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Laure Manceau (Traducteur)
EAN : 9782351788967
352 pages
Gallmeister (02/02/2023)
3.5/5   222 notes
Résumé :
Wen, sept ans, et ses parents, Eric et Andrew, passent leurs vacances dans une cabane isolée sur un lac tranquille du New Hampshire. Aucun voisin à des kilomètres. Un après-midi, alors que Wen attrape des sauterelles dans le jardin, un étranger apparaît dans l’allée. Léonard est l’homme le plus imposant qu’elle a jamais vu, mais il est jeune, amical, et elle le trouve immédiatement sympathique. Ils discutent et jouent jusqu’à ce que ce dernier s’excuse brusquement e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,5

sur 222 notes
Second roman que je lis de Paul Tremblay et une fois de plus, le doute est présent tout au long de la lecture.

Comme Possession, monsieur Tremblay poursuit son emprise cadencée : tu sais, tu ne sais pas.

Il nous abandonne à notre propre exégèse : il te pose le bouquin entre les mains et avec ton éducation, tes croyances, ton expérience, tes rencontres, ta philosophie, tu commenteras ces écrits. (D'ailleurs, c'est ce que nous imposera monsieur Shyamalan avec sa propre interprétation. N'allez pas voir le film, vous allez subir une intention unilatérale et c'est dommageable.)


A-t-on affaire aux quatre cavaliers de l'Apocalypse venu demander un sacrifice pour sauver l'humanité tel que Jésus avait fait pour sauver l'Homme de ses péchés ? A-t-on affaire à des Elus de Dieu chargés de rendre des comptes en sacrifiant un homosexuel pour sauver le monde des prédictions de fin du monde ? Ou D'un groupe de personnes évoluant vers une folie collective dû à l'accumulation des informations violentes actuelles ? Ou D'une secte fanatique s'en prenant à un couple homosexuel, maudit par les textes Bibliques ? le sacrifice est-il justifié et sera -t-il remercié ? Si Jésus, Fils de Dieu, s'est réellement sacrifié pour nos péchés, que restent-ils aujourd'hui de cette considération, lorsqu'ici le sacrifice est demandé à des inconnus sans prophètes pour acclamer le sacrifice ? Est-ce que vous vous sacrifierez pour sauver l'humanité ? Est-ce que Dieu a choisit un homosexuel pour se sacrifier ou est-ce le hasard ? le prix a payé n'est-il pas injurieux ? Dieu serait-il homophobe ou serait-ce un honneur de se sacrifier au nom de Dieu ? Dans La Bible, Abraham devait bien sacrifier son propre fils, s'il semble honorable pour les croyants, l'est-il lorsque l'on n'a pas la foi ? Est-ce bien Dieu ou en réalité Satan qui demande ce sacrifice ? Toutes ses souffrances sont-elles si nécessaires ? Ou stupides ? Les fanatiques ne sont-ils pas convaincants lorsqu'ils font très peur ? A-t-on affaire à un énorme mensonge conscient ou inconscient ? Une folie réelle ou imaginée ? Est-ce la décision d'un groupe ou d'un seul fou très persuasif? Que croire ? Qui croire ? Et encore tant de réflexions qui vous explosera le cerveau.
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Directement publié au format poche dans la magnifique collection Totem chez Gallmeister, Paul Tremblay (à qui l'on doit déjà le chef d'oeuvre Possession) revient en France sans crier gare !
La raison ? Une adaptation au cinéma signée M. Night Shyamalan, jadis grand réalisateur à qui l'on doit quelques films mémorables tels que Sixième Sens ou encore Incassable, aujourd'hui metteur en scène inégal très loin de sa gloire passée. Sous le titre douteux de Knock at the Cabin, le récit de Paul Tremblay connaît donc une seconde vie au cinéma pour le meilleur et pour le pire. Il était plus que nécessaire pourtant de revenir au texte original — d'ailleurs récompensé par les prix Locus et Bram Stocker, un thriller tendu et terrifiant qui nous emmène au coeur de la forêt, dans une cabane loin du monde où le sort de l'humanité va se décider.
Vraiment ?

