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En tournant la dernière page de ce cinquième volume je n'ai absolument aucune idée de ce que je vais bien pouvoir écrire dessus. Ce doit être le décalage multidimensionnel ? Sais pas.

L'histoire commence avec une Tricia McMillan qui n'a pas pris la poudre d'escampette avec Zaphod sur une Terre qui n'a pas été détruite par les Vogons. La violoncelliste d'Arthur a disparu et il se retrouve sur la planète Lamuella à faire des sandwiches. Sa petite routine va être chamboulée avec l'arrivé de Trillian (la Tricia McMillan qui a pris la poudre d'escampette avec Zaphod peu avant la destruction de la Terre par les Vogons) venue lui déposer leur fille Aléa. De son côté, Ford Perfect mène son enquête sur les nouveaux propriétaires du Guide.

Je ne vais pas en dire plus, mais mis à part quelques bons mots et un énième crêpage de chignon entre Arthur et Ford (que j'ai trouvé plutôt divertissant), j'ai été choquée par le grand final.




Challenge défis de l'imaginaire 2019
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Difficile de dire qu'on ouvre le cinquième et dernier volume de la trilogie du Voyageur galactique avec appréhension. Même si Douglas Adams a pu se montrer relativement décevant sur les deux volumes précédents, l'originalité et l'humour indéniables de sa prose ont toujours réussi à persuader le lecteur de ne jamais lâcher la série en cours de lecture. Mais pour achever ces aventures galactiques, un sursaut de la folie et de la loufoquerie caractéristiques du premier volume ne se refuseraient pas.


Le nouveau prototype du Guide du Voyageur Galactique indique que nous évoluons selon une quantité de dimensions dont nous n'avons même pas l'idée –la cinquième dimension étant à la base de la probabilité. Son existence devient évidente lorsqu'on ouvre la première page de Globalement inoffensive et qu'on se met à turbiner de plein pot pour appréhender le plaisir que suscitera le chant final du Guide.


Comme d'habitude, Douglas Adams démarre en fanfare. Caractéristique de ses textes : le lecteur s'en prend plein les mirettes lorsqu'il débute sa lecture mais, tôt ou tard, le rythme commence à faiblir. S'essoufflera-t-il dès les premiers chapitres ? On obtient le résultat décevant des troisième et quatrième volumes. Commencera-t-il à boiter une fois que la moitié du parcours aura été effectuée ? On obtient le résultat agréable du deuxième volume. Ne faiblira-t-il pas ? Alors, on se trouve devant le prodige du premier volume.


Dans le cas de Globalement inoffensive, Douglas Adams rivalise d'inventivité. Il exploite le thème des univers parallèles, propice à la mise en place de casse-têtes insolubles, de paradoxes vertigineux et de quiproquos jubilatoires. Tous les possibles sont convoqués et lorsque les univers parallèles, qui n'auraient jamais dû croiser leur chemin, se confondent sur la marche de l'espace-temps, nos personnages préférés de la série se trouvent encore plus malmenés que d'habitude. Douglas Adams en profite pour placer, l'air de rien, quelques réflexions métaphysiques dignes de la physique quantique la plus élaborée, dans un contexte d'asile spatial où tout le monde finit par se taper dessus.


De descriptions saugrenues en divagations ravagées, Douglas Adams se rappelle malheureusement un peu trop tôt qu'il doit faire avancer son intrigue, et aux deux-tiers du livre, il élude la fantaisie au profit de l'action. Ce même processus avait déjà été à la base de la déception qu'il avait pu être légitime de ressentir au cours de la lecture des volumes précédents. le dernier tiers du livre se fait plus terne. La progression devient plus difficile. Clopin-clopant, on parvient à la conclusion qui, non contente d'achever le volume, achève également la série du Voyageur Galactique. Et alors ? On regrette d'avoir pris place dans l'univers qui présente visiblement la conclusion la plus décevante de la trilogie. Mais il serait dommage de renier tout le plaisir apporté globalement par la lecture des cinq volumes à cause d'un simple soufflé raté. En définitive, Douglas Adams apparaît comme un écrivain qui, sans être génial, n'en reste pas moins talentueux et doté d'une écriture et d'un humour qui lui confèrent une singularité certaine.
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Après des mois de tergiversations, me voilà enfin arrivé au terme de cette série : il faut dire que la qualité me semblait déclinante au fur et à mesure des tomes, et avoir découvert qu'Adams n'envisageait qu'une trilogie avant d'être commercialement poussé à la prolonger ne m'incitait pas particulièrement à la confiance.

L'histoire se passe cette fois-ci dans notre univers, mais avec des personnages capables de se déplacer sur d'autres dimensions que nos quatre habituelles : l'espace et le temps. Désormais, on peut également voyager sur l'axe de la probabilité, ce qui est plutôt pratique puisqu'on peut toujours découvrir un univers parfaitement conforme à nos attentes.

