Durs à cuire et Les tueurs sont les septième et huitième volumes de l'adaptation en bande-dessinée du chef d'oeuvre de
Stephen King, le fléau.
Dans le premier, l'intrigue est essentiellement centrée sur Poubelle, un pyromane complètement désaxé qui cherche à rejoindre le camp de Randall Flagg à Las Vegas. Sur place, on découvre comme la vie s'est organisée du coté obscur de la force, et quels sont les plus fidèles lieutenants de Flagg. Des scènes marquantes, idéalement servies par le talent de
Mike Perkins pour réaliser des planches choc sur la mise en place d'une société sans pitié qui n'accepte aucune dérive. En particulier la punition réservée à ceux qui ne respectent pas les règles : la crucifixion.
Le tout contrebalancé par quelques fugaces scènes de bonheur retrouvé à Boulder, Colorado, scènes dont on devine qu'elles ne vont pas durer. Dans Les tueurs, c'est justement Harold Lauder qui prend de l'importance, car bien qu'il ait rejoint les partisants de Mère Abigail, on sent une dualité inquiétante en lui.
Roberto Aguirre-Sacasa lui donne une présence extraordinaire en le mettant en avant. La petite communauté s'organise, et prépare sa défense contre les forces de Flagg dont elle devine qu'elles vont fondre sur Boulder. le moins que l'on puisse dire, c'est que le scénariste sait y faire pour nous imerger dans l'ambiance.
Comme dans Durs à cuire, certaines planches sont impressionnantes. Je pense notamment à celle de la vision de Mère Abigail. Les ombres sont menaçantes, l'angoisse est palpable, et on en redemande. Une adaptation qui ne me déçoit pas, depuis le tout début.
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