Wen a sept ans. Intelligente et curieuse, la fillette capture quelques sauterelles pour les étudier en les enfermant dans un bocal en verre.
À chacune, elle donne un nom, un caractère, un genre. Elle les humanise.
Alors qu'elle joue devant la cabane louée par ses pères, Eric et Andrew, un inconnu à la carrure gigantesque surgit de la forêt. D'abord effrayée, Wen se met à discuter avec le nouveau venu qui dit s'appeler Leonard et qui aimerait bien devenir l'ami de Wen. Tout en discutant, Leonard semble nerveux et bientôt, trois autres personnes surgissent des bois derrière lui, tous sont armés d'étranges objets tranchants bricolés à la hâte.
Leonard explique alors à Wen qu'ils ont une mission précise et qu'il est désolé de lui imposer tout ce qui va suivre. Il lui demande ensuite de convaincre ses pères et de les laisser entrer pour tout leur expliquer.
La fillette se précipite à l'intérieur et ferme la porte d'entrée avant de courir chercher Andrew et Eric. Quelques instants plus tard, des coups résonnent à la porte… et le cauchemar commence !
Paul Tremblay n'a pas son pareil pour dresser une ambiance et incarner des personnages. Il ne lui faut que quelques pages à peine pour nous prendre au piège tant son style est fluide et son récit naturellement intriguant. le mystère est au coeur de la Cabane aux confins du monde, mais pas que…
Le roman de Paul Tremblay a surtout l'idée de mettre en avant deux personnages rongés par le doute, du fait de leur sexualité et, surtout, de ce que la société moderne pense de celle-ci (et notamment aux États-Unis).
Rapidement transformé en huit-clos, La Cabane aux confins du monde oscille sans cesse entre le thriller surnaturel et le récit apocalyptique.
Paul Tremblay refuse de choisir.
Et c'est pourtant le choix qui est au centre du roman.

Impossible de vous expliquer la puissance de ce roman sans en dévoiler le coeur… et pourtant nous allons essayer.
L'irruption des quatre étrangers dans la cabane va demander à Andrew, Eric et Wen de croire. de croire en ce que disent ces quatre cavaliers de l'Apocalypse et, pire encore, en la sincérité de leur demande pour le moins… inattendue !
Paul Tremblay construit son livre comme un test. À l'heure du complotisme et des fake news toujours plus insidieuses, l'américain choisit de confronter rationalisme et croyance. D'un côté, quatre « fanatiques » et de l'autre, des personnes ordinaires. L'un, Éric, est un croyant qui s'ignore, l'autre est un athée qui remet sans cesse en question ce qu'on lui présente. L'un montre sa peur, l'autre la cache.
Très vite, et grâce à l'alternance entre les points de vue, le roman devient un piège pernicieux pour le lecteur comme pour les personnages principaux qui sont confrontés à une rupture sans précédent de ce en quoi ils croient. Des intrus chez vous vous veulent forcément du mal, non ?
Et les images disent forcément la vérité, non ?
Sauf que rien n'est ce qu'il semble être et plus le récit avance, plus le doute s'installe dans le coeur du lecteur. Et si… et si tout ça était bien vrai ?
Et si l'Apocalypse était vraiment en train de se dérouler ?
Le problème ici, comme il est posé par Andrew, c'est que rien ne vient prouver totalement cette version. Tout est peut-être coïncidence.
Faut-il trouver des connections entre tous les évènements qui se produisent dans le monde ? Et comment résister quand l'émotion prend le dessus ? Toute la question est là, à savoir la façon de résister à l'appel de la croyance quand on n'est au plus bas et qu'il ne nous reste que cela à quoi nous raccrocher. Dans l'absolu, il n'y a pas de méchants dans La Cabane aux confins du monde, il n'y a que des victimes. Et c'est certainement cela qui rend le récit de Paul Tremblay d'autant plus saisissant.
Ce qui étonne aussi, c'est sa capacité à devenir une métaphore de notre époque. On peut y voir une confrontation entre le fait religieux et l'athéisme, mais aussi entre le complotisme et la science sans même parler d'un sous-texte écologique où des climato-sceptiques sont enfin confrontés à la réalité des catastrophes naturelles qui les guettent.
La Cabane aux confins du monde est aussi un remarquable récit sur l'influence de notre propre histoire sur la vision que nous avons du monde. En cela, le fait qu'Andrew et Eric soient homosexuels est d'une importance capitale. C'est l'agression du monde extérieur, du parent à l'étranger, qui va modeler leur capacité à « sauver » le monde.
En effet, comment vouloir se sacrifier pour des gens qui, eux, n'ont jamais fait aucun effort pour ne serait-ce que vous tolérer ?
Finalement, c'est encore une fois l'amour qui sauve la mise à l'humanité. C'est le soutien de l'autre, même devant la perte la plus abominable, qui permet de ne pas tomber dans le gouffre sans fond de la croyance.
C'est aussi réaliser qu'un Dieu cruel, quand bien même il existerait, ne mériterait aucunement notre vénération.
Reste que le doute sur la nature des évènements persiste jusqu'au bout et Paul Tremblay nous tient ainsi sur le fil du rasoir tout du long.
…et on en redemande !