J'ai été moyennement convaincu par ce dernier volume : quelques uns de mes personnages préférés, tel Marvin le robot dépressif (qui a été remplacé par un robot perpétuellement heureux, nettement moins passionnant), sont totalement absents de l'histoire. le récit lui-même est un peu décousu, et des morceaux d'intrigue sont souvent développés sans être utilisés dans la suite, et sans avoir ce côté drôle et absurde qui les rendaient agréables dans les premiers volumes.

Je gardais quand même une bon souvenir de cette série en général, mais globalement on peut se contenter de lire uniquement le premier pour en retirer toute la saveur.
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Tricia McMillan, présentatrice télé britannique, souhaiterait être embauchée par une chaine américaine histoire de voir son salaire décuplé. Pour l'heure, elle vient d'interviewer une certaine Gail Andrews laquelle demande peu après à la retrouver au bar de son hôtel. Elle veut dissiper un malentendu entre elles deux et surtout savoir pourquoi Tricia s'est montrée aussi déplaisante à son égard. Elle apprend que c'est à cause de ses prises de position en faveur de l'astrologie. Quelque temps plus tard, un vaisseau spatial atterrit dans le jardin de Tricia. Trois extra-terrestres en sortent. Croyant tenir le scoop du siècle, la jeune femme se précipite sur sa caméra et sur son magnétophone. Mais elle se retrouve largement déçue quand elle apprend que ces trois visiteurs ne connaissent même pas leurs noms ni celui de leur chef, qu'ils ne savent pas d'où ils viennent ni même où ils vont. Ils n'ont qu'une certitude : ils sont ici pour emmener Tricia avec eux !
« Globalement inoffensive », cinquième et dernier volume de la saga « H2G2 » n'apporte pas grand-chose de nouveau à l'ensemble, si ce n'est quelques personnages féminins supplémentaires qui apparaissent un temps pour mieux disparaître ensuite. En effet, l'intrigue reste à nouveau sans consistance, mais le lecteur n'est pas là pour l'histoire. L'humour british fait de nonsense, de paradoxes et d'auto-dérision est encore là, mais semble-t-il avec moins de fréquence et de puissance. Une sorte de lassitude semble avoir saisi l'auteur qui ne fait que reprendre des situations déjà plusieurs fois exploitées. Rien de nouveau, rien de surprenant sous le soleil. La fin qui aurait pu donner lieu à une chute surprenante est aussi décevante que le reste. Tout cela tire un peu trop à la ligne et l'ennui du lecteur s'insinue carrément en raison de toute cette monotonie. On fait « ouf » d'être arrivé au bout de ces 1100 pages qui auraient gagné à être réduites de moitié au moins !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Mon approche de ce dernier roman (par Adams) de la série du Guide du voyageur galactique a été un peu moins confuse que pour le précédent tome. Lu dans la foulée de « Salut, et encore merci pour le poisson », ce tome 5 fait remonter mon intérêt pour la saga… toutefois je n‘ai rien compris.
Ce sentiment résume bien la série, c'est drôle, j'ai envie de continuer, j'adore les personnages, l'univers et le reste mais à chaque fois que je reprends ma lecture, je me demande si j'ai mis mon marque-page au bon endroit.
Contrairement aux deux premiers volumes, j'ai cherché à faire le lien pour y trouver une certaine logique, or il n'y en a pas et il faut se faire à l'idée. Une fin en demi-teinte, car même s'il est plus intéressant je suis incapable de vous dire précisément de quoi parle l'intrigue. Je sais qu'un sixième tome que je ne le lirais probablement pas, de peur d'être définitivement déçu, je préfère rester sur du mi-positif.
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Dernier tome de notre Arthur Dent.

Arthur Dent retrouve la terre ou une copie de la terre? ou un monde parallèle à la terre?
Il va devoir à nouveau sauver la terre avec ses compagnons Tricia, sa fille, son ami qui l'a mis dans l'embarras.

Qui a dit que la terre était globalement inoffensive?

Bref je n'ai pas aimé la fin, je pense n'avoir pas tout compris ou que je suis passée à côté.
Très sincèrement, je n'aurai pas dû être têtu, je n'aurai pas dû aller jusqu'au bout de la saga.
Le premier tome surpassait les autres, et de loin, et si il ne faut retenir qu'une aventure ce sera celle du premier tome.
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Dernier tome de la Trilogie en Cinq Volumes !
Et de loin, le plus compliqué !

Résumons : La Terre a été détruite. Mais en fait non. Tricia McMillan (alias Trillian) a quitté la Terre avec Zaphod six mois avant sa destruction. Mais en fait non.
Arthur a trouvé l'amour de sa vie. Mais en fait non.

Ce cinquième et dernier tome est assez complexe parce qu'il se bagarre avec des réalités alternatives et embrouillent un peu plus le lecteur, tout en gardant de bonnes idées de base.
Pour faire simple, disons qu'Arthur va devoir s'occuper de l'enfant qu'il a eu avec une femme qu'il n'a jamais touché, cette enfant souhaitant retourner sur la Terre pour retrouver sa mère qui n'est pas vraiment sa mère, cette dernière quittant la Terre pour des extra-terrestres amnésiques, Ford découvrant que la Rédaction du Guide a été racheté afin de le rendre rentable et enfin, enfin, enfin, on découvrira le mystère de "Stravomulla Beta"

Se noyant quelque peu dans le domaine des univers parallèles, mais aussi de la presse et des medias, Globalement Inoffensive est bel et bien le dernier tome de la série (même si un tome 6 est paru après, écrit par un autre auteur), la conclusion étant assez claire à ce sujet.

