Nelly, dont le garrot dépassait déjà de trois pouces la crête du coq, ne prit pas la peine de provoquer son adversaire en combat singulier.
Alors qu'il farfouillait dans le fumier gloussant tel un sénateur, elle lui envoya un coup de bec à hauteur des génitales, tordit le col, arracha les mâles artifices qu'elle recracha avec dégoût dans les coulées de purin avant de reprendre son air noble de volaille immaculée.
Tandis que le coq privé de voix s'enfuyait avec les moineaux, l'oie se tourna vers le harem des poules épouvantées.
Reviens,reviens,ô Sulamite ! Reviens pour que nous te contemplions.Que contemplez-vous en la Sulamite ?Quelques chose comme la dance de deux camps.
Seigneur,depuis que votre commandement s'est abattu sur mes épaules,ma conscience est à ce point déchirée que j'en ai perdu le sommeil et l'appétit.
Entraîne-moi à ta suite : courons ! Le roi m'a introduite dans ses chambres intérieures ! Soyons joyeux et réjouissons-nous en toi.
Par l'odeur suave,tes huiles sont bonnes.ton nom est comme une huile qui se répand.C'est pourquoi les jeunes filles t'aiment.
qu'il me blesse des élans de sa verge ! Car les témoignages de sa virilité sont meilleurs que le vin.
Et au creux de sa main tendue en offrande pèse le lourd sablier des jours enfuis.
Au fil des siècles,on a fait du forgeron un chevalier,et puis un saint qui parade autour du beffroi,tandis que la foule en liesse réveille les deux syllabes perdues dans la nuit des temps.
Les vignes et les vergers en déserts,brûlant de jour et de nuit le bétail,le gibier des bois et des plainees,les humains qu'elle trouve sur sa route,de sorte qu'aux premère neiges,quand elle disparaît à jamais,elle ne laisse dans son sillage qu'un océan de poudres et de larmes.
ces soucis ne m'empêchent pas de penser,avec une anxiété grandissante,à l'un des aspects les plus éprouvants de ma mission.Je veux parler,seigneur,de cette femme qu'il me reste à choisir pour, le jour venu, en faire ma compagne et la génitrice du royaume.