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Citations sur Les femmes qui écrivent vivent dangereusement (10)

Les femmes pensent, mais aux yeux de la majorité des hommes, elles sont ridicules quand elles le font car elles en perdent leur nature, leur essence, leur charme. Elles deviennent des caricatures. Molière, avec ses Précieuses Ridicules en 1659, et les Femmes savantes en 1672, se gausse de ces pédantes, mais Melle de Scudéry, comme Mme de Sévigné, plaident pour les femmes instruites et démontre en écrivant, qu'elles prennent place dans le monde des lettres.
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« Une femme qui écrit est la créatrice d’un univers, une semeuse de désordre, une personne qui se met en risque et qui ignore le danger, tant sa tâche la requiert, une personne qui invente la langue, sa langue, notre langue. »
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Dans la perception que l’on a des hommes qui écrivent, le sexe ne joue guère de rôle, tandis que les femmes doivent s’attendre à ce que leur œuvre soit évaluée sous l’angle de la petite différence, qui a de si grandes conséquences.

(p. 19)
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Les femmes qui écrivent vivent-elles dangereusement ? Certaines d'entre elles - pour qui l'écriture nécessite solitude, rupture du lien social, repli dans un cercle familial choisi, souffrances intérieures exacerbées, corps négligé, mais cerveau en ébullition - manquent de pitié pour elles-mêmes, meurent jeunes, en pleine lucidité, faisant face aux terreurs suprêmes.
Les soeurs Bronté, Jane Austen reconstruisent le réel par leur imaginaire. D'où la nécessité de leur solitude.

p. 12
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Plus longtemps que les hommes, la plupart des femmes ont été réduites à ce qu’on pourrait appeler un semi-analphabétisme : elles savaient lire mais ne savaient pas écrire. Et il leur a fallu plus de temps encore pour accéder à la liberté de choisir leurs sujets de lecture. Mais la lutte la plus longue, les femmes durent la mener pour obtenir d’être reconnues pour leur production écrite ; cette reconnaissance s’adressait - et à maints égards, s’adresse encore – tout naturellement aux hommes, surtout lorsque cette activité n’était pas purement occasionnelle.

(p. 18)
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Vagabondes, hérétiques, interdites au pays de l'écrit, les femmes se sont emparées de la langue non pour l'écrire, mais pour l'énoncer, la vociférer, la hurler, quitte à dire que ce n'était pas elles qui parlaient mais leur corps.
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Une femme qui écrit est la créatrice d'un univers, une semeuse de désordre, une personne qui se met en risque et qui ignore le danger, tant sa tâche la requiert, une personne qui invente la langue, sa langue, notre langue.
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Elles n'ont jamais voulu être écrivaines, elles le sont devenues. Pour la plupart d'entre elles, ce fut un don, ou plutôt une malédiction. Un harcèlement pour toutes.
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Jeunes toute notre vie, nous sommes en même temps très vieux.
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Pendant longtemps, la majorité des femmes surent lire, mais pas écrire, l'écrit restant, dans la répartition traditionnelle des tâches entre les sexes, la chasse gardée des hommes. Quand elles accédèrent enfin au droit à l'écriture, elles durent mener une lutte encore plus longue, celle de la reconnaissance de leur production écrite.
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