Je ne dirais pas que ce dernier tome est décevant, mais la confusion augmente à chaque volume, tant et si bien que si on n'enchaine pas les 5 livres dans l'ordre, on perd très rapidement pied. Effectivement, H2G2 est une très bonne série, mais une fois un tome terminé, il n'en reste pas forcément grand chose, si ce n'est qu'on a passé un bon moment (et c'est déjà pas mal).
H2G2 s'achève, et avec tout le respect que j'ai pour Douglas Adams, un tome de plus aurait peut-être été de trop.
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Ford Perfect, un héros !

En effet, je pensais avoir tout lu dans ma vie. Mais là ! Des scènes d'action époustouflantes avec un Ford Perfect armé de sa célèbres serviette : cela n'a pas de prix ! ^^ En effet, Ford se demande ce qui ne va pas en ce moment avec le Guide du Routard Intergalactique et se rend compte que la société a été rachetée et que lui a été relégué au rang des critiques culinaires. Non mais cela ne se passera pas comme cela, foi de Perfect !

On se rend compte que notre aventurier totalement décalé, qui embrigadé Arthur Dent dans des aventures rocambolesques pour lui sauver la vie, a de la ressource et des idées plein la tête. On se rend compte surtout que le Guide est l'oeuvre de sa vie, ce qui apporte un petit côté touchant au personnage (même si avant tout, il est drôle).


Arthur Dent, encore victime du destin

En effet, Arthur se mène une vie tranquille de préparateur de Sandwitch dans une obscure planète où il ne se passe rien. Il est en mode veille. Mais voilà que Trillian débarque, lui annonce qu'il a une fille (dont apparemment, elle n'a rien à faire) et l'on voit cet anti héros redevenir complètement actif car il a un nouveau but dans la vie (et peut être enfin la question à la réponse 42). Un enfant, ce la change une vie, mais un enfant comme le sien.....

En bref, un tome vraiment sympa, des évènements qui n'ont ni queue ni tête, mais c'est le but de la saga. Il me tarde de lire le dernier tome, même s'il n'a pas été écrit par l'auteur, mais c'est un vrai défi à relever.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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On a ici la conclusion de la saga space opera comics de Adams.

Comme avec les numéros précédents c'est toujours un plaisir de suivre les personnages auquel on s'est attaché.

toutefois je ne sais pas s'il s'agit d'une certaine lassitude, mais je trouve que l'humour fait moins mouche que pendant les 4 premiers volumes et j'ai trouvé pas mal de passage plutôt confus et un peu fouillis.

Bon livre quand même
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Voilà le Grand Final de la saga H2G2 de Douglas Adams !
Après un tome 1 grandiose, des tomes 2 & 3 plus que décevant, un tome 4 qui remontait le niveau décevant des deux précédents (et peut être plus proche d'un Dick Gently?), on peut quand même douté d'un Grand Final.

Et ça se confirme... H2G2 reste sympa grâce à Arthur et Ford mais ce qui a été lancé dans le 4, avec le personnage de Fenchruch et les dauphins est tombé dans un trou scénaristique, Zaphod et Marvin sont totalement absent du tome au passage (!!!) même si l'on gagne vers la fin un clone inversé de Marvin.
Arthur et Ford tente de tenir cet ultime tome sur leurs épaules comme ils le peuvent (l'un avec sa fille l'autre avec sa réaffectation au sein du Guide) et ça marche !... mais ça ne suffit pas quand même...
Je sais je sais, je spoile, je suis évasif mais là il y avait de quoi faire avec le renouveau du tome précédent et ça ne marche pas assez. Je passerai sur la légende du rock qui est anecdotique, inutile et qui n'est même pas un passage comique.. On a toujours des chapitre de folie, surtout autour du Guide lui même ou de certaines histoires de l'univers et ses races mais çe ne fait rien avancer le plus souvent et ça manque trop de folie ou de non- sens (ça fait plus court d'étude).

Il faut toutefois reconnaître qu'Adams arrive à retomber sur ses jambes pour son intrigue et qu'il boucle comme il le faut cette boucle scénaristico-temporelle-spatiale dont la fin est logique et inévitable !
Mais c'est "triste" de voir que le 1er tome est le meilleur et se suffit quasi à lui tout seul. Ce dernier tome devient juste suffisant mais pas assez convaincant malgré le 4ème qui avait su me recaptiver.


PS : à noter le vrai-faux 6ème tome de 'Encore une chose...' écrit par Eoin Colfer d'après les notes d'Adams nommé 'Le Saumon du doute' (qui devait être le 3ème Dirk Gently). Je verrai bien car bon après ce tome et le syndrome post Dune... Bah, je doute...

PPS : finalement je n'étais pas prêt à tout et n'importe quoi pour ce tome V...
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