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Citations sur Dessous les roses (145)

Et chez moi aussi la maison était si nette qu’elle en était suspecte, comme tous ces endroits où l’on ne vit pas.
JJ Goldman
Page 47
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Contre la mort et la maladie, il n'y a que la vie comme remède.
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( ...) mais je suppose que c'est comme ça dans toutes les familles . Que les rôles sont distribués une fois pour toutes.
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On consacrait tellement de temps à s'écouter, à sonder ses insatisfactions, à disséquer ses motifs de frustration. Tout le monde n'avait plusque le développement personnel, l'affirmation de soi et la psychologie à la bouche. Et , d'un autre côté, comme par hasard, nous constations nos difficultés. à faire société, à accepter l'autre, à supporter qu'ils aient d'autres opinions ou d'autres manières de vivre. Cet individualisme narcissique s'étendait à présent au champ politique, qui aurait pourtant dû être le lieu du collectif par excellence: la encore, nous refusions de sortir de nous-mêmes. Nous refusions désormais de nous sentir représentés, de nous remettre à quiconque n'aurait pas exactement les mêmes idées que nous sur tous les sujets. ( ... )
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Une banale affaire de famille.Qui était à peine une histoire. Autour de laquelle je ne cessais plus de tourner. Comme une toupie qui aurait dévié de son axe.
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Olivier Adam sur ses terres .. bien connues .... des derniers livres . La place de la famille dans notre construction . Son pouvoir de destruction . la fratrie , les failles et tensions .
Le petit pavillon modeste et le reniement violent .
Le style .. peut-etre toujours un peu lisse
Mais
Revenir avec lui .. sur ses pas ..
encore une fois
avec brio
et délicatesse .
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– Y’a pas grand-chose à dire, tu sais. On n’avait pas les mêmes souvenirs, lui et moi. Je suppose qu’au fil du temps, chacun a réarrangé les choses à sa sauce. J’ai peut-être tout exagéré. Mais de son côté il n’a jamais arrêté de tout minorer. Et à l’arrivée l’écart n’a fait que se creuser. La distance s’est encore accrue. C’est le problème avec les mots. On croit qu’ils vont nous rapprocher. Gommer le malentendu. Mais ils ne cessent de souffler sur les braises au contraire.
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"J'ai tendu sa tasse de thé à ma mère. Elle a eu du mal à s'en saisir. Ses doigts tremblaient. Je me suis dit : C'est le chagrin, la douleur. Moi aussi je me sentais faible, vidée, au-delà des larmes. On ne mesure jamais vraiment combien la mort de ceux qu'on aime nous laisse exsangues, sans force, anesthésiés. Les cris, les sanglots, à certains moments, c'est hors d'atteinte. Ca demande encore trop d'énergie."
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Je n'ai jamais compris cette manie d'assister aux funérailles de personnes qu'on ne connaît pas, sous prétexte de soutenir les proches. De les réconforter. Personne ne peut faire ça. Soutenir quelqu'un ou le réconforter quand il vient de perdre son père, sa mère, son mari, sa femme, son frère, sa sœur, son enfant. A un moment faut arrêter de se raconter des histoires et accepter que face à ce type de douleur on est toujours seul.
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Tu sais, si tu les kiffes tant que ça, ces quartiers populaires, abstiens-toi de t'y installer. Parce que c'est des bouffons comme nous qui les faisons disparaître. Ca a un nom, tu sais : la gentrification. A cause de nous, un jour ou l'autre, tous ces gens seront forcés d'aller voir ailleurs. Et même s'ils restent, tu crois que ça les amuse qu'on ouvre deux cavistes, trois fromagers affineurs, dix maraîchers bios et deux restos "bistronomiques" en bas de chez eux, à la place de leurs tout à dix balles ? Et ils en pensent quoi à ton avis de la déco branchée des troquets refaits à neuf maintenant qu'ils ne s'y sentent plus les bienvenus et que le café est à trois euros ? Non vraiment, abstiens-toi. Surtout si c'est pour finir par foutre nos gamins dans le privé, histoire d'être bien certains qu'ils ne se mélangent pas avec les enfants de ceux qui le rendent si "populaire", ton foutu quartier. Surtout si c'est juste pour pouvoir se raconter qu'on vit dans un coin resté "dans son jus", qu'on ne s'est pas trop "embourgeoisés" alors qu'en définitive, on ne fréquente que nos semblables.
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