Thriller implacable, La Cabane aux confins du monde est un roman d'une intelligence incroyable où le moindre élément du récit viendra s'articuler pour vous faire douter le lecteur. Paul Tremblay s'interroge sur la croyance et sur notre besoin absolu de croire…et le résultat est magistral.
Lien : https://justaword.fr/la-caba..
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Eric et Andrew sont en vacances avec leur fille Wen, presque 8 ans, dans un chalet isolé dans le New Hampshire. Alors que Wen joue dehors à attraper des sauterelles, un inconnu approche. Il s'appelle Léonard et lui et ses compagnons, qui sont en train d'arriver, doivent parler de toute urgence aux parents de Wen pour un mission très importante. Léonard et ses compagnons, qui sont au nombre de trois, croient à une apocalypse imminente et seuls Wen et ses pères sont en mesure de sauver le monde. Au prix d'un sacrifice.

Je me suis plongée dan ce roman après avoir vu son adaptation au cinéma par l'excellent réalisateur Night Shyamalan dont j'adore tous les films aux ambiances toujours très étranges et fantastiques. Si le film ne m'a pas déçue, je voulais en savoir un peu plus sur le roman de Paul Tremblay.
« La cabane aux confins du monde », dès la première scène d'une intensité incroyable, nous entraîne dans une histoire où la tension psychologique va augmenter jusqu'au point ultime. Aucun moment de relâchement dans ce huis clos terrifiant et violent qui nous questionne sur la folie, sur nos croyances, sur l'amour, sur le sacrifice de soi. Glauque, terriblement sombre, le lecteur est malmené comme Andrew, Eric et Wen. Qui croire ? Avons-nous affaire à un groupe d'hallucinés sectaires qui pensent mener une mission divine ou s'agit-il de la réalité ? A savoir, la fin du monde dépend-t-elle de ce groupe d'individus, les quatre cavaliers de l'Apocalypse, et de la décision qui sera prise par la petite famille?
La description psychologique et émotionnelle des personnages est parfaite. On entre dans leur tête notamment par la narration très maîtrisée qui alterne les points de vue d'une même scène de l'un à l'autre. Totalement incarné, chaque personnage nous fait partager ses plus intimes pensées.
Le fait de choisir aussi un couple homosexuel est également déterminant dans cette histoire. Cela permet de donner un bon coup de griffe à l'homophobie et de révéler comment Eric et Andrew, des hommes socialement intégrés, parents responsables, en sont toujours à se poser des questions sur leur vie à cause d'une société qui les regardera toujours différemment. Pourtant, avec la petite Wen, cette famille symbolise un monde tolérant et bienveillant, porteur d'espoir, alors qu'autour tout se déchaîne pour la détruire. C'est effectivement un amour pur qui rayonne dans leur foyer . Et c'est cet amour qui doit être sacrifié pour sauver une humanité qui elle, les a souvent rejetés.
Les références religieuses avec le don de soi, le sacrifice d'une vie, sont bien évidemment nombreuses mais que l'on soit croyant ou pas, peu importe. Il ne s'agit plus de religion mais surtout d'humanité.

