Achille et la rivière

Achille en a marre de sa famille bruyante et va se ressourcer à la rivière où il parle avec un drôle de personnage. Et si sa famille devenait plus calme, l'aimerait-il autant ?
Dois-je dire que les illustrations de Llya Green sont juste fantastiques?
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Pour offrir et faire plaisir à petite Y. j'ai choisi l'album Achile et la rivière.
Achile grandit au sein d'une famille nombreuse et qu'il trouve particulièrement bruyante : deux soeurs qui font de la musique, deux frères qui se battent, un papa adepte du rock et une maman qui fait de la guitare électrique. A ces membres, il faut également ajouter un chien, un chat, trois canaris et les invités réguliers.
Achile estime qu'il ne peut pas être tranquille. Pour se ressourcer, il se rend souvent à la rivière où il observe l'eau qui coule sans faire de bruit, les reflets du soleil sur l'eau…
Son amie, la grenouille Angelo, lui permet d'exaucer son souhait : vivre dans un environnement calme où il pourra se concentrer et écouter ses pensées.
Oui, mais voilà, Achile se retrouve avec une famille calme, voire « trop calme » à son goût et pire il a désormais l'impression de gêner : il gêne sa mère qui lit tranquillement, ses frères qui font assidûment leurs devoirs, ses soeurs qui jouent à la poupée… C'est une maison vide qu'il découvre, froide et triste. Sa nouvelle vie manque de couleur et de gaîté.
Achile aimerait que tout redevienne comme avant…
Le texte est servi par les jolies illustrations d'Ilya Green qui sont une ode aux couleurs, à la joie et à la vie.

Un joli album où Achille, à la famille pleine de vie mais bruyante et saoulante, aimerait bien un peu de calme. Mais bizarrement, quand il obtient ce qu'il veut, ce n'est pas tout à fait ça...
Une histoire qui nous fait comprendre que tout le monde n'est pas parfait, qu'une famille qui nous aime est bien le principal. Et puis, la perfection est d'un ennui!
Il faut ajouter à cela une petite pointe de rêve, de fantastique. Avec toujours des illustrations vives et dynamiques de Ilya Green.

Cette histoire écrite par Olivier Adam démarre dans une famille très "seventies" mais rapidement on plonge dans l'univers d'Achile. Là, c'est le rêve et la nature qui dominent. C'est surtout un texte qui rappelle l'importance de la famille. Certes on ne la choisit pas mais souvent, même si on aimerait en changer, on réalise qu'on l'apprécie beaucoup malgré tout. Dans cet album, Achile comprend qu'il n'échangerait pour rien au monde sa famille bruyante et colorée.



C'est Ilya Green qui met en images cette histoire, et comme à son habitude elle le fait bien. Les représentations de la famille sont comme le texte le laisse entendre, vives ! On entendrait presque le bruit qui règne dans la maison en regardant les illustrations.

Ce que j'ai préféré, ce sont celles de la nature avec de nombreux verts et de belles et douces formes. de la même façon que précédemment, on entendrait presque la rivière coulée dans ce décor apaisant. le grand format du livre est au service de ces illustrations qui font rêver.
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Encore un très bel album de Ilya Green, accompagné d'un texte d'Olivier Adam, ce qui ne gâche rien ! Les illustrations sont harmonieuses, tout en rondeur et pleine de fantaisie. Les couleurs vives et lumineuses nous enveloppent immédiatement de leur gaieté et leur chaleur. le texte poétique complète à merveille les illustrations.

Chez Achile il y a toujours du bruit et du bazar. Un chien qui aboie pour rien, un papa qui écoute du rock à fond, des murs couvert de dessins, des invités qui débarquent… Parfois, Achile en a marre. Il va se promener le long de la rivière. L'eau, les cailloux, le vent… le calme. Petits et grands savoureront cet album où, entre poésie de l'écriture et des illustrations, chacun apprend à apprécier le calme, mais aussi le joyeux bazar de la vie !

Chez Achille, il y a des animaux qui font du bruit, un fratrie très élargie, des parents extravertis et des invités toute la nuit.

Chez Achille, disons le franchement, c'est un bourdel sans nom et on comprend aisément qu'il ait la tête comme un ballon.

Alors parfois notre pauvre Achille va se reposer au bord de la rivière, là où tout n'est que calme et sérénité. Si seulement ça pouvait être comme ça aussi à la maison !

Vraiment Achille ? Tu es bien sur de toi ?

Achille et la rivière est une ode joyeuse au foutoir des grandes familles, parce que quand même, le désordre c'est la vie, admirablement servie par les illustrations lumineuses d'Ilya Green. Au fil des pages on entendrait presque la trompette résonner dans la bruyante maison d'Achille et l'eau clapoter dans la rivière. C'est aussi un conte qui vient nous rappeler la chaleur du foyer familial, dont il peut être bon de s'éloigner parfois, mais au sein duquel on est heureux de revenir. Achille et la rivière, c'est tout simplement une petite merveille de délicatesse.
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Très bel album, joliment illustré. Une histoire simple qui fait réfléchir les enfants (mes petits enfants qui l'ont découvert à sa sortie vers 2011 et l'aiment toujours)
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Cette histoire, qui n'est pas un conte mais en tient les ressorts, est assez surprenante à la première lecture. Il faudra sans doute un petit temps afin de laisser infuser la petite magie des mots et des images afin d'en tirer toute la substance. Il nous ait offert plusieurs niveaux de lecture possibles, nous semble t'il. Une magique et une autre plus psychanalytique, les auteurs laissant les jeunes lecteurs juges de ce qui est ou doit être. Sur la base d'un conte, l'enfant réalise que finalement, même si l'on ne choisit pas sa famille, on en apprécie les travers et probablement n'en changerions pour aucune autre au monde. le ruisseau et sa magie offre la solution d'un moment de pause pour que le héros puisse réaliser sa chance.
Sur un autre plan plus sérieux, d'autres lecteurs noteront peut-être l'aggression que représente tout ce bruit quotidien et cette agitation comme une aliénation, Achile ne trouve pas sa place et se réfugie dans un monde imaginaire, peuplé d'un ami imaginaire. Ce refuge, qui progressivement le conduit vers l'isolement, transforme finalement l'entourage d'Achile. La scène de fin montre un Achile entouré, une famille qui lui redonne le sourire et le rassure car c'est là qu'est la clé, l'amour et l'attention que l'on se porte. Olivier Adam nous offirait-il les clefs zen contre les petites dépressions infantiles? Pourquoi pas. Qui sait? En attendant, nous nous laissons glisser doucement sur les ondes de sa rivière tranquille, admirant les illustrations de Ilya Green d'une grande beauté.