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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une Algérienne de trente ans refait sa vie à Paris loin de sa famille asphyxiante. Mais voilà que le mariage prochain de sa petite soeur change tout. le mois entre l'appel de sa mère lui annonçant la nouvelle et le vol d'avion qui la ramène en Algérie est très anxiogène. Des souvenirs lui reviennent en mémoires, des anecdotes piquantes. En parallèle (à moins qu'ils ne fassent écho) à des événement de son quotidien à Paris, rempli de remarques acerbes et de situations dramatiquement drôles. C'était rafraichissant !

Des pierres dans ma poche est un roman pour lequel je n'avais pas d'attente particulière et voilà que le style de son autrice, Kaouther Aidmi, transforme sa lecture en un moment de pur plaisir. Ou presque.

D'abord, il y a cet humour grinçant, sarcastique, et ces situations cocasses. Sa mère qui se désespère de savoir sa grande fille seule et célibataire. À 30 ans ! Cette mère qui l'appelle pour un tout et pour un rien, qui persiste à s'identifier «C'est ta mère !» alors que la voix et l'intonation suffisent, sans oublier que son numéro s'affiche sur le téléphone. Ah… ces mères atrocement bienveillantes et intrusives ! «Les questions de ma mère n'attendent pas de réponses. Il ne s'agit d'ailleurs pas réellement de questions mais de missiles.» (p. 97)

Ensuite, il y a cette relation amour/haine avec son pays d'origine. Haine, vraiment ? Non. Mais assez de choses l'embêtaient pour qu'elle veuille refaire sa vie loin de l'Algérie. Cecit dit, beaucoup de choses l'agacent tout autant à Paris et c'est un autre élément que j'ai apprécié. La narratrice regarde ce monde qui l'entoure, de l'oeil observateur et perspicace d'une étrangère (du moins, c'est ainsi que je le percevais). «J'aime ma rue lorsqu'elle s'éveille, tout particulièrement les instants qui précèdent le moment où les uns et les autres rejoignent leur quotidien.» (p. 116) Et ce quotidien n'est pas parfait non plus. Ces femmes françaises qui se disent et se croient libres, le sont-elles réellement ? de quoi jeter un regard nouveau sur son Algérie.

Pendant ce mois, ces jours qui la rapproche de sa réunion avec sa famille et son pays d'origine, elle en vient à paniquer, à vouloir faire taire les rumeurs et à répondre aux attentes de chacun. À commencer par trouver un homme à présenter. N'importe quel homme, un Grec, non-musulman, même un type trouvé dans la rue. Mais est-ce vraiment pour faire taire sa mère ou bien, au fond d'elle-même, elle souhaite avoir quelqu'un dans sa vie ? Ah… cette crise de la trentaine qui fait trembler tous les célibataires de ce monde !

Kaouther Adimi réussit à se glisser dans la peau de son personnage en apparence ordinaire et, à travers elle, à des personnages assez colorés mais qui, étrangement, me rappelaient tant d'individus de ma connaissance. À commencer par les membres de ma propre famille. Aussi, grâce aux réflexions que se fait la narratrice, issues de ses observations, de ces mille et uns trucs qui échappent à la majorité, on peut être amené à regarder d'un nouvel oeil notre propre quotidien, aussi différent soit-il de l'Algérie ou de la capitale française.

Un seul petit point négatif : le roman se ferme sur l'arrivée de la narratrice à Alger. J'aurais tant aimé assister au mariage de la petite soeur, voir et entendre les interactions entre les membres de cette famille particulièrement. Seulement quelques répliques de cette mère légendaire ! Mais bon, je suppose que c'est mieux ainsi, avec une fin ouverte, où je peux m'imaginer à l'infini des situations horriblement jouissives.

Ah, et puis non! Je veux une suite!
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Avec son deuxième livre, Des Pierres dans ma Poche, Adimi Kaouther  nous invite à partager son envol vers la liberté, un exil en France pour sa famille, une trahison pour sa mère, quand après 15 jours elle n'est pas encore revenue.