Dans ce roman perturbant, extrêmement addictif, Paul Tremblay réussit à nous emporter dans cette spirale sans fin où jusqu'au bout, on se posera la question : et si tout cela tétait vrai ?
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J'ai du mal à faire un retour sur ce livre, pourtant je n'ai pas pu le lâcher jusqu'à la fin. Je voulais essayer de comprendre, comment on peut être aussi obtus, comment on peut se laisser investir le cerveau à ce point ?
Ce n'est que mon avis personnel, mais ces gourous ou autres sont très forts pour arriver à vous retourner les neurones. Au point, de ne plus réfléchir par soi -même, de devenir un robot télécommandé.

Le lieu est tout trouvé, une cabane au fond des bois, personne à des lieues à la ronde. ( je ne la louerai pour rien au monde, même si elle a vu sur le lac...).

Une petite fille, Wen, joue tranquillement dans son jardin à attraper des sauterelles, ses pères, Andrew et Eric sont sur la terrasse. Arrivent, 4 personnes, avec des armes bizarres et dangereuses. ils veulent rencontrer ses parents.

Deux femmes, deux hommes, forcent leur porte d'entrée. C'est le début d'un huis clos étrange, stressant, horrible.
Ils vont expliquer à la petite famille, qu'ils ne sont pas là pour leur faire du mal, mais ils ont un choix à faire pour les aider à sauver le monde.

Ils emploieront tous les moyens, visuels et autres pour les pousser à choisir, même le pire.
Beaucoup d'hémoglobine, une ambiance étouffante, malsaine, L'apocalypse est sur cette cabane.

La cabane aux confins du monde de Paul Tremblay, traite de l'homophobie, la croyance, la peur, la relation entre les pères et leur fille. Iront-ils jusqu'au bout ? de quoi ? à vous de le découvrir.

Nicola, m'avait conseillé de changer totalement de genre, c'est fait, mais pas trop ma tasse de thé.
Je dois reconnaitre que j'ai été curieuse....
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Il n'est parfois pas nécessaire de trouver une idée neuve pour faire un bon roman.
Paul Trembley a choisi pour son thriller le décor bien classique de la cabane perdu au fond des bois. Avec une famille bien sympathique en vacances et des intrus qui vont leur faire vivre un enfer.
Pour présenter cette famille parfaite, il commence par décrire une jolie petite fille qui joue dans un jardin bucolique et ensoleillé à observer les sauterelles. D'emblée le lecteur s'installe dans ce décor idyllique et s'identifie aux émotions agréables ressenties par la fillette. La première information d'importance, c'est que cette petite fille a deux papas, et on devine alors que l'homophobie pourrait jouer un rôle.
De manière à désorienter le lecteur, il dresse un portrait positif de Léonard, le premier intrus qui va séduire une enfant dont le jugement semble plutôt fiable. En découvrant Léonard avec les yeux de Wen, on voit un jeune homme séduisant, chaleureux, attentionné et surtout sincère. Mais en même temps, si on a lu la 4ème de couverture, on sait que le roman est un thriller.
Donc quelque chose ne colle pas, d'autant plus que l'étranger est toujours celui qui dérange et que celui qui veut pénétrer dans le refuge est nécessairement indésirable. Dès à présent, l'auteur réussit à brouiller les pistes et à desemparer le lecteur. L'urgence de la situation et l'apparente sincérité de Leonard instiilent le doute.
“Tes pères ne voudront pas nous laisser entrer, Wen. Mais il le faut. Dis-leur qu'ils le doivent. Nous ne sommes pas venus pour vous faire du mal. Nous avons besoin de votre aide pour sauver le monde. S'il te plaît.”

