence de l'adolescence, où l'on n'ose pas ce qu'on souhaite le plus, où l'on va à l'encontre de ses désirs les plus intenses pour finir par dire ou faire le contraire de ce qu'on voulait, par peur ou par orgueil, en se maudissant d'être la personne la plus stupide au monde et aussi la plus désespérée.
Il nous rappelle aussi à quel point il est nécessaire de jouir de l'instant présent, d'en déguster tous les arômes, toutes les saveurs et les sensations les plus subtiles pour se faire des souvenirs, tant le temps présent est éphémère, et qu'il laisse place au manque.

C'est un roman érudit, qui fourmille de références que je n'ai pas, et qui, de ce fait, a été enrichissant pour moi. Même si je sais que je vais oublier très vite, hélas.

J'ai bien aimé, et en même temps non. J'ai été épuisée par tant de tergiversations, j'ai trop souvent trouvé le temps long, trop dans la narration, pas assez de dialogues à mon goût. Ce roman rejoint ma liste des "ai-je-aimé-ou-pas ?". Pourtant le désir, la passion, et la fébrilité qui en découle, tout est tellement bien exprimé, dans une langue si juste ! Tout est profond dans ce roman, la justesse des sentiments, l'intensité de la peine, l'idéalisation de ce qui est vécu, la fugacité des événements, l'outrage du temps toujours. Malheureusement, beaucoup trop lent pour moi, même si je pense que la lenteur sied parfaitement à cette histoire lumineuse.
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j'ai bien aimé ce livre, il était sympa à lire, on s'attache facilement aux personnages et a ce qu'ils vivent. Je n'ai pas mis 5/5 car ayant vu le film avant j'ai nettement préféré le film qui lui ce concentre essentiellement je trouve sur Elio et Oliver. Contrairement au livre où à des moments nous avons très peu voir plus du tout la présence d'un des deux personnages et je trouve que cela devient ennuyant a la longue.

Ce livre nous raconte l'histoire d'Elio 17 ans, un Italien qui avec sa famille accueille Oliver un jeune professeur de philosophie Américain de 24 ans. Oliver est un Américain brillant, séduisant qui fait forte impression sur Elio. Tout au long de ce roman les jours passe dans la villa où vivent Elio et Oliver entre attirance réciproque et évitement, ils essaient tous deux de lutter contre leur sentiments en allant voir ailleurs, mais ils finissent pas céder à ce sentiment qui est plus grand qu'eux…

Très bon moment de lecture. J'ai vu le film en premier qui est un gros coup de coeur pour ma part, j'ai décidée de lire le livre par la suite et j'ai eu le plaisir de découvrir plus de détails sur les personnages et sur l'histoire en général. On s'intègre vite dans l'histoire, dans la douce Italie

L'auteur a une très belle façon d'écriture, un mélange intriguant de sensualité et de philosophie.

Nous avons ici l'histoire d'amour entre Oliver, 24 ans, professeur de philosophie et américain, et Elio, jeune Italien de 17 ans, qui aime jouer du piano et qui semple lui aussi très philosophe de nature.

J'ai aimé le lire, mais je ne pense pas le relire, ceci-dit. Certains passages m'ont semblé longs et le final plutôt amer, voir triste. Après tout, on sait dès le début que cette histoire d'amour n'a pas d'aboutissement à proprement parler, ce qui d'emblée rend le tout triste. C'est peut-être ce que dénonce l'auteur: un amour aussi riche et complet qui n'aura pas d'avenir parce que ce genre de relation n'est pas permise par la société.
Aussi, certains passages étaient très explicites sexuellement, mais un peu trop pour moi. Cette pêche...

Sans être le meilleur livre, je pense cependant qu'il fait parti de ces livres à lire une fois dans une vie, ne serait-ce que pour la beauté de l'écriture et le côté particulier de la relation des deux hommes.

Comme beaucoup le succès du film m'a attiré vers le livre même si je tenais à d'abord lire le livre avant de voir le film.
Et après cette lecture j'ai envie de voir l'adaptation qui a été effectuée.
Le livre est intéressant mais je trouve la lecture pas très aisée surtout au début. le rythme est lent et manque vraiment de rythme. Il y a beaucoup de réflexions à mon goût surtout dans la première partie du livre.
Après c'est un beau roman sur l'acceptation de soi et de sa sexualité. Pas toujours facile avec son propre jugement et celui des autres. Et puis l'histoire se déroulant dans les années 80-90 c'était encore moins facile qu'à notre époque actuelle même si ce n'est pas encore tout à fait évident aujourd'hui.
Les personnages sont attachants et la fin m'a rendu vraiment triste. Un tel amour si profond et ne pas pouvoir le vivre pleinement c'est bien triste...

Ce livre j'en ai beaucoup entendu parler et je dois avouer que j'en attendais beaucoup. Peut-être trop. Et malheureusement je n'ai pas autant accroché que je l'aurais pensé. Pourtant cela partait bien. J'avais adoré le résumé et pendant les premières pages j'ai apprécié cette ambiance de vacances, ainsi que le personnage d'Elio. J'ai bien aimé l'histoire, la relation particulière entre Oliver et Elio, la découverte des premiers émois, la passion d'Elio pour les livres, le fait qu'il ne se sente pas à sa place parce que tout le monde le voit encore comme un enfant et qu'il se considère comme un adulte… Mais il m'a manqué quelque chose. J'ai trouvé cela un peu lent et pour moi cela manquait un peu d'action. C'est vraiment dommage parce que j'étais vraiment partie avec une bonne impression, comme ça avait été le cas avec « Simon VS the Homo Sapiens Agenda ». C'est d'ailleurs peut-être ça le problème. J'avais encore trop ce livre en tête et je n'étais pas prête à lire « Call Me By Your Name ». J'essaierai probablement de le relire plus tard, pour voir si cela peut me faire changer d'avis. C'est déjà arrivé par le passé alors pourquoi pas avec ce livre là?

Mon autre problème vient du style d'écriture. Je ne suis pas une grande fan du discours rapporté car je trouve que cela fait tout de suite moins fluide et le fait de le découvrir pour la première fois en anglais m'a un peu gênée. C'est peut-être aussi cela qui a joué sur mon avis.
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