D'un itinéraire assez banal, celui d'une algérienne qui décide de partir pour faire des études à l'étranger et desserrer l'étreinte familiale, Adimi Kaouther nous captive, et rend le récit de son émancipation drôle et émouvant .
Par petites touches, comme autant d'anecdotes piquantes, le lecteur ressent le poids de la culture musulmane, quelques grammes pour la petite fille, puis un fardeau pour l'adolescente, avec le mariage, se dessinera un chemin de croix, où tout sera codifié, en forme de boulet que les jeunes filles d'aujourd'hui n'en peuvent plus de traîner toute une vie.


la liberté des jeunes femmes parisiennes contraste étrangement avec l'emprise de la famille algérienne, le plat de lentille est bien indigeste pour la mariée même déguisée en princesse.
le mariage de sa soeur ravive toutes ses angoisses, être célibataire en Algérie est un drame pour une jeune femme de trente an, est un naufrage pour ses parents, que dire à sa mère qui la harcèle au téléphone, avec sa légèreté légendaire, » Un grec, un basané d'Europe!Tu est folle ! », c'est un algérien pur jus qu'elle lui faut !


la quête d'un mari va devenir sans qu'elle se l'avoue , une obsession , ou au moins un fiancé pour ce retour, pour le mariage de sa soeur.Tout le talent de Adimi Kaouther est de rendre ce cauchemar hilarant, improbable, grinçant.
Progressivement deux réalité du monde féminin, apparaîtront incompatibles et irréconciliables, puisque la mère entendait par une fille bien , “une fille recommandable au vu des règles établies par la société. Et par la société, il faut comprendre la famille, les voisins, les professeurs, les éboueurs, les boulangers, les enfants, les imams, les gardiens, les journalistes, les chauffeurs de taxi et enfin, le président“ .


J'ai aimé partager cette humanité, la détresse d'Adimi, une séparation quelle doit boire sans déglutir, sans vomir, sans renier ses parents jusqu'à la lie.
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Elle a 30 ans, est née et a grandi en Algérie qu'elle quittera pour la France, autant pour y faire des études, trouver un bon travail que pour fuir une voie toute tracée que lui réserve sa famille, autrement dit le mariage , quoi qu'il en coûte.

Elle a 30 ans, et est toujours célibataire ; situation qu'elle a autant choisie qu'elle subit. Parce qu'au pays, avoir 30 ans et ne pas être mariée, pour une fille , c'est mal vu ; comme il est tout aussi mal vu de quitter le pays pour aller là-bas, en France.

Alors quand sa mère, dont on sent la volonté d'emprise sur la fille malgré la distance, l'appelle pour lui annoncer la bonne nouvelle, à savoir les fiançailles de la soeur cadette, débute un va et vient mental entre le désir profond de s'émanciper et de vivre autrement, la hantise de rester seule, le plaisir de retrouver les siens, et le malaise de revenir bredouille au pays. Comme pour s'aider à s'orienter, elle garde dans sa poche des pierres, tel le petit poucet. Mais c'est aussi Clothilde, la SDF de son quartier, personnage attachant et bien plus profond qu'il n'y parait, qui par ses remarques pleines de bon sens de de philosophie, la guide dans sa vie solitaire et morose.

J'ai aimé l'écriture faite d'humour, de désenchantement, et d'espoir aussi, montrant toute l'ambivalence à laquelle est confrontée la jeunesse aux aspirations toutes en opposition avec le poids de la tradition et du qu'en dira-t-on.

Avec ce texte, Kaouther Adimi confirme l'expression d'un talent indéniable que j'avais eu plaisir à découvrir dans l'envers des autres.