Après l'apparition des 3 autres personnages et leur intrusion dans la cabane, l'intrigue bascule rapidement dans l'horreur avec la violence, le sang et la mort.
Mais ces intrus ne sont pas des méchants ordinaires. Ils prétendent agir pour le bien de l'humanité puisque Dieu leur aurait donné la possibilité de sauver le monde en échange du sacrifice volontaire d'un membre de la famille. Dite de cette manière, l'annonce a tout d'une derive sectaire ou d'une conspiration.
Le talent de Paul Tremblay consiste justement à rendre cette déclaration crédible ou tout au moins à semer le doute. En écho à l'inquiétude d'Éric, celui qui est croyant, le lecteur s'interroge également sur la fiabilité des indices diffusés à la télévision. Mais le lecteur est également réceptif aux arguments plus rationnels d'Andrew qui penche pour la conspiration.
" Ils font partie d'une secte. Voilà tout. Une secte homophobe attendant la fin du monde. Leur identité, le sens et le but de leur vie se fondent sur cette croyance : ils savent que la fin est proche. Et en plus, ces petits soldats de dieu, leur dieu, croient avoir le pouvoir d'empêcher l'apocalypse s'ils peuvent forcer des gays à se faire mal entre eux. "

C'est donc en nous prenant au piège, sur cette frontière entre roman apocalyptique et thriller, que l'auteur réussit à renouveler le genre de la cabane au bout du monde. Il excelle à créer cette atmosphère malsaine et ambiguë dans un huis-clos étouffant qui interroge le lecteur. Car il s'agit aussi de permettre de comprendre comment fonctionnent les théories conspirationnistes : comment résister à la force de conviction de fanatiques prêts à tout, comment éviter de donner du sens à des événements qui ne sont que coïncidences, comment résister à la croyance quand on est dans l'émotion ?
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
C'est vrai, vous n'avez rien fait de mal pour mériter ce fardeau. Je suis entièrement d'accord. Peut-être êtes vous élus, comme nous l'avons été, parce que vous avez en vous la force de prendre la décision indispensable qui évitera l'anéantissement de l'humanité.
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Il entretenait cet espoir irrationnel de sans cesse remettre à plus tard le jour où elle s'apercevrait que la cruauté, l'ignorance et l'injustice étaient les piliers de l'ordre social, aussi inéluctables que le temps qu'il fait.
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Léonard dit :
- Afin d’empêcher l’apocalypse, votre famille doit choisir de sacrifier un de ses membres. Après avoir pris cette décision, et j’ai bien conscience que c’est un choix impossible, vous devrez tuer la personne que vous avez choisie. Si vous ne faites pas de choix, ou si vous n’accomplissez pas le sacrifice, ce sera la fin du monde. Tous les trois, vous vivrez, mais le reste de l’humanité, soit plus de sept milliards de personnes, périra.
Le ton de Léonard, semblable à une récitation monotone d’élève appliqué, devint une supplique fervente de fanatique, débitée hors d’haleine.
- Et vous ne vivrez que pour assister à la fin de tout et serez livrés à vous-mêmes, errant seuls sur la Terre dévastée, irrémédiablement seuls dans tout l’univers. (p. 111)
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Elle passe un marché avec le dieu-tueur de Léonard, un dieu en lequel elle ne croit pas, mais qui lui fait très peur. L'image qu'elle a de ce dieu c'est tout le néant noir qui existe entre les étoiles quand on regarde le ciel la nuit, et ce dieu du vide infini est assez grand pour avaler la Lune, la Terre, le soleil, la voie lactée, si grand qu'il ne peut s'occuper de rien ni de personne.
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