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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L'héroïne va, très bientôt, avoir 30 ans. Elle est d'un niveau d'instruction supérieur. Certes, elle pense qu'elle n'est pas belle, alors qu'elle n'est pas laide du tout («Je suis une barre médiane», dit-elle. «Bien au milieu, pas devant, pas derrière, pas laide, pas magnifique»). Elle a un travail bien rémunéré, un travail qu'elle aime bien. Elle a son propre logement (loué). Elle s'est «libérée» de la famille et de leurs questions d'un autre temps, d'un autre monde… Mais, elle vit loin de son pays natal, l'Algérie. le père, un papa cool, est décédé. Elle vit à Paris, la ville de ses rêves de jeunesse. Elle jouit de la liberté de pensée et de mouvement. Jusqu'ici, tout va bien. Hélas, elle est encore célibataire et n'arrive pas à trouver «chaussure à son pied», («coincée», dit-elle, «entre Alger et Paris, entre l'acharnement de ma mère à me faire revenir à la maison pour me marier et ma douillette vie parisienne») subissant ainsi un véritable harcèlement téléphonique quasi quotidien de la part d'une maman qui s'inquiète jusqu'à la névrose. Compréhensible lorsque la cadette va bientôt se marier ! Elle s'aperçoit alors qu'aussi bien à Paris qu'à Alger, le célibat (d'une femme qui vogue vers la trentaine) n'est pas chose aisée à vivre. Il y a, en fait, une recherche éperdue, cachée, mais réelle, de l'autre moitié, l'homme. Pour éviter la «mort solitaire».

C'est tout cela qu'elle raconte : observation rigoureuse, méticuleuse, des sociétés (algérienne et française) et de leurs travers et humour se mélangent dans un style léger, rapide, clair, délicieux même. Un style qui est spécifique à l'auteure d'autant qu'elle maîtrise parfaitement la langue et l'écriture romanesque. de plus, le roman a une mise en page originale qui facilite la lecture.
Avis : Un véritable dessert, léger et délicieux. Avec, cependant, une fin (le dernier chapitre) assez tristounette : «Un jour, je reviendrai à Alger seule et ce ne sera pas un drame». Pour déstresser, le livre est très fortement conseillé aux mamans angoissées et aux jeunes filles célibataires de plus de 25 ans. Ou 30. Aux papas cools, aussi.
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Jeune femme seule en exil cherche sa place entre deux mondes.

Jeune femme algérienne célibataire exilée d'Alger à Paris depuis plusieurs années, la narratrice de «Des pierres dans ma poche» travaille dans une petite maison d'édition. Bien installée dans sa vie professionnelle et son petit appartement, elle vit seule. Seule parce qu'«on ne se fait pas de vraies amies à l'âge adulte, dans une ville étrangère». Seule. Sans homme. Sans mari. Malgré les injonctions envers les femmes pour se conformer à la norme en se mariant, et en particulier celles, étouffantes et culpabilisantes, de sa mère restée en Algérie, devenant encore plus insistantes avec le mariage annoncé de sa soeur cadette.

«Certains jours, je trouve mon annulaire gauche plus gros que les autres doigts. Je l'imagine se glissant dans ma gorge et me coupant la respiration.
Au réveil, je suffoque à la seule vue de cet immonde annulaire gauche.»

La suite sur mon blog ici :
Lien : https://charybde2.wordpress...
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« Ces petits souvenirs sont des pierres dans ma poche qui m'alourdissent, ils rappellent les chagrins et les coeurs qui se serrent. »

Elle erre dans Paris, des pierres dans les poches, chacune pesant aussi lourd que les souvenirs d'un ailleurs qu'elle a quitté.
L'ailleurs c'est Alger : la violence, les bombes, les pénuries d'eau. Un endroit que chaque adolescent cherche à fuir dans l'espoir d'une situation meilleure. Cette émancipation, elle l'a obtenue avec un emploi stable dans une maison d'édition parisienne.
Mais bientôt, sa petite soeur se marie et chacun des coups de fils insistants de sa mère lui rappellent son célibat. Lourd est ce dernier lorsqu'il fait face à la pression sociale et au poids des traditions. Étouffant est le fait de ne pas être encore mariée quand on vient d'un pays où le mariage est la destinée de chaque petite fille et où les vieilles demoiselles sont inutiles et méprisées.

« Mon premier mot a été : papa. Mon deuxième : maman. Mon troisième : mariage »

Elle se sent en décalage, ne trouvant pas sa place entre deux maisons qui ne sont finalement pas siennes, l'angoisse du retour au pays resserrant son étau à l'approche du mariage. Expatriée, émancipée, célibataire, autant de situations qui seraient choisies à Paris mais méprisées à Alger.
Pour apaiser ce malaise, elle se souvient de son passé.

« Pas d'amie à l'âge adulte dans une ville étrangère, il ne reste que les pierres. »

Mêlant nostalgie des émotions d'enfance et prise de conscience de la violence extérieure, Kaouther Adimi nous offre avec Des Pierres dans ma Poche un petit roman d'une sensibilité touchante sur le poids de l'exil, le passage à l'âge adulte et la solitude.
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La narratrice a quitté l'Algérie pour faire des études, puis, travailler à Paris. Elle est devenue responsable iconographique dans une maison d'édition qui publie des magazines pour enfants. Donc, tout devrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et pourtant, non.
Quand sa mère l'appelle pour lui annoncer les fiançailles de sa petite soeur, les souvenirs l'assaillent. Et le déchirement entre France et Algérie. Et surtout, surtout, ce cauchemar : va-t-elle rester vieille fille ?
Je ne connaissais pas cette jeune auteur qui publie ici son deuxième roman. Mais je lirai certainement le premier car celui-ci m'a épatée. Et pourtant, pas d'action à proprement parler. Et pas vraiment d'histoire non plus. L'intérêt de ce récit est ailleurs. Cette narratrice anonyme, qui, à mon avis, n'est autre que Kaouther Adimi elle-même, est déchirée entre deux villes, deux cultures. Son coeur balance de l'une à l'autre. C'est donc le récit de ses hésitations entre sa vie d'adulte et ses racines que Kaouther Adimi nous expose. le déclenchement est un coup de fil de sa mère lui annonçant les fiançailles de la cadette. le texte est dès lors rythmé par une série d'appels qui commencent par : « C'est ta mère. - Je sais ton numéro s'affiche » et se terminent par un : « Je dois raccrocher » irrité, argumenté par divers prétextes dont la mère n'est pas dupe. Alors, pourquoi sa fille s'énerve-t-elle, elle que ces nouvelles du pays natal devraient combler de joie ? Pourquoi la mère ressasse-t-elle inlassablement la même litanie à deux temps : quand donc sa fille va-t-elle se décider à rentrer au bercail et quand donc sa fille va-t-elle enfin se MARIER ? Car enfin, être célibataire à trente ans, c'est une tragédie !
La narratrice a pourtant autour d'elle de nombreuses femmes seules contentes de leur sort. Enfin... nombreuses ? Il y a « Demoiselle Clothilde », la SDF philosophe avec laquelle elle partage son déjeuner tout en discutant. Il y a Caroline, son amie française, qui vit très bien sans homme. Et puis, non. Ces traîtresses ont toutes deux trouvé l'âme soeur. Elles sont prises ailleurs. Ont moins de temps à lui consacrer.
Pourtant, notre héroïne n'est pas un monstre rebutant . Des garçons, elle en a connu, elle en a fréquenté... Et puis, ne les a plus vus. Sera-t-elle vraiment obligée, par désespoir, de faire du charme au Grec qui tient le snack où elle achète son sandwich ?
Kaouther Adimi évoque la jeunesse de son personnage dans une Algérie où il ne faisait pas bon réfléchir par soi-même. A neuf ans, elle récolte un zéro pour un devoir auquel elle a consacré toute sa bonne volonté. Il se concluait par « l'égalité des sexes n'existe pas. » Est-il défendu de le penser ? de l'écrire ? « Il n fallait pas trop se faire remarquer. Les plus nuls, on les aimait bien. Les premiers de classe, en revanche, écopaient de coups d'oeil méfiants. »
Dès que possible, la jeune femme va donc partir à Pris où les idées personnelles ne sont pas interdites. Même si elle doit se contenter d'un appartement lilliputien au loyer exorbitant. Même si, au travail, Françoise la harcèle pour un bon d'achat non signé. Quelle apocalypse ! On va devoir se passer d'agrafes !
Le ton de Kaouther Adimi m'a beaucoup plu. Les moments mélancoliques, durs, tristes, sont traités avec un humour parfois noir et décapant, à l'image des mots qui ouvrent le roman : « FAIT DIVERS : Une jeune femme de trente ans a été arrêtée pour le meurtre de sa voisine qui s'était moquée d'elle en déclarant qu'elle ne trouverait pas d'homme assez fou pour l'épouser. La meurtrière a frappé la vieille dame à plusieurs reprises avant de l'étrangler en se servant de sa ceinture parce qu'elle respirait encore un peu. J'aurais fait pareil. »
Tous les moments qu'elle évoque, tous les souvenirs qui l'assaillent, sont ces « pierres dans [sa] poche », peut-être semblables aux cailloux du Petit Poucet, destinés à tracer un chemin entre deux vies, et parfois blessants, lourds à porter, toutes ces pierres dont Virginia Woolf avait lesté ses poches avant de se jeter à la rivière.
Entre sourire et boule dans la gorge, ce livre m'a beaucoup plu.
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Un très beau livre qui parle d'exil, de la condition des femmes en Algérie, de cette obsession du mariage qui oppresse la narratrice d'une trentaine d'années, ayant peur de finir seule avec un chat, mais surtout qui doit faire face aux critiques de sa famille, et aux regards de travers des femmes de son pays.
SUITE: sur mon blog ...
Lien : https://chroniquescroqueused..
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Kaouther Adimi née en 1986 à Alger est une auteure algérienne.
Des pierres dans ma poche est un roman agréable à lire, une approche intéressante de l'exil. Avec beaucoup de subtilité, Kaouther Adimi esquisse le portrait d'une trentenaire algéroise installée à Paris depuis quelques années, « une barre médiane », toujours entre deux mondes, dans l'entre-deux en tout. Les pierres dans la poche de la narratrice ce sont ses souvenirs. Loin de son pays, elle jette un regard critique sur une éducation bourrée de conventions, une éducation de fille algérienne « formatée » avant tout pour plaire et se marier et vivre un certain rapport aux hommes.
La narratrice doit se rendre à Alger pour fêter les fiançailles de sa soeur cadette. Cette perspective la trouble. Elle a quitté l'Algérie lestée par les reproches et les médisances. Elle est encore célibataire, or elle sait que dans son pays d'origine, les vieilles filles sont méprisées. Sa vie sentimentale n'est pas une réussite. Iconographe dans une maison d'édition à Paris, elle est entourée de collègues qui mènent une vie de famille. Elle échange surtout avec Clotilde, une clocharde de son quartier. Sa mère la harcèle au téléphone et la presse de se marier. Elle vit seule mais elle n'est pas malheureuse..
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Un roman très court pour parler de la pression sociale liée au fait de se "caser" quand on est trentenaire. Tiraillée entre deux cultures : sa culture algérienne et la culture française qu'elle a adopté, l'héroïne vit mal cette période. (D'autant plus que sa petite soeur, elle, se marie.)
On sent une grande détresse chez l'héroïne. Un tiraillement entre ses envies, ses besoins, l'image qu'elle veut renvoyer d'elle, les attentes qui reposent sur elle. Et en même temps, le livre est léger, teinté d'humour et se lit d'une